lundi 3 novembre 2008

« Le gouvernement n'imposera pas le 105 km si les autres provinces canadiennes ne le font pas. » Tony Tomassini

Monsieur Tomassini est l'Adjoint Parlementaire au Premier Ministre Jean Charest et c'est ce qu'il a affimé devant la Commission permanente du transport et de l'environnement à votre humble serviteur, qui représentait alors l'OOIDA et l'APRAC, le 30 novembre 2007. Moins de onze mois àprès cette affirmation, qui est sous archive sur le site de l'Assemblée Nationale, voici ce que je recevais mercredi dernier:

Arrêté de la ministre des Transports

Code de la sécurité routière

(L.R.Q., c. C-24.2, a. 519.15.3 ; 2007, c. 40, a. 66)

CONCERNANT les véhicules lourds dont le limiteur de vitesse doit être activé et réglé à une vitesse maximale de 105 km/h

LA MINISTRE DES TRANSPORTS,

VU le premier alinéa de l’article 519.15.3 du Code de la sécurité routière (L.R.Q., c. C-24.2), suivant lequel un exploitant ne peut laisser conduire un véhicule lourd à moins que le limiteur de vitesse dont a été muni ce véhicule ne soit activé et réglé à une vitesse maximale de 105 km/h et qu’il ne soit en bon état de fonctionnement ;

VU le deuxième alinéa de cet article qui prévoit que celui-ci ne s’applique qu’aux véhicules lourds déterminés par arrêté de la ministre des Transports publié à la Gazette officielle du Québec ;

CONSIDÉRANT QU’il y a lieu de déterminer les véhicules lourds auxquels s’applique l’article 519.15.3 du Code de la sécurité routière ;

ARRÊTE CE QUI SUIT :

1. Les véhicules lourds dont le limiteur de vitesse doit être activé et réglé à une vitesse maximale de 105 km/h sont les véhicules routiers assemblés après le 31 décembre 1994 et d’un poids nominal brut d’au moins 11 794 kg, à l’exception des véhicules d’urgence, des véhicules-outils, des autobus, des remorques, des semiremorques, des essieux amovibles et des véhicules utilisés à des fins personnelles. Le « poids nominal brut » désigne la valeur spécifiée par le fabricant comme poids d’un seul véhicule en charge sous l’appellation « poids nominal brut du véhicule », «PNBV», « gross vehicle weight rating » ou «GVWR».

2. Le présent arrêté entre en vigueur le 1er janvier 2009.

La ministre des Transports,

JULIE BOULET


Avec des rumeurs d’élections de plus en plus grandes, Madame la Ministre nous laissera le souvenir qu’elle aura été la Ministre du Transport au Québec qui aura placé le plus gros bâton dans les roues de voituriers indépendants. Alors qu’une multitude d’experts en transport s’entendent pour dire que les déplacements les plus sécuritaires sur les routes sont quand touts les véhicules roulent à une vitesse égale, et que même Transport Canada n’a pas trouvé d’avantages important à cette mesure, pourquoi nous avoir dis, en commission parlementaire, des paroles vides.


Le Ministre du Transport de l’Ontario, Jim Bradley, a aussitôt emboîté le pas pour la mise en application au 1er Janvier 2009 de sa loi. Pourquoi la Ministre du Transport n’a pas tenu parole en devenant la première province du Canada à imposer la date du 1er janvier 2009 pour la mise en application de la mise en fonction obligatoire du limiteur de vitesse à 105Km/h.


Ces politiciens qui ne réalisent pas que la majorité de vous routiers n’êtes pas rémunéré à un salaire horaire mais à un salaire qui dépend de la distance que vous parcourrez. Ces politiciens qui, preuve à l’appui, se sont fait expliquer que des propriétaires indépendants pourraient avoir des pertes de revenus de plus de $40,000.00 annuellement si une telle mesure était adoptée. Ces politiciens qui vont vous couper de votre vie familiale, de votre temps d’arrêt entre 2 voyages afin de compenser la perte de revenus, de votre temps d’arrêt pour faire de l’entretien préventif et assurer que votre véhicule est sécuritaire sur les routes d’Amérique, tout cela parce que quelqu’un, quelque part les a convaincu que sur nos routes du Québec et de l’Ontario la vitesse permise est de 100Km/h et que 105 c’est au dessus de la limite. Ces politiciens qui ne considèrent pas que vous devrez vous déplacer dans plus de 60 juridictions différentes avec des limites de vitesse égales ou supérieures, à ce que votre camion sera limité, dans plus de 50% des cas. Ces politiciens qui ne savent pas réellement ce que le coût d’assurance pour un véhicule lourd représente pour un entrepreneur indépendant après des réclamations.


Avec des élections qui sont peut-être à nos portes, je ne peux vous dire pour qui voter mais je sais pour qui je ne voterai pas.


La transcription de la Commission se trouve au lien suivant:

http://www.assnat.qc.ca/fra/38Legislature1/DEBATS/journal/cte/071130.htm#_Toc188679398

vendredi 1 août 2008

Lourd bilan sur les routes du Québec

Au moment d’écrire ces lignes, le bilan des décès sur les routes pour la période des vacances annuelles de la construction est supérieur à celui de l’an dernier et il reste encore le dernier week-end pour lequel il manque encore le compte.

Selon mes observations, celles d’un simple usager de la route, les causes principales que les médias nous décrivent sont la vitesse et l’alcool. Ayant été un participant à la Commission Parlementaire sur la loi 42 en Novembre dernier, cette loi se voulait plus dure envers les contrevenants de la vitesse et de l’alcool. Cette loi devait améliorer le bilan routier des mortalités accidentelles sur nos routes. La période annuelle des vacances nous a prouvé le contraire.

Serait-il possible que certains automobilistes, qui ont déjà plusieurs points d’inaptitude sur leurs dossiers, soient enclins de défier les forces de l’ordre et de pendre la fuite pour ne pas avoir une contravention qui retirerait leur droit de conduite d’un véhicule?

En voulant avoir des règlements et des peines plus sévère, la table de concertation en sécurité routière aurait-elle plutôt déclancher un phénomène inverse qui causerait plus de décès par des contrevenants qui prennent plus de risques en prenant la fuite?

Et comme plusieurs autres qui aiment à faire porter le blâme sur les médias et les émissions de télévision, est-ce que les « World’s Craziest Police Chases » ou autre reportages de poursuites imbéciles et sans raisons, feraient en sorte que des automobilistes peu scrupuleux des lois y trouveraient une motivation pour avoir leur 15 minutes de gloire? Car ils l’auront sûrement mais souvent au risque de leurs vies et de celles de plusieurs autre personnes innocentes qui sont impliqués dans de tels scénarios.

Peut-être devrions nous revoir le système des points d’inaptitude et le remplacer par un de points au mérite. Une réduction significative et cumulative du coût de nos permis de conduire, de la cotisation à la SAAQ, surtout si vous avez aussi une classe de moto. Un système qui tiendrait aussi compte de la distance parcourue dans une année. Mais encore là, ceci ferait augmenter la bureaucratie gouvernementale…

dimanche 22 juin 2008

Enfin la 30, et elle ne profitera pas qu’au transport routier.

Quelle ne fut pas ma joie de recevoir cette semaine un communiqué de presse venant de nos gouvernements, car le fédéral est aussi impliqué, qui annonce le choix du partenaire qui construira cette route mythique que nous espérons depuis déjà deux générations, presque trois.

Voici un extrait de ce communiqué:
« Les gouvernements du Canada et du Québec annoncent la sélection de Nouvelle Autoroute 30, S.E.N.C., en vue de la conclusion d'une entente de partenariat d'une durée de 35 ans pour la conception, la construction, le financement, l'exploitation, l'entretien et la réhabilitation du parachèvement de l'autoroute 30. »

Mais qui compose cette compagnie qui agira en PPP et qui est derrière.

Acciona Concessions Canada Inc.
Iridium Concessions Canada Inc.
Acciona Infrastructures Canada Inc.
Dragados Canada Inc.
S.I.C.E.
Arup Canada Inc.
Construction DJL Inc.
Verreault Inc.

Cependant ne vous laissez pas berner par les noms que vous y lisez. Voici les noms véritables :

Acciona Concessions S.L. une division de Acciona S.A. d’Espagne
Iridium Concesiones de Infraestructuras S.A. aussi d’Espagne
Acciona Infrastructures S.L. une autre division de la première
Dragados est une filiale de Grupo ACS d’Espagne
S.I.C.E. dont le siège social est aussi à Madrid
Arup est basé à Londres
Construction DJL Inc. Boucherville PQ
Verreault Inc qui vient d’être acheté par Dessau aussi du Québec.

Les quatre premiers de la liste sont les entreprises qui feront la gestion et le financement. Arup est une entreprise spécialisée dans les péages électroniques, donc pas de perception manuelle tout comme la ETR407 en Ontario. Il ne reste que les 2 entreprises de construction et d’ingénierie qui elles sont d’ici.

Qui aura la plus grande part du gâteau financier?

Je ne suis pas totalement opposé à un projet en PPP pour une nouvelle infrastructure, même si nous l’attendons depuis trop longtemps. Que la route passe au nord, sur le tracé de la 132 ou ailleurs dans les champs, ce qui me choque c’est qu’aucune entreprise ayant sont siège social en Amérique du Nord ne soit en sur les rangs. N’avons-nous pas d’entreprises en financement et gestion de projet de ce coté de l’Atlantique?

La proposition de SNC-Lavalin et du groupe Pomerleau n’était pas assez intéressante pour les gouvernements?

Nous sommes sur le bord du gouffre économique au Québec et notre bon gouvernement donne à des intérêts d’outre-mer des contrats dont les principales retombées financières en mettront plein les poches d’étrangers.

Maître chez-nous? Je n’en suis plus si sur

mardi 17 juin 2008

3 ans, 3 Ministres, une élection plus tard…

Le Bill 41 en Ontario aura pris 3 ans, 3 ministres et une élection pour enfin être voter au Parlement de Queen’s Park hier le 16 Juin. Qu’est-ce que le Bill 41? C’est celui qui va limiter votre vitesse à un maximum de 105Km/h partout en Amérique du Nord si vous avez à traverser cette province.

Ici au Québec, en décembre dernier, La Ministre Boulet nous avait confirmé en commission parlementaire que cette disposition de la loi 42 serait appliquée que lorsque l’ensemble des provinces canadiennes adopterait une telle mesure pour les véhicules lourds. Il faudrait le lui rappeler poliment que présentement il n’y a que l’Ontario qui a adopter cette mesure qu’il reste au Lieutenant Gouverneur de la Province de mettre en place les mesures d’application du Bill 41.

Comme si seulement le coût d’opération n’était pas encore assez pour modérer les routiers professionnels qui sont propriétaires de leur camion. Même si le vote du parlement est fait, il reste encore des choses à faire par les associations de voituriers et de chauffeurs.

Je sais que j’ai été quelque peu cinglant la semaine dernière dans mes propos sur les résultats de la pétition en ligne et je m’en excuse. Ce n’est que la déception face au si petit nombre qui ont pris la peine d’enregistrer leurs voix en comparaison du nombre de routiers que le continent peut compter.

jeudi 5 juin 2008

Les routiers Canadiens, Ontariens et Québécois n’ont pas de couilles!


Simplement des grandes gueules sur les ondes des émissions de lignes ouvertes, sur le CB et assis dans un truck stop.

Depuis presque 3 ans je me suis évertué à vous rallier, vous informer lors des mois que je co-animais avec Jacques Plante l’émission « Entre les 2 lignes ».

Combien de fois je vous ai fait part des intentions de l’Alliance Canadienne du Camionnage et de sa direction générale?

J’ai mis en ligne une pétition le 8 juillet 2007 pour vous donner une place afin d’enregistrer votre mécontentement face au propositions des grands transporteurs, des Ministres du transport Québécois et Ontarien pour limiter vos revenus et même avant que les compagnies pétrolières le fassent en gonflant indûment les prix du diesel.

En presque 11 mois, seulement 956 personnes, et de ce nombre plusieurs Américains, plusieurs qui ne sont pas des routiers ont apposés leurs nom à cette pétition. Si je considère que simplement au Québec il y a plus de 160,000 détenteurs de permis classe 1 et que la majorité d’entre eux seront affectés par cette mesure. Je peux me permettre de dire que plusieurs n’ont simplement pas de couilles et acceptent encore de se soumettre à leur sort sans rien faire.

J’ai lancé la serviette, j’ai vendu mon camion. Je me suis résigné de ne pas laisser un tiers me dicter ma ligne de conduite comme un enfant d’age préscolaire. Oui je suis toujours un routier, un cow-boy des temps moderne. Si la devise, de ce qui fut déjà « La Belle Province », avant que ce ne deviennent une place à poutine, est « Je me souviens », je garderai en mémoire, les temps révolus, de pouvoir encore opéré une petite entreprise de transport à ma guise.

Si vous pensez à signer la pétition, il est trop tard, elle est fermée.

vendredi 30 mai 2008

Pendant que l’industrie du transport routier est en crise…

Que font présentement les Ministres Julie Boulet au Québec et Jim Bradley en Ontario pour aider l’industrie du transport routier?

Un fait passer une nouvelle loi pour limiter la vitesse des camions lourds sous des prétextes de sécurité et réductions des G.E.S., pendant que l’autre annonce que plus de 60M$ de nos impôts pour l’industrie intermodale afin d’aussi réduire les G.E.S. et diminuer le nombre de camions lourds sur les routes.




La limitation de la vitesse obligatoire des camions tel que décrit dans le projet de loi du Ministre Bradley peut avoir un petit effet bénéfique pour l’industrie en Ontario. Ceci en limitant la compétition pour les transporteurs qui y sont basés et en mettant un autre règlementation pour ceux qui doivent y circuler pour se rendre ailleurs. (Voir le lien pour le projet).Ceci n’aide personne pour l’ajustement des prix des carburants. http://www.ontla.on.ca/web/committee-proceedings/committee_business.do?BusinessType=Bill&BillID=1959&locale=en&CommID=7348


De son coté, la Ministre Boulet va, à grand coup de subventions, favoriser les initiatives pour les développeurs de systèmes inter ou multimodal dans le transport de marchandises, avec l’aide de la Ministre Beauchamp afin de réduire la part de 38% des G.E.S. que le transport de marchandises dégage par année. Ceci n’aide pas non plus à obtenir un taux qui rencontre la hausse des coûts d’opération.

Avec le ralentissement économique, nos usines qui ferment de plus en plus et la baisse de la population, bientôt, nous n’aurons plus marchandises à transporter et nous ne seront plus responsables des 38% des G.E.S. de toutes façons.

J’ai quelques idées pour les Ministres!

1- Nous pourrions construire au Québec un réseau fluvial vers les villages éloignés. Ceci pourrait augmenter le tourisme qui viendrait voir un format géant de Venise.

2- Demander à Poste Canada d’instaurer un système de distribution du courrier en zone rurale par des pigeons voyageurs afin d’éliminer les postiers motorisés. Je ne sais pas si la réduction de G.E.S. sera vraiment marquée mais l’augmentation des fientes d’oiseaux sera plus grande et non pas limitée aux statues des squares et des parcs.

3- Retransformer les pistes cyclables qui étaient des voies ferrées auparavant en voies ferrées afin de desservir les villages en région et favoriser le transport de personne en train comme par le passé.

Pouvons-nous espérer un peu d’aide de notre gouvernement pour passer la crise que nous vivons présentement avec de telles annonces?
Faites votre opinion, la mienne est déjà faite.

dimanche 18 mai 2008

Sortir de sa torpeur

Il est difficile pour une personne, et je suis humain aussi, de surmonter le choc émotionnel de s’avouer vaincu. Être le vainqueur est beaucoup plus gratifiant malgré que c’est aussi un choc émotionnel. Ce fut un long processus mais, lorsque j’ai pris la décision de regarder la neige fondre sur mon camion et le gazon pousser en dessous, c’est aussi mon gagne pain que j’ai mis au rancart. D’autres décisions ont aussi été prises et celles-ci aussi ont demandées un temps de rémission.

Une autre décision a été de ne plus regarder le gazon pousser en dessous du camion mais, de simplement regarder le gazon pousser. J’ai fais place nette. Comme plusieurs, j’ai souvent dis que je ferais un ornement de parterre avec et je planterais des fleurs tout le tour. Je me suis résigné pour 2 raisons toutes simples. Je n’ai pas de talents horticoles et j’avais besoin d’argent pour démarrer d’autres projets ainsi que le besoin essentiel de ne nourrir.

Ce qui n’a secoué cette semaine, en plus de suivre la courbe ascendante des prix du diesel, c’est l’avance que le projet de loi sur l’obligation d’activer le limiteur de vitesse par le Ministre Jim Bradley en Ontario et par son homonyme David Bradley de l’ACC.

Je reviendrai sur le sujet cette semaine dans cette colonne.

Je suis sorti de ma torpeur. Au moins le duo des Bradley aura fait quelque chose de bon pour moi…

mardi 1 avril 2008

1er Avril, pas seulement pour les poissons



Plusieurs disent souvent que 2 routiers ne peuvent s'entendre sur l'heure du jour. Ceci est la preuve qu'ils sont dans l'erreur cette fois. En Illinois, en Georgie, en Floride en Pennsylvanie et dans le New Jersey, des routiers indépendants se sont ralliés pour faire connaître leurs points.

Je ne blâmerais personne pour un manifestation pacifique et puissante. Nous sommes aussi des consommateurs qui veulent voir l'abus qui nous est imposé cesser. Nous devons refuser d'être mit en faillite pour satisfaire des expéditeurs peu scrupuleux.

Si vous roulez avec un contrat qui est rentable pour vous, c'est merveilleux et ne lâchez pas. Par contre si vous ne recevez pas votre juste valeur, laissez la marchandise sur le quai.


DITES NON AUX CHARGEMENTS À RABAIS

dimanche 30 mars 2008

Fuel, fuel, fuel, quand tu nous tiens par les valseuses…

Le sujet le plus courant des lignes ouvertes de camionnage, partout en Amérique, est présentement le prix du fuel et le refus de plusieurs clients d’ajuster les prix du transport en fonction des hausses récentes et à venir.

Un vent de grève souffle sur l’industrie. Les seuls qui peuvent la faire, sont les chauffeurs syndiqués et ce envers un employeur qui refuse de négocier un contrat de travail. Le terme correct pour les voituriers et les autres qui par solidarité accepterons de laisser leur camion immobile, c’est un arrêt volontaire de travail pour une journée. Des rumeurs persistantes annonce ceci pour le 1er avril. Est-ce un canular pour le « Poisson d’avril » ou pour une fois, verrons-nous de la solidarité dans notre industrie.

Pour ceux qui n’ont pas la possibilité de recevoir leur juste due en compensation des hausses des coûts du carburant, plusieurs diront qu’ils ont besoin de ces revenus. Perdre une journée de revenu n’est pas la fin du monde car à moyen terme, vous perdrez beaucoup plus que ces maigres revenus si rien n’est fait pour corriger la situation.

Ce n’est pas au gouvernement de régler cette situation. Ils peuvent nous aider en abaissant les taux de taxes qu’ils perçoivent sur les carburants mais, les honorables Ministres des finances sont tout sourire avec la manne qui leurs tombe dessus. Car, plus le carburant est dispendieux à la pompe, plus le montant attribuable au pourcentage des taxes est grand. J’ai personnellement vu cette semaine ma première facture de diesel avec quatre chiffres devant le point décimal. Bientôt, c’est un agent de crédit qui sera au comptoir et non plus un caissier.

Avant de prendre la décision de stationner mon camion, mes frais de carburant dépassaient les 65% de mes revenus. Avec un refus direct de mon donneur d’ouvrage d’ajuster la compensation attribuable au carburant, j’ai depuis plus d’un mois décidé de regarder la neige fondre sur mon véhicule et je conduis comme chauffeur indépendant un véhicule pour un petit entrepreneur que je connais.

Plusieurs ne feront pas la file le 31 mars à la SAAQ pour le renouvellement de leurs plaques et plusieurs autre vont laisser une partie de leur flotte le nez contre la clôture le temps que la crise passe. Mais combien de temps durera cette crise?

Je ne saurais vous répondre, n’ayant pas de boule de cristal car celle que j’avais consulté avec ma prédiction de voir la moyenne nationale américaine au dessus des $4 avant la fin de l’été m’a menti. C’est arrivé avant que le printemps s’installe. Tant que des transporteurs, petits ou grands, vont continuer de prendre des chargements à pertes, tant que par solidarité les associations de camionnage et de voiturier ne feront pas un geste d’éclat envers les clients qui pensent encore que nos revenus sont élastiques, la crise va durer.

À moins que, et là je sais que je ne fais que de la spéculation mais, s’agirait-il de terrorisme économique?

En attenant pourquoi pas le faire ce mardi, tout en modifiant la célèbre phrase des départs
de courses : « Gentlemen, do not start your engine! »

dimanche 23 mars 2008

Limiteur de vitesse en Ontario et dans le reste du Canada

C’est un pas de plus que le Ministre Bradley a fait franchir au projet de l’OTA de faire des routiers d’Amérique, qui ont affaire dans la province de l’Ontario, des petits pois verts #3 en imposant la mise en fonction obligatoire du limiteur de vitesse des camions de plus de 11,000kg de masse totale en charge. Ceci au nom de la sécurité, malgré que plusieurs études disent le contraire, et des réductions de GES, ce qui n’a pas été prouvé adéquatement non plus.

Plusieurs d’entre vous qui lisez ce blog savez ce qu’est un limiteur de vitesse mais pour les autres, c’est une puce électronique dans les contrôles du moteur qui bloque le véhicule à une vitesse déterminée. Le projet de loi, comme la loi 142 au Québec, propose une vitesse maximale de 105Km/h. Cependant l’exploitant peut, comme plusieurs grandes flottes le font déjà, limiter la vitesse à un niveau inférieur. Si vous travaillez pour une entreprise qui limite sa vitesse à 100Km/h, ne vous attendez pas que votre exploitant ajuste à la hausse ses critères de limitations.

À une époque où le prix du carburant diesel dépasse 1.25$ le litre au Québec et que la moyenne nationale américaine est au dessus de 4,00$, je ne connais pas aucun voiturier qui ne prend pas de mesures additionnelles pour conserver ce précieux liquide qui est la principale dépense d’exploitation de nos entreprise afin de pouvoir rester profitables. À une époque où les expéditeurs sont de plus en plus récalcitrants à payer pour une surcharge de carburant, pour garder leurs coûts le plus as possible, je ne comprend pas non plus les exploitants qui refuse de l’imposer et acceptes des chargement à perte ou à peu de profits.

Si vous vous demandez ce que l’OBAC fait dans le dossier, je peux vous répondre que tout est fait mais je vous demande en retour, vous, qu’avez-vous fait dans le dossier? Avez-vous contacté votre député? Avez-vous envoyé une lettre, un fax, un courriel au Ministre du Transport de votre province? Avez-vous adhéré à l’association? Si vous avez répondu non à une seule de ces questions, vous n’avez pas fait votre part.

J’ai mis en ligne une pétition le 8 juillet dernier. Ce matin, c’est moins de 900 signatures qui y sont apposées en provenance du Canada et des États Unis. Ceci montre le peu d’intérêt que vous avez dans la défense de vos droits, dans la libre concurrence et la libre entreprise. Laissez encore une fois les grands transporteurs du Canada dicter votre ligne de conduite et surtout, ne venez pas vous plaindre face à VOTRE inaction dans ce dossier.

Avec les 2 provinces les plus populeuses du pays ayant une telle réglementation, les autres vont suivre. Que sera la suite? L’imposition d’enregistreur électronique de surveillance des heures de services? L’obligation de remorquer des trains routiers?

Au moins donnez-vous une voix qui vous représente et ne laissez pas les gouvernements écouter qu’une seule association qui va tout faire pour éliminer les petits entrepreneurs indépendants. Ces mêmes associations qui ont tant crier pour que les territoires soient déréglementés, aujourd’hui demandent aux gouvernements de mettre de plus en plus de règlements quand il y a beaucoup d’autres lois qui dictent la conduite des usages de la route.

Personnellement je n’ai qu’une demande formelle à faire à ces gouvernements.
Allez-vous un jour voir à faire respecter le code de la route par tout le monde avant d'imaginer de nouvelles règlementations?

samedi 8 mars 2008

Changements Climatiques ou Réchauffement de la Planète?


En se samedi soir le 8 mars 2008, si je regarde dehors et ensuite mon thermomètre, je me demande vraiment si nous devons continué de parler de Réchauffement. Géographiquement, je suis situé à 75Km (47mls) au nord-est de Montréal. Selon les statistiques sur le site de Météo Média, pour un mois de mars, il fait en moyenne -2c et la journée la plus chaude enregistrée a été le 28 Mars 1945 avec 28,6c et la plus froide le 4 mars 1950 avec -29,4c. La pire chute de neige reste encore en début mars 1971 qui fut nommée la tempête du siècle. Les Boomers et les BoomeX, comme moi trop jeune pour être un vrai boomer mais trop vieux pour être un X, se souviennent de cette tempête qui avait paralysé le sud du Québec pour presque trois jours.

Au moment d’écrire ces lignes, il fait tempête dehors, mon épouse est prise à Drummondville ne pouvant revenir de son travail. Le mercure est à -7c, et il est prévu un autre 10 à 15cm de cette emmerdante neige pour la nuit prochaine. Depuis plusieurs années, je n’avais pas vu autant de neige en mars. Même que cette semaine j’ai eu à me déplacer dans les provinces maritimes, et dans la ville de Halifax, il y en a encore sur le sol. Et Halifax est au sud de Montréal et dans le Gulf Stream de l’Atlantique.

Comme je l’ai constaté durant certaines recherches pour le dossier du limiteur de vitesse, pour une étude qui parle de réchauffement, il y en a une qui la contredit. Cependant, la communauté scientifique est d’accord, de plus en plus, pour parler de « Changements Climatiques » et je crois que ce terme s’applique beaucoup plus que de réchauffement.

mercredi 27 février 2008

Accommodement raisonnable en Ontario


Si vous êtes Indou Canadien et que vous parlez principalement le Punjabi, vous ne lisez pas cet article. Mais si vous êtes Québécois ou Canadien d’expression Francophone, ceci pourrais vous intéresser. Une nouvelle association de camionnage a vu le jour en Ontario l’ITA (Indian Trucking Association) et cette association à déjà plusieurs demandes de faites au Ministre Jim Bradley.

Sans vouloir être xénophobe ou raciste, juste un citoyen qui connaît certaines lois et qui aimerait que celle-ci soit appliquées ou modifiées au besoin, mais que le Ministre Bradley ai cédé à une demande de l’ITA pour que dans les principaux postes de contrôle routier, un inspecteur qui s’exprime en Punjabi soit appointé. La loi américaine du FMCSA requiert que les chauffeurs qui circulent aux USA puissent s’exprimer dans un anglais conversationnel et ceci pour des fins de sécurité. Pourquoi une loi similaire au Canada qui demanderait qu’un chauffeur puisse s’exprimer dans au moins une des 2 langues officielles du pays?

Il en est de même pour la circulation aérienne, l’ICAO (International Civil Aviation Organisation), qui relève de l’ONU et qui a sont siège social ici à Montréal, a déjà décrété que l’anglais est la langue de l’aviation et ce pour les mêmes raisons de sécurité afin qu’une seule langue soit utilisé dans le monde pour que tous puissent communiqués et se comprendre dans le ciel.

L’APRAC sera sollicité pour que des pressions soient faites sur le Ministre Fédéral du Transport afin de déterminer une telle disposition dans les lois Canadienne du Transport et ce pour la sécurité des usagers de la route.

dimanche 24 février 2008

J’ai regardé dans ma boule de cristal

La semaine dernière, j’ai fais dans le cadre d’une de mes interventions dans l’émission Livraison XTRM une prédiction que je tiens à enregistrer ici pour de future référence.

Quelle est cette prédiction?

Suite à mon passage en Pennsylvanie et avoir vu le prix de $3.699 le gallon de ce précieux carburant que tous nous utilisons pour notre travail ou pour faire avancer notre entreprise de transport, j’ai prédis en ondes que le prix du diesel dépasserait la marque de $4.00 avant la fin de l’été. Je ne parle pas du prix dans certains états américains mais bien du prix moyen selon l’EIA (http://tonto.eia.doe.gov/dnav/pet/pet_pri_gnd_dcus_nus_w.htm)

Un facteur de plus dans notre industrie qui est en changement. Comment peut-on réagir à cette hausse et quel impact sur notre vie au quotidien? Réajuster la surcharge pour le carburant est une solution viable mais avec la compétition actuelle, certains peu scrupuleux n’hésitent pas d’accepter des chargements à perte pour relocaliser de l’équipement.

Comment faire comprendre que des voyages de retour sont une chose du passé et que tout chargement part d’un point A pour se diriger vers un point B. Et vous, connaissez-vous vraiment votre coût d’exploitation pour éviter de prendre des charges complètes avec une perte?

La façon la plus répandue de calculer une surcharge est souvent basée sur le prix de $1.25 le gallon. Ce prix est soustrait du prix de la moyenne courante. Cette différence est alors divisée par 6, qui est la moyenne des miles au gallon.

Ex : Prix courrant $3.55
Prix de Référence $1.25
Différence $2.30
Divisée par 6mpg $0.38 de surcharge

Vous pouvez établir une surcharge sur un prix de référence différent cependant c’est le prix le plus utilisé. Si vous prenez une charge avec un courtier, assurez vous que la surcharge qui est calculé vous soit remise en totalité. Après tout, c’est vous qui payez pour le carburant.

lundi 11 février 2008

Bel effort Mme la Ministre

Ce matin, la Ministre du Transport Julie Boulet nous dévoilait ses prévisions pour le redressement du réseau routier québécois pour le terme 2008-2009. Un beau plan de 2,7G$ qui va sûrement faire en sorte que notre réseau routier deviendra autre chose qu’une mosaïque de rapiècement. En regardant les chiffres qui sont énoncés dans le communiqué de presse, les quelques rares cheveux qui me restent sur la tête se sont dressés si je regarde les pourcentages des hausses en comparaison à l’an dernier.

L’enveloppe de 842M$ qui est dédiée combattre le vieillissement des infrastructures est en hausse de 88% par rapport au budget de l’an dernier. C’est un pas dans la bonne direction. Ce qui me fait penser qu’auparavant, si ce poste budgétaire gardait une hausse d’année en année, pour un ajustement de l’index de l’inflation, ne soyons pas surpris du piètre état des ponts et des viaducs.

Une autre partie est dédié pour les chaussées et totalise 736M$ afin de permettre l’amélioration de façon appréciable le réseau. La part des 774M$ qui va pour le développement du réseau est principalement affectée pour l’autoroute 50, les routes 175 et 185.

Le maintient des actifs accapare 71% du budget et une somme de 1G$ est prévue pour améliorer la sécurité routière en corrigeant des bouts de routes dangereux tel que des courbes, des accotements non pavées, ornières, etc.

En prime, la prévision de 1850 chantiers dans la province de Québec permettront de consolider et de donner du travail à 36,000 travailleurs, sans compter les travailleurs des compagnies de barils et de signalisation.

Le seul point qui n’est pas au programme et qui m’inquiète. Ce budget, est-il relié à l’acceptation du budget provincial? Les partis d’opposition n’attendent qu’un vote pour renverser l’actuel gouvernement et toutes ces beaux efforts seront remisés aux oubliettes.

lundi 4 février 2008

Professionnel de la route ou Routier Professionnel?

Quelle différence voyez-vous entre les deux? Je pourrais faire un article sans fin sur le sujet et encore nous aurions sûrement nos différences. Je suis porté à croire qu’un Routier Professionnel est un Professionnel de la route mais, le contraire ne s’applique pas nécessairement. Un simple exemple, un opérateur d’autocar n’est pas un routier professionnel cependant, il doit aussi se comporter sur la route avec beaucoup de tact et de doigté.

Le véritable Routier Professionnel se distingue aussi par son attitude en général. Combien de fois avez-vous eu un jeudi un chargement qui vous éloigne de la maison et que vous arriverez une journée plus tard? Le véritable routier professionnel ne fera pas voir au client, aux autres usagers de la route son état d’âme. Il restera courtois, respectueux des lois, de la sécurité et si la loi de Murphy s’applique, tout ce qui peut arriver va arriver.

La route sera mauvaise, la température sera exécrable, les retards s’accumuleront, bref plusieurs succomberont à la tentation de suivre de trop près, de dépasser les limites de heures de conduite ou de réduire au maximum les pauses qui causent un retard de plus. D’autres se feront remarqués par une patience plus limitée, des commentaire sarcastiques envers le consignataire ou l’expéditeur principalement si une place au quai n’est pas disponible immédiatement et cette place est libre, que la commande qui sera chargée dans la remorque n’est pas tout à fait prête.

Je pourrais faire une longue dissertation sur la variété des motifs et des causes qui provoquent ces situations, de la façon psychologique de faire mais je ne suis pas un psychologue ni un intervenant social. Plusieurs, et j’en suis un, vont agir d’une façon impulsive et tout foutre en l’air. Un peu plus facile pour un salarié dans l’industrie que pour un voiturier avec toutes les obligations financières que cela implique.

Tous parmi nous avons une histoire d’un « 4roues » qui nous a fait suer mais, nous oublions rapidement les centaines qui ont étés courtois, nous ont fait un signe des phares pour nous dire que la voie est libre. Avez-vous déjà pensé que le phénomène inverse est tout aussi vrai?

C’est par vos actions sur la route, sur les quais de livraison et avec le publique en général que vous vous distinguerez et que votre professionnalisme fera de vous une personne que peu remarqueront mais qui sera drôlement apprécié en toute circonstances.

lundi 28 janvier 2008

Le ridicule ne tue pas mais…

L’article de Martin Pelchat du Soleil de Québec et qui disponible sur site de Cyberpresse, en date du jeudi 24 janvier 2008, démontre bien le manque de vision, de cohérence et j’en passe de la Ministre Boulet. L’industrie du transport de passagers par autocar, avec des arguments similaires à ceux de L’APRAC, a fait reculer la Ministre dans l’imposition de limiteur de vitesse aux autocars.

Le porte parole de la Ministre, M.Daniel Desharnais, explique aussi que cette demande des limiteurs de vitesse vient de l’industrie du camionnage. À ces paroles j’apporte un bémol. Cette demande ne vient pas de l’industrie du camionnage mais bien des associations de camionnage qui représentent les transporteurs. Les petits entrepreneurs en transport ne sont pas représentés par ces associations qui ne veulent pas dans leurs rangs de compagnies qui ont moins de 6 camions, et qui se targuent cependant de dire qu’elles représentent l’industrie.

Ces associations représentent peut-être une majorité des véhicules sur les routes mais selon les chiffres du USDOT, les compagnies qui ont 6 camions et plus ne sont que 17% des entreprises de camionnage qui sont inscrites dans ce registre. Les chiffres uniquement canadiens ne sont pas publiés car il est du ressort des provinces de tenir un tel registre et ceux-ci sont couverts par les lois d’accès à l’information à moins que votre entreprise ai une mauvaise note de NIR ou de CVOR. Ne trouvez-vous pas étrange qu’il est possible par quiconque de savoir l’évaluation municipale de votre maison, le montant de votre compte de taxes mais, nous ne pouvons pas savoir sans avoir à remplir des formulaires interminables combien de compagnies de transport et combien de camions elles ont au Québec?

Revenons à nos autocars. Quand j’ai entendu parlé de cette nouvelle par Jacques Plante et que j’ai eu à la commenter, le premier incident qui est venu à mon esprit est la tragédie des Éboulements. Ensuite, celle de l’autobus Greyhound en direction de Montréal l’été dernier. Pour ceux qui voyagent sur l’Interstate 71 entre Louisville et Cincinnati, vous avez surement remarqués la signalisation en bordure de route qui souligne la tragédie d’un autocar qui a aussi fait plusieurs décès à cet endroit.

Est-il plus dangereux de laisser un autocar avec une quarantaine de passagers rouler au dessus des limites permises ou un camion qui transporte de la marchandise? Peut-on laisser la circulation rouler au dessus des limites?

dimanche 13 janvier 2008

Y a juste les fous qui ne changent pas d’idée…


Et par la présente je déclare que je ne suis pas fou….

Malgré les propos que je tenais sur ce blog le 2 février de l’an dernier, je retourne faire une collaboration avec Jacques. Disons que depuis le temps, nous avons eu de nombreuses discussions, de nombreuses rencontres et avons mis nos différents aux poubelles. C’est avec plaisir que je vais me joindre aux « Plante Brothers » et remettre mon grain de sel sur les sujets d’actualité de l’industrie.

Au fil des mois, j’ai aussi solidifié des liens avec de nombreux journalistes de l’industrie du transport et je commenterai la nouvelle quand je serai demandé de le faire. Loin de moi la pensée que je suis journaliste, non, je ne suis qu’un commentateur tout comme je le fais ici depuis novembre 2006.

De plus Jacques me confie une grosse tache, celle de voir à la nouvelle et aux écrits du site LeCamionneur.com. C’est un défi que je souhaite relevé et j’espère que je serai à la hauteur de vos espérances. Sinon, dites-me-le!!!

Selon ce que j’ai compris aussi je devrais être le collaborateur « Over the Road » de l’émission. Et pour reprendre les paroles d’un autre gars bien connu de Saint-Hyacinthe : « S’il vous arrive de me rencontrer, soyez sans gène et criez moi Coffee! Vous me verrez brusquement arrêtez et nous irons prendre une tasse de café! »

Récemment je parlais avec mon ami Toto que je m’ennuyais de la radio et que malheureusement je n’avais pas les moyens de ma passion pour le moment. Je dois un gros merci à J-F et Jacques pour me le permettre de nouveau et ensemble, nous les trouverons les moyens de notre passion commune, celle de bien vous informer, vous divertir et vous écouter.

C’est pour bientôt!

Restez bien branchés sur le web!

vendredi 11 janvier 2008

Limiteur de Vitesse pour les camions et le Projet de Loi 42


Le 21 décembre dernier, le Projet de Loi 42 recevait la sanction royale. Ce qui veut dire que par décret ministériel, les points dans ce projet de loi entreront en vigueur au bon gré de la Ministre ou du successeur de celle-ci. Je garde espoir qu’un jour viendra où les ministres seront nommés pour les compétences que ces personnes ont et non pas pour leur genre afin de plaire à divers groupes de pression.

Lors de ma présence à la Commission particulière en transport et environnement, j’ai reçu pour vous la confirmation que l’implantation obligatoire du limiteur de vitesse pour les camions sera faite quand toutes les provinces canadiennes auront adopté une disposition légale similaire à celle du Québec. Il est maintenant de votre ressort de faire en sorte que les gouvernements de vos provinces ne plient pas aux demandes de l’Alliance Canadienne du Camionnage. Dans le fond, tout ce que l’ACC souhaite c’est d’éliminer la compétition dans le pays et celle qui vient de l’extérieure.

Pour ce qui est du reste du Projet de loi, encore une fois, la mollesse gouvernementale a fait sont travail. En ce qui concerne le taux d’alcool au volant et les amendes qui y sont rattachés, autre que celle-ci ont doublé, il en est encore remit à un juge de donner des sentences bonbons qui sont assez souvent transformées en peine de fin de semaine ou en peine réduite pour bonne conduite. Rien de vraiment sérieux pour les récidivistes en ce sens à moins qu’ils ne tuent en conduisant avec les facultés affaiblis. Mme la Ministre a laissé tomber l’étape du ,05 à ,08 qui, selon moi, n’était qu’une taxe déguisée. Que la loi ai fait passé, comme ailleurs au Canada, le taux à ,05, était une bonne idée.

L’imposition des pneus d’hiver est une bonne mesure, je ne peux comme camionneur m’y opposé. Si un accident mortel causé par un automobiliste téméraire qui perd le contrôle de son véhicule de promenade et qui fait des pirouettes devant un camion, c’est bien. Cependant, la date du 1er avril, je la trouve un peu tardive pour les propriétaires de voitures antiques ou de « Muscle Cars » qui voudraient les sortir au congé de Pâques. Ceci ne s’appliquant qu’aux taxis et aux véhicules de promenade, je pourrai sortir ma moto le 1er mars si la température le permet.

Les cellulaires au volant manque le point complètement car ceci n’inclut pas les appareils de messagerie texte. Si de parlé au téléphone en le tenant dans sa main est une cause d’accident, de lire et de répondre à un message texte l’est encore plus. En terme plus clairs, si votre « Black Berry » ne vous sert pas de téléphone, vous pourrez vous en servir allègrement au volant et prendre le champ ou emboutir un autre véhicule en écrivant ou en lisant un message qui ne peut pas attendre que vous soyez arrêté.

En se qui attrait au permis de conduire par étape, c’est une bonne idée qui peut être mettra un peu de bon sens au nouveaux conducteurs même si ils sont plus âgés que 25 ans. La maturité est possiblement présente mais l’expérience est absente pour ces derniers qui font la demande de leur permis plus tardivement pour des raisons bien personnelles.

Pour les grands abuseurs de vitesse élevée, si le Ministre de la Sécurité Publique mettrait ces culottes et dicterait une tolérance en baisse, et pour les grands délinquants des peines comme nos voisins de l’Ontario, les routes seraient plus sécuritaires.

Et finalement, puisqu’au Québec nous remettons tout au gouvernement car nous ne pouvons pas rien faire par nous même, pourquoi pas demander à ce gouvernement de construire des pistes de drag et d’accélération pour les mordus de la vitesse?

Si nous attendons après eux, les études du BAPE, les comités de protection des grenouilles mouchetés et, comme le dit si bien un animateur de radio que je connais, les groupes de lesbiennes croates unijambistes, ce n’est pas pour demain. Nous attendons encore pour la finition de la 30 depuis plus de 30 ans…