mercredi 27 février 2008

Accommodement raisonnable en Ontario


Si vous êtes Indou Canadien et que vous parlez principalement le Punjabi, vous ne lisez pas cet article. Mais si vous êtes Québécois ou Canadien d’expression Francophone, ceci pourrais vous intéresser. Une nouvelle association de camionnage a vu le jour en Ontario l’ITA (Indian Trucking Association) et cette association à déjà plusieurs demandes de faites au Ministre Jim Bradley.

Sans vouloir être xénophobe ou raciste, juste un citoyen qui connaît certaines lois et qui aimerait que celle-ci soit appliquées ou modifiées au besoin, mais que le Ministre Bradley ai cédé à une demande de l’ITA pour que dans les principaux postes de contrôle routier, un inspecteur qui s’exprime en Punjabi soit appointé. La loi américaine du FMCSA requiert que les chauffeurs qui circulent aux USA puissent s’exprimer dans un anglais conversationnel et ceci pour des fins de sécurité. Pourquoi une loi similaire au Canada qui demanderait qu’un chauffeur puisse s’exprimer dans au moins une des 2 langues officielles du pays?

Il en est de même pour la circulation aérienne, l’ICAO (International Civil Aviation Organisation), qui relève de l’ONU et qui a sont siège social ici à Montréal, a déjà décrété que l’anglais est la langue de l’aviation et ce pour les mêmes raisons de sécurité afin qu’une seule langue soit utilisé dans le monde pour que tous puissent communiqués et se comprendre dans le ciel.

L’APRAC sera sollicité pour que des pressions soient faites sur le Ministre Fédéral du Transport afin de déterminer une telle disposition dans les lois Canadienne du Transport et ce pour la sécurité des usagers de la route.

dimanche 24 février 2008

J’ai regardé dans ma boule de cristal

La semaine dernière, j’ai fais dans le cadre d’une de mes interventions dans l’émission Livraison XTRM une prédiction que je tiens à enregistrer ici pour de future référence.

Quelle est cette prédiction?

Suite à mon passage en Pennsylvanie et avoir vu le prix de $3.699 le gallon de ce précieux carburant que tous nous utilisons pour notre travail ou pour faire avancer notre entreprise de transport, j’ai prédis en ondes que le prix du diesel dépasserait la marque de $4.00 avant la fin de l’été. Je ne parle pas du prix dans certains états américains mais bien du prix moyen selon l’EIA (http://tonto.eia.doe.gov/dnav/pet/pet_pri_gnd_dcus_nus_w.htm)

Un facteur de plus dans notre industrie qui est en changement. Comment peut-on réagir à cette hausse et quel impact sur notre vie au quotidien? Réajuster la surcharge pour le carburant est une solution viable mais avec la compétition actuelle, certains peu scrupuleux n’hésitent pas d’accepter des chargements à perte pour relocaliser de l’équipement.

Comment faire comprendre que des voyages de retour sont une chose du passé et que tout chargement part d’un point A pour se diriger vers un point B. Et vous, connaissez-vous vraiment votre coût d’exploitation pour éviter de prendre des charges complètes avec une perte?

La façon la plus répandue de calculer une surcharge est souvent basée sur le prix de $1.25 le gallon. Ce prix est soustrait du prix de la moyenne courante. Cette différence est alors divisée par 6, qui est la moyenne des miles au gallon.

Ex : Prix courrant $3.55
Prix de Référence $1.25
Différence $2.30
Divisée par 6mpg $0.38 de surcharge

Vous pouvez établir une surcharge sur un prix de référence différent cependant c’est le prix le plus utilisé. Si vous prenez une charge avec un courtier, assurez vous que la surcharge qui est calculé vous soit remise en totalité. Après tout, c’est vous qui payez pour le carburant.

lundi 11 février 2008

Bel effort Mme la Ministre

Ce matin, la Ministre du Transport Julie Boulet nous dévoilait ses prévisions pour le redressement du réseau routier québécois pour le terme 2008-2009. Un beau plan de 2,7G$ qui va sûrement faire en sorte que notre réseau routier deviendra autre chose qu’une mosaïque de rapiècement. En regardant les chiffres qui sont énoncés dans le communiqué de presse, les quelques rares cheveux qui me restent sur la tête se sont dressés si je regarde les pourcentages des hausses en comparaison à l’an dernier.

L’enveloppe de 842M$ qui est dédiée combattre le vieillissement des infrastructures est en hausse de 88% par rapport au budget de l’an dernier. C’est un pas dans la bonne direction. Ce qui me fait penser qu’auparavant, si ce poste budgétaire gardait une hausse d’année en année, pour un ajustement de l’index de l’inflation, ne soyons pas surpris du piètre état des ponts et des viaducs.

Une autre partie est dédié pour les chaussées et totalise 736M$ afin de permettre l’amélioration de façon appréciable le réseau. La part des 774M$ qui va pour le développement du réseau est principalement affectée pour l’autoroute 50, les routes 175 et 185.

Le maintient des actifs accapare 71% du budget et une somme de 1G$ est prévue pour améliorer la sécurité routière en corrigeant des bouts de routes dangereux tel que des courbes, des accotements non pavées, ornières, etc.

En prime, la prévision de 1850 chantiers dans la province de Québec permettront de consolider et de donner du travail à 36,000 travailleurs, sans compter les travailleurs des compagnies de barils et de signalisation.

Le seul point qui n’est pas au programme et qui m’inquiète. Ce budget, est-il relié à l’acceptation du budget provincial? Les partis d’opposition n’attendent qu’un vote pour renverser l’actuel gouvernement et toutes ces beaux efforts seront remisés aux oubliettes.

lundi 4 février 2008

Professionnel de la route ou Routier Professionnel?

Quelle différence voyez-vous entre les deux? Je pourrais faire un article sans fin sur le sujet et encore nous aurions sûrement nos différences. Je suis porté à croire qu’un Routier Professionnel est un Professionnel de la route mais, le contraire ne s’applique pas nécessairement. Un simple exemple, un opérateur d’autocar n’est pas un routier professionnel cependant, il doit aussi se comporter sur la route avec beaucoup de tact et de doigté.

Le véritable Routier Professionnel se distingue aussi par son attitude en général. Combien de fois avez-vous eu un jeudi un chargement qui vous éloigne de la maison et que vous arriverez une journée plus tard? Le véritable routier professionnel ne fera pas voir au client, aux autres usagers de la route son état d’âme. Il restera courtois, respectueux des lois, de la sécurité et si la loi de Murphy s’applique, tout ce qui peut arriver va arriver.

La route sera mauvaise, la température sera exécrable, les retards s’accumuleront, bref plusieurs succomberont à la tentation de suivre de trop près, de dépasser les limites de heures de conduite ou de réduire au maximum les pauses qui causent un retard de plus. D’autres se feront remarqués par une patience plus limitée, des commentaire sarcastiques envers le consignataire ou l’expéditeur principalement si une place au quai n’est pas disponible immédiatement et cette place est libre, que la commande qui sera chargée dans la remorque n’est pas tout à fait prête.

Je pourrais faire une longue dissertation sur la variété des motifs et des causes qui provoquent ces situations, de la façon psychologique de faire mais je ne suis pas un psychologue ni un intervenant social. Plusieurs, et j’en suis un, vont agir d’une façon impulsive et tout foutre en l’air. Un peu plus facile pour un salarié dans l’industrie que pour un voiturier avec toutes les obligations financières que cela implique.

Tous parmi nous avons une histoire d’un « 4roues » qui nous a fait suer mais, nous oublions rapidement les centaines qui ont étés courtois, nous ont fait un signe des phares pour nous dire que la voie est libre. Avez-vous déjà pensé que le phénomène inverse est tout aussi vrai?

C’est par vos actions sur la route, sur les quais de livraison et avec le publique en général que vous vous distinguerez et que votre professionnalisme fera de vous une personne que peu remarqueront mais qui sera drôlement apprécié en toute circonstances.