dimanche 11 février 2007

Formation d’une nouvelle coalition des usagers des autoroutes




Une coalition des usagers de la route et des autoroutes a fait parvenir à la Secrétaire Mary Peters une lettre exprimant leurs inquiétudes sur la privatisation des Interstates publiques en PPP. Cette coalition est composée de :

L’American Trucking Association
L’American Automobile Association
L’American Highway Users Alliance
Le National Association of Truck Stop Operators
Le Recreational Vehicule Industry Association
L’Owner Operator Independent Drivers Association

“Americans for a Strong National Highway Network » a été formé pour faire avancer les droits des usagers de la route sur un système routier sécuritaire et fiable pour que l’efficacité des transports soit maintenu tant pour le public en général que pour les forces militaires pour lequel, le réseau a aussi été conçu.

« La vente ou la location de routes à péages existantes, génère des revenus à grand coût pour les payeurs de taxes et l’industrie du transport ainsi qu’un impact négatif pour la sécurité du public en général qui emprunte ces routes » selon Bill Graves, président de l’ATA.

« De voir ces organisations s’unir pour sonner la charge contre la vente ou la location des autoroutes du pays, démontre comment le public s’oppose à ce genre de transaction » déclare Todd Spencer, vice-président exécutif de l’OOIDA.

Un fait demeure pour notre industrie. En moyenne un camion classe 8 génère plus de $16,000 par année en taxes d’utilisation des routes, taxes sur le carburant, permis, immatriculations et j’en passe.

Dans les autres demandes de l’Alliance nous retrouvons aussi que les gouvernements se tiennent responsables d’assurer une transparence des revenus dans le meilleur intérêt du publique et que ces revenus soient dirigés vers les routes et infrastructures.

Jean Catudal

vendredi 2 février 2007

Je ne peux me taire plus longtemps


Je ne peux me taire plus longtemps sur se que j’entend les dimanche soirs sur mon récepteur de radio satellite depuis la mi-novembre. Quand j’entend une personne qui voilà quelques mois dénonçait, en onde et sur son site internet, le système de certification des routiers professionnels et que maintenant cette même personne se fait porte parole des centres de formations, je tombe en bas de mon siège à air. Je me demande aussi, quand j’entends les annonces durant la semaine, où sont les actualités et les vrais dossiers chauds? Ce qui est des conseils de conduite, ça ne manque pas!

Vous me direz que je n’ai qu’à changer de station, ce que je fais, que j’ai un brin de jalousie, peut-être, mais les heures que j’y ai mit, pendant plusieurs mois, sont encore un souvenir vivant dans mon esprit. Je sais que certains de mes propos ont dérangés et c’était le but visé. Le désir de voir des choses bouger dans notre industrie. De sentir qu’une solidarité, un élément rassembleur, était entrain de se créer me donnait l’énergie nécessaire pour continuer.

Je suis resté dans le silence depuis que j’ai été tassé et je retournerai dans le silence sur ce passage. J’avais besoin d’exprimer un peu de ma douleur. Comme dans un article précédent, je vous remercie encore pour le support que vous m’avez démontré pendant ces mois par votre écoute les dimanches soirs.

Maintenant je vous lance une autre invitation.

Je ne peux pas me taire pour toujours. Je vous invite de venir me rejoindre les vendredis soirs sur le net, via le site de truckstopquebec.com. Une nouvelle façon de faire passer mon désir de changer les choses, de vous informer sur ce qui intéresse les routiers d’expérience, de commenter sur l’ensemble de notre industrie et ce qui s’y attache de partout en Amérique du Nord. Comme plusieurs, entendre des leçons de conduite par radio...

De plus, si vous manquez la diffusion originale, c’est pas grave! Ça passe en boucle pour que vous puissiez l’écouter quand bon vous semble et même en reprise.

Et finalement, il y a ces blogs. Celui en français ici, et celui en anglais pour nos quelques 330 millions d’autres nords américains qui ne sont pas fort en lecture du français.

Sur se sujet de l’anglais, un appelant avait commenté qu’il avait eu une contravention du DOT pour ne pas parler anglais. Une recherche toute simple dans le fameux petit livre vert du FMCSA le dit

(La version officielle)
391.11(2) Can read and speak the English language sufficiently to converse with the general public, to understand highway traffic signs and signals in the English language, to respond to official enquiries, and to make entries on reports and records

(Traduction libre de l’auteur)
391.11(2)Peut parler et lire la langue anglaise suffisamment pour converser avec le publique, pour comprendre la signalisation routière en anglais, pour répondre aux demandes officielles et faire des entrées sur des rapports et registres.

Je veux remercier l’équipe de Truck Stop Québec qui me donne la chance de vous commenter, quelques fois avec un peu de couleur, sur les divers sujets de notre industrie afin que nous puissions formé une alliance nouvelle qui fera un jour bouger les choses pour nous tous.

Jean Catudal

P.S.
Jacques, je te donne la permission écrite de te servir de cet article.