mardi 27 mars 2007

Chassez les marchants du temple!


Vous allez penser, dans quelle direction y s’en va? Le voilà qui tombe dans le « preacher ». Non ne vous inquiétez pas, même si j’ai été baptisé dans une église catholique, que j’ai fais ma première communion et ma confirmation, que j’ai de nombreux dimanches assisté comme servant de messe, il y a des passages tirés des écrits bibliques qui sont applicables dans plusieurs domaines de notre vie. Oui je suis un croyant, je crois dans une puissance supérieure à la mienne, et vous pouvez donner le nom que vous voulez à cette puissance, c’est votre droit légitime.

Quand je vois les maladies qui rongent la population du continent et même ailleurs, car le gazon n’est pas plus vert ailleurs qu’ici, ni le ciel plus bleu. Non je ne parle pas de souveraineté, ni de fédéralisme même renouvelé, ni des débats d’unité canadienne. Je parle d’un cancer encore plus profond. D’un mal qui ronge d’une façon encore plus virulente que la bactérie mangeuse de chair. Ces maladies sont entre les yeux et les cheveux, dans mon cas ce qui en reste de cheveux. D’autres diront c’est entre les deux oreilles.

Bon Catudal! Accouches-tu un jour?

C’est l’ignorance et l’empathie. En mots plus simples : « je le sais pas et je m’en fous ».

Le lien avec le passage biblique du temple quand le Christ a chassé les vendeurs de la maison de son père, je veux faire un rapprochement avec ceux qui écrivent, pensent (?) et votent nos lois. Les lois qui régissent notre industrie. Ceux qui votent et décident de qui auront les gros contrats et les petits. Les temples avec lesquels je veux faire le lien sont les temples de la démocratie, les maisons du peuple, nos parlements. Les vendeurs? Non ce ne sont pas les politiciens. Nous leurs confions le mandat de nous représenter mais, le font-ils? Se souviennent-ils comment défendre les droits des majorités?

Mais qui sont ces vendeurs?

Je ne suis pas un politicien, je ne veux pas être votre conscience non plus. Je ne suis qu’un libre penseur qui prend des tribunes pour vous communiqué des idées, lesquelles je vous demande de penser. Quelques fois rapidement, quelques fois plus en profondeur. Certains penseront que je suis un peu illuminé, et oui je le suis à mes heures. Comme les orateurs de Hyde Park sur leur caisson de bois, je me sers de ces médias pour sonder si je suis le seul avec ces pensées.

Mais enfin, qui sont ces vendeurs?

J’y arrive!

Ma pensée, quand je suis devant le clavier, est souvent désorientée mais, si vous faites l’écoute ou la lecture dans son entier, vous trouverez mon idée dans son intégralité et ce qui pousse mes réflexions.

Les vendeurs que nous devons chasser du temple de la démocratie, se sont les groupes de pression et de lobby. En voulant trop faire dans les accommodements raisonnables, nos élus tombent souvent dans le contraire et nous, la population, encaissons, plions, et pire, lorsque nous sommes dans l’isoloir continuons de faire notre petit X dans la même case que la dernière fois.

Je vous disais que nous élisons les personnes qui nous représentent, il est de notre devoir, sans égard à la couleur politique de la personne, de faire savoir notre mécontentement sur un ou plusieurs points qui seront discutés. De lui faire savoir ce qui nous concerne, ce qui est important pour nous comme entité.

Si je voudrais faire de la politique, je crois je ferais comme André Arthur et me présenté comme indépendant, pas de couleur politique. Ce n’est pas mon intention de le faire, me présenter, mais, je crois que si un indépendant qui a un peu de gros bon sens se présente dans ma circonscription, provinciale ou fédérale, il ou elle aura mon vote.

Trop souvent de par notre travail, il nous est difficile de faire valoir notre voix. Je vais reprendre un vieux dicton : « Si t’es pas content de ton gouvernement et que t’as pas voter, fermes-la! ». J’ai manqué un grand rendez-vous avec l’histoire le 31 octobre 1995. Cette journée qui aurait possiblement changé le cour de l’histoire du pays. En cette journée d’automne, je ne trouvais à 5000km d’une boîte de scrutin. Je me suis promis que ce n’arriverait plus et depuis, je prends le disposition nécessaire pour enregistrer mon choix. Ce n’est pas un droit de voter, c’est un devoir. Du moins, c’est ce qui m’a été enseigné par mes parents et ce que j’ai essayé d’inculqué à mon fils. De cette façon, je peux me plaindre des élus, j’ai voté.

Dans les divers dossiers que notre industrie va connaître au cour des prochaines années, il est important que nous unissions nos voix envers nos élus et leur faire comprendre ce que nous vivons. Et pourquoi pas, demandé à votre député de venir faire un tour avec vous. Votre élu serait alors plus conscientisé sur les temps d’attente au quai de chargement, sur un camion qui ne peut pas aller plus vite même si le client le demande.

Il y a un manque de participation des routiers indépendants et des chauffeurs dans les associations professionnelles. Ce peut être une façon de contrer les lobbys des grands transporteurs. Je n’inclus pas les syndicats car dans le fond, tout ce qui les concernent, c’est de venir prendre votre cotisation et de faire de la pression sur un employeur qui, selon eux, exploite indûment ses travailleurs.

Les trois premiers mots de la constitution de notre voisin du sud sont WE THE PEOPLE, Nous le peuple. Rappelons ces mots à nos élus provinciaux le 26 mars prochain et, quand le temps viendra, à nos élus fédéraux aussi même si nous sommes dans un système parlementaire de style britannique et non une république. Tout compte fait, c’est nos taxes qui font fonctionner ces parlements.

jeudi 15 mars 2007

Routiers et camions Mexicains, les portes du Canada vous sont ouvertes



Depuis plusieurs années, soit depuis la signature de l’ALENA, nos voisins Américains ne voient pas d’un bon œil la sortie de la zone tampon de leur voisin du sud avec leurs camions. Ceux d’entre nous qui allons dans cette zone de 20 miles de la frontière Américano-mexicaine ont vus quel genre de véhicule ils conduisent. Tout ce que les grandes compagnies de transport américaine ne veulent plus et qui n’est pas vendable sur le marché des USA ou du Canada, se retrouve plus au sud. Si vous voulez encore voir des « flatnose » orange de Schneider, rendez-vous dans la région de Laredo ou Brownsville. Je peux vous dire avec certitude que cette compagnie a cessé de les acheter voilà plus de huit ans.

Les autorités Mexicaines devaient rencontrer des obligations de contrôle des routiers, tout comme nous canadiens, afin de pouvoir accéder hors de cette zone tampon. Pour nous au Canada, cette zone qui est à plus de 2500Km de notre frontière sera éliminée et selon mes sources, rien ne les empêchera de venir sur nos routes.

En effet, le projet pilote d’une année du USDOT et du FMCSA comprend cent transporteurs du Mexique mais, qui ne propose aucune limite sur la quantité de camion de ces transporteurs, devrait commencer d’ici soixante jours. Les groupes s’opposant à ce projet vont des Teamsters à l’OOIDA en passant par le Public Citizen Group. Selon des sources à Transport Canada, si ces transporteurs rencontrent les normes, rien ne les empêchera de venir ici.

Les normes sont les mêmes que pour nous tel que le dépistage des drogues, certificat d’assurance valide, des véhicules qui répondent aux normes de sécurité routière du CVSA et un contrôle national. L’ombre actuelle au tableau, selon plusieurs rapports des Teamsters et la déposition que le président international Jim Hoffa a fait au congrès américain.

« Aucune des normes ne sera rencontrées » dit-il. « Je suis convaincu que ni le gouvernement Américain ou le gouvernement Mexicain disposent des ressources requises pour une surveillance agressive et la mise en place d’un programme de contrôle ».

Il n’y a qu’un faible nombre de compagnie Américaine qui ont fait une demande de permis pour que leurs camions entrent au Mexique. Sans vouloir spéculer, nous avons une petite idée des noms. Parmi les autres points qui agacent, les camions du reste de l’Amérique du Nord ne seront pas autorisés d’entrée vers le Mexique avant un minimum de 6 mois, sans compter que suite à ce projet pilote, tous seront admis vers le nord.

Ce qui devrait nous inquiété comme Canadien, c’est l’impact économique de cette ouverture. Les grandes compagnies qui exportent vers le Mexique, pour sauver dans les coûts de fabrication, vont-elles se gêner pour prendre un transporteur Mexicain qui lui aura des coûts d’exploitation plus bas que nous? Tout ce qui les concerne c’est le profit qui reste dans leurs transactions. Pourquoi pensez-vous que plusieurs gros manufacturiers ont profités de l’ALENA pour déménager vers Monterrey?

Je lisais dans une publication de transport que bientôt les camions qui sont canadiens par leur fabrication deviendront sous peu Mexicain. Navistar l’envisage sérieusement, Freightliner a déjà annoncé ses plans pour une usine de $300M et que les camions Sterling y seront assemblés. Si ma mémoire est bonne, l’usine de St-Thomas en Ontario a vécu une coupure de 800 emplois en décembre. Quand la fermeront-ils?

Je demande au dirigeants des grands transporteurs et des associations qui les représentent de même que les associations qui nous représente de faire pression sur les autorités pour que cette folie ne puisse pas aller plus loin et que de nous mettre encore plus de lois et règlements n’est pas la bonne façon de niveler la compétition.

Jean Catudal

mercredi 14 mars 2007

Le plus grand convoi de camions au monde au bénéfice des olympiques spéciaux Québec



Étant bien impliqué comme porte parole de cet événement qui se tiendra le 22 septembre prochain, j'ai le plaisir de vous annoncé que les 20 premiers camionneurs qui s'inscriront d'ici au 31 mars recevront un laissez passer pour le salon Expocam 2007.

Il nous fera plaisir de vous rencontrer lors de ce salon qui se tiendra du 12 au 14 avril prochain dans le grand hall de la Place Bonaventure à Montréal. Surveillez bien les routes du Québec et de l'Amérique du Nord pour notre remorque!

Pour vous inscrire, juste à nous contacter par courriel et nous vous retournerons les formulaires par courriel le plus rapidement possible.

convoi.qc.os@sympatico.ca

Nous vous remercions d'avance pour votre support à cette cause.

Jean Catudal Porte Parole et toute l'Équipe du Convoi

Ma vision des salaires et des revenus pour les chauffeurs et voituriers contractants


Si le projet de loi 115 en Ontario passe la troisième lecture et que d’ici deux ans les propositions de règlement du FMCSA entrent en vigueur pour les enregistreurs de bord, c’est tout le système de paie des routiers professionnels qui devra être passer au peigne fin. J’ai toujours eu pour ligne de pensée que pour un même trajet, une paie égale devrait être versé. Quand un employeur pour qui je travaillais à passer du « hub » au « PC Miler », j’ai approuvé car si un chauffeur qui fait un détour sans raison valable, celui qui a pris le meilleur chemin ne mérite pas un revenu moindre. Cependant, avec tout ce que les associations des transporteurs demandent, j’ai changé ma vision de la chose. Mes expériences de vie et de travail aussi ont fait que ma pensée est quelque peu différente.

Si je reprends les propos de M. Claude Robert, dans son allocution d’acceptation au poste de président de l’Alliance Canadienne du Camionnage, « Il est grand temps que l’industrie prenne sérieusement les règles des heures de service » et dans la même déclaration, M. Robert ajoutait, en parlant des registres des heures en papier qu’ils sont désuets, une farce et sans contrôle. Oui les enregistreurs de bord donneraient une arme de plus aux entreprises, afin de justifier un revenu supplémentaire envers leurs clients qui retiennent inutilement au quai les équipements des compagnies.

Vous savez tous la vieille blague entre nous : « Nous sommes le seul corps professionnel qui risque une amende lorsque nous voulons ou avons besoin de faire du surtemps ». Ma réflexion ne s’arrête pas là, du moins ma nouvelle réflexion avec la venu possible des enregistreurs de bord et la mise en fonction obligatoire du limiteur de vitesse.

Je ne pense pas détenir la réponse mais, en appliquant un peu de logique, je vous fais part de mes questionnements et de mes vues.

Quelle est la partie la plus facile de notre travail.

Par une belle journée, circuler dans les limites de vitesse prescrite sur une belle autoroute. C’est à ce moment que nous encaissons le maximum possible de revenu. Si vous roulez à 65mph, multipliez votre revenu au mile et vous aurez votre salaire de l’heure.

Quelle est la partie la plus laborieuse de notre travail?

Si nous devons circuler dans une région urbaine dans une heure de pointe qui ne semble pas se terminer, dans des conditions météorologique difficiles, en attende au quai de chargement ou de déchargement, aux postes frontaliers pour ceux qui font de l’international.

Est-il normal que pour les moments où nous devons travailler le plus, nous touchions un revenu diminué?

Faites le calcul. Si vous traversez des régions tel que Toronto, Chicago et que pour effectuer une distance de 65 miles, vous mettez deux heures trente, ce qui vous fais une vitesse moyenne de 26mph. Votre revenu est alors deux fois et demie moindre dans des conditions de travail plus exigeantes.

Je ne veux pas faire de syndicalisme. Je reste un libre penseur et un individu qui aime sa liberté de choix dans le domaine qu’il a choisit. De plus en plus, les demandes nouvelles de réglementation dans notre industrie me pousse vers ces réflexions que je vous partage.

Et ensuite, des administrateurs de personnel se demandent pourquoi il y a autant de roulement de chauffeurs dans l’industrie. Sous peine de me répéter, je ne détiens pas toutes les réponses mais, si un individu vient dans notre industrie suite à un recyclage, un changement de carrière ou toute autre raison, cette personne, qui peut avoir travaillé pendant plusieurs années à un taux horaire fixe selon les normes du travail ou une convention collective, en vient vite à la conclusion que nous sommes exploités au plus haut niveau décent.

J’ai appris depuis longtemps que pour le beau travail que je fais comme routier, je ne dois pas regarder le fruit de mon labeur de la sorte. Je dois plutôt le regarder dans son ensemble en additionnant mes revenus dans leur totalité et je me considère chanceux de faire un salaire plus que moyen. Si je considère les avantages, tel que, je peux voir du pays, ne pas avoir un boss qui regarde par-dessus mon épaule tout le temps afin de s’assurer que je fais mes tâches et que je ne perds pas mon temps. Nous sommes rémunérés à forfait. Le principal objectif qui nous est demandé reste que le chargement se rende là où il doit être dans le temps requis et de façon sécuritaire.