lundi 28 mai 2007

L’obligation d’activer le limiteur de vitesse prend de l’ampleur

Depuis la présentation du projet de l’OTA en juillet 2005, le dossier compte de plus en plus de supporteur. Récemment, le Commissaire de l’OPP Julian Fantino c’est prononcé en faveur, la Ministre du Transport Donna Canfield aussi, même que le Premier Ministre Dalton McGuinty aussi a cédé sous la pression médiatique générée, selon un communiqué de presse que l’association a rendu publique sur son site internet. Des élus des partis d’oppositions ont aussi démontrés leurs supports pour ne parler que de la critique en environnement du parti conservateur de l’Ontario Mme Laurie Scott, qui a présentée le « Private Member Bill 115 » en 2006.

L’an dernier lors de la présentation du « Plan d’action québécois 2006-2012 sur les changements climatiques », des données démontre une réduction importante des GES en imposant, par mandat gouvernemental, la mise en fonction du limiteur de vitesse des camions lourds à 105Kmh.

Je dois dire en toute honnêteté que je ne connais pas exactement le nombre de camions dans le parc des véhicules au Québec, mais selon la population et les transporteurs, je suis à penser qu’il est un peu plus petit que le nombre du parc de la province voisine de l’Ontario. Là ou le calcul me porte à une réflexion, à moins que quelqu’un, quelque part à fait une mauvaise entrée sur sa calculatrice et que le total est, par cette erreur, faussé. Comment arrive-t-on avec une réduction des GES plus grande au Québec?

Une réduction totale de 330kt est prévue pour 2012 tandis que nos voisins prévoient 140kt. Même si je soustrais les 82kt que le programme PIEVAL doit aussi réduire, l’Ontario ayant déjà un programme similaire, « Drive Clean » depuis plusieurs années, ce serait encore 248kt de réduction qui est prévue, soit plus de 100kt.

Mais encore aujourd’hui, rien n’est prévu pour les véhicules légers, autre que des incitatifs à réduire la cylindré des prochaines voitures que les citoyens choisiront. Rien pour imposer des inspections annuelles des émissions de CO2 des automobiles, car presque partout ailleurs en Amérique du Nord, pour avoir son certificat d’immatriculation, le propriétaire d’un véhicule doit avoir un certificat d’inspection mécanique. En Ontario, cette inspection inclus la mesure de CO2. Au Québec, on se contente de taxes supplémentaires pour les véhicules avec moteur de plus de 4 litres.

À quand des amendes plus sévères pour la vitesse? Des contraventions émissent pour la pollution autre que celles prévues pour les fumées des échappements de véhicules lourds? Et si je peux me permettre un commentaire, pour la vitesse, pas à 20Kmh au dessus de la limite prescrite. Je proposerais à partir de 5Kmh et une échelle de découragement pour les pieds pesants et les récidivistes. Pourquoi ne serait-ce que les poids lourds qui ferait l’effort? La vitesse et les amendes, ce sera sûrement le sujet d’une autre chronique.

Que pouvons nous faire pour mettre un frein à la question ou, tout le moins, partir un débat en profondeur sur le sujet de l’imposition d’un mandat gouvernemental pour réglementer la vitesse que des camions lourds?

Quelques solutions toutes simples peuvent faire une différence. Nous, voituriers et chauffeurs, devons nous regrouper pour démontrer notre poids. Au Canada, il y a l’APRAC et aux USA l’OOIDA qui sont des voix parlants pour nous. Plus ces associations professionnelles seront grandes, plus elles nous représenteront. Présentement, j’en conviens, l’association canadienne a fortement de besoin de notre appui afin de bien nous représenter.

Vous devez aussi sensibiliser vos députés. Faites savoir et comprendre les impacts que ces obligations gouvernementales supplémentaires pourraient avoir sur votre entreprise, votre revenu commercial ou votre salaire. Vous pouvez trouver dans les « Liens utiles » de la marge de droite, les chemins d’accès pour les gouvernements du Canada, du Québec, de l’Ontario et les sites des Premier Ministres.

Je vous invite à relire certains de mes blogs, et même envoyer les liens à vos élus.

Mars 2007 : « Ma vision des salaires et des revenus pour les chauffeurs et voituriers contractants »

Novembre 2006 : « Vous êtes pas tannés de mourir bande de caves? C’est assez! »

Si certains membres influant de l’industrie du transport désire niveler les normes en imposant pour tous l’obligation d’avoir un limiteur de vitesse actif sur des camions plus récents que 1995, comme en Europe, c’est le modèle européen complet qui devra être mis en place. Ceci inclus le mode de rémunération des chauffeurs.

De vouloir forcer tout le monde à opérer de la même façon, par des demandes de modifications aux lois, c’est un peu comme demander aux gouvernements de revenir vers une réglementation du transport routier de marchandises. Au lieu de réglementer les permis, c’est réglementer la façon d’opérer. La déréglementation devait laisser la libre concurrence faire son œuvre dans l’industrie, abolir les obstacles territoriaux et éliminer les multiples permis.

Il serait bon de se souvenir que les économies du Canada et des USA sont des économies basées sur la libre entreprise. Le choix d’un entrepreneur de permettre que son ou ses véhicules de rouler à une vitesse plutôt qu’une autre, doit rester une décision d’entreprise et non pas une loi de plus à laquelle nous devrons nous conformer. Si ma mémoire n’est pas défaillante, c’est la raison même du code de la sécurité routière.

Jean Catudal

samedi 12 mai 2007

Un beau Volvo!


Ce samedi matin, lors d’un arrêt de fuel à Lake Station, j’ai vu ce camion. Un Volvo avec une couchette de 120’’, ça traîne pas les truck stops. Je me demandais même si j’étais le seul qui a eu cette idée de prendre un camion sans couchette, faire allonger l’empattement et mettre dessus un « Custom Sleeper ». J’ai eu ma réponse. Pour être franc avec vous, l’an dernier au MATS de Louisville j’avais vu dans le stationnement un tracteur de la compagnie Fedex qui avait sensiblement la même configuration.

Sauf que ce matin, le propriétaire de ce camion était présent et il a bien voulu répondre à de mes questions. Le sympathique Donald Beukman m’en a même donné un peu plus. Nous avons discuté presque 45 minutes dehors, tout en profitant des doux rayons du soleil.

Je n’ai malheureusement pas visité l’intérieur, Madame Dale Beukman, qui est aussi sa co-chauffeur, était dans sa période de repos. Je peux vous dire cependant le genre d'équipement à l’intérieur. Réfrigérateur congélateur, lavabo, table, couchettes doubles, toilette et douche et du rangement pour de long séjours sur la route.

DD Haulit, de la Floride est a contrat pour Clark Transfert et fait du déplacement de spectacle. Ils sont souvent sur la route pour des mois et en arrêt pour des jours durant.

Coté camion, c’est un « daycab » avec un empattement de 274pouces, moteur Cummins ISX, 18 vitesses automatique, génératrice de 8Kw avec controle électronique, batteries marine à décharge profonde, le tout surmonté d’une couchette de 120pouces par 96 de ICT d’Indiana. Vous conviendrez avec mon que Dale et Don en sont bien fier.

Oui vous avez 2 autres questions qui vous brûlent la langue, Ce camion pèse 25,000lbs. Vous pourriez vous en faire monté un semblable par S+S Volvo de Lima Ohio pour la modique somme de $185000, incluant la garantie prolongée d’un bout à l’autre.

Mais y est beau...

jeudi 10 mai 2007

J’ai à faire des amendes honorables


Il y a un an, j’arrivais en ondes sur Sport Plus 172 la tête pleine d’idée, des sujets controversés, le tout mélanger avec un peu de tempérament rebelle et aucune expérience radio. En plus de vouloir informer les professionnels de la route, je commentais sur les divers sujets de notre industrie. Je dois admettre que j’ai souvent joué sur les limites et que je les ai quelques fois dépassées.

Je n’ai jamais voulu pointer du doigt les individus personnellement mais les fonctions que ces personnes occupent et j’ai fréquemment émis des propos forts sur des dossiers qui me tiennent à cœur. Ces mêmes dossiers sont aussi des dossiers que plusieurs voituriers propriétaires et propriétaires de petites flottes aimeraient voir débattre plus ouvertement, malgré le manque d’organismes qui les représentent.

Je sais que j’ai émit mes propos un peu comme un tireur fou et non pas comme un tireur d’élite. Je mets ceci sur le compte du manque d’expérience. J’ai appris de mes erreurs et sans pour autant vouloir arrêter de défendre, ce que plusieurs dans notre industrie trouvent inacceptable. J’ai appris à modéré mes propos et faire passer mon message différemment. Nous devons tous ensemble nous défendre contre les pressions externe à notre industrie pour que nous puissions survivre et continuer de servir la population qui dépend de notre professionnalisme sur la route. Ceci afin qu’au moment où le consommateur veux acquérir un bien, que celui-ci soit dans les rayons du magasin, que ce consommateur a vu dans la circulaire publicitaire, qu’un camion à livré à l’organisation de distribution parce qu’un autre camion a livrer l’encre et le papier sur lequel cette circulaire est imprimée.

Le slogan de l’association du camionnage du Québec, « si vous l’avez, c’est qu’un camion l’a livré » s’applique pour tout ou presque. Même les groupes qui poussent pour une plus grande utilisation de l’intermodal, ne peuvent dénier que le rail et les voies maritimes ne passent pas partout.

Pour les individus, qu’au fil des mois, j’ai froissés dans mes propos, je vous fais amende honorable et comme je l’écrivais ci-dessus, je mettrai un peu plus de modération tout en gardant l’objectif d’informer les femmes et les hommes qui font rouler le moteur de notre économie.

Jean Catudal

mardi 8 mai 2007

L’usage des ceintures de sécurité en Amérique du Nord


La radio m’apporte quelques fois des sujets intéressants et me pousse à rechercher des données qui sont des plus farfelues ou encore assez intéressantes. Étant en arrêt dans un relais routier qui supporte ma connexion internet, j’ai fait ce matin une petite recherche suite a un appelant qui en parlait et des contraventions que des usagers de la route avaient sans ceinture. Je n’ai pas bien saisi où mais voici une petite statistique qui vient de Wikipedia.

En Janvier de 2007, tous les états américains ont une loi pour le port de la ceinture de sécurité sauf une, le New Hampshire. Cet état demande que les passagers de moins de 18 ans soient attachés et les annonces sur la route le disent bien : « Under 18, commun sense for all » (Pour les moins de 18 ans, le bon sens pour tous).

25 états et le District of Columbia en ont fait une offense primaire. C'est-à-dire qu’un agent de la paix peut vous immobiliser et donner une contravention parce que vous ne portez pas votre ceinture. Les autres, c’est une offense secondaire et si vous enfreignez une autre disposition du code de la route de l’état, vous pourrez avoir une contravention pour la ceinture si l’agent le remarque.

Au Canada, toutes les provinces ont une loi qui oblige le port de la ceinture mais seulement au Québec il est spécifié que tout occupant du véhicule doit être attaché, donc, pas plus de monde dans l’auto que le nombre de ceinture.

Personnellement, j’encourage l’usage de la ceinture même si j’ai des manques de temps en temps.

Jean Catudal

Sources

Wikipedia
http://en.wikipedia.org/wiki/Seat_belt_legislation#United_States
Conseil Canadien de la sécurité
http://www.safety-council.org/CCS/nouvelles/pc/2006/pres-jan.html
US DOT « Click It or Ticket »
http://www.nhtsa.dot.gov/people/injury/airbags/buckleplan/mayplanner2003/clickit.html

dimanche 6 mai 2007

Fumeur ou Non-fumeur?




Lorsque la nouvelle est sortie en Mai 2006, j’en avais parlé dans le cadre des nouvelles de camionnage et salué la clarification que David Bradley de l’OTA avait apportée sur les lois provinciales sur les espaces non-fumeurs.

Si vous travaillez pour un transporteur qui est sous une charte provinciale, vous êtes sous le coup des dispositions provinciales et vous ne pouvez pas fumer dans votre espace de travail. Si la compagnie qui vous engage est une compagnie à charte fédérale, la description des espaces de travail et de celles qui sont sans fumée n’inclus pas les véhicules et vous avez le droit de fumer dans votre camion.

De même que si vous êtes propriétaire opérant, vous ne perdez pas votre droit de tranquillement griller votre produit de tabac dans votre véhicule.

Il n’est pas spécifié qu’une entreprise puisse l’interdire.

Source Ontario Trucking Association, Press Release

http://ontruck.org/news/releases/2006/prel_2006_05_31_171005_rt.php3


mercredi 2 mai 2007

Nos troupes ont besoin de notre support


En novembre dernier, j’avais préparé un clip sonore durant l’émission Entre les 2 lignes que je co-animais à l’époque. Quelques jours avant, mon père, qui est un vétéran de la 2e guerre mondiale, en avait fait l’écoute et m’avait aussi demandé de lui enregistrer sur un CD pour le présenter à une réunion de la Légion. Il a eu beaucoup de bons mots qu’il m’a transmit par la suite.

Étant moi-même un ancien cadet de l’armée, #2757 des Fusillers Mont-Royal, j’ai eu l’ambition de poursuivre une carrière dans les forces. Malheureusement, les officiers recruteurs de l’époque en avaient décidé autrement et je suis resté dans le civil.

J’ai depuis septembre 2001, sur mon camion, eu j’ai mes rubans jaunes. Avec les années, le jaune avait quelque peu pâlit et les rubans rendus blancs se confondaient avec le camion. Lors d’un arrêt au Irving de Cornwall, j’ai vu sur le comptoir des rubans rouges avec le drapeau Canadien dessus et la mention « Support our troops ». Les profits des ventes vont pour des biens que nos militaires ont grandement de besoin.

J’ai souvent dis que, même si nous ne sommes pas d’accord avec les décisions prisent par nos élus pour envoyer les troupes Canadiennes dans quelques conflits que se soit, ces hommes et ces femmes méritent notre support aujourd’hui et à leur retour.

Si vous vous sentez la plume facile ou simplement pour leur envoyer un mot d’encouragement, je vous donne l’adresse internet pour leurs transmettre vos bons mots d’encouragement.

http://www.forces.gc.ca/site/community/messageboard/message_add_f.asp

Jean Catudal

mardi 1 mai 2007

Camions et chauffeurs Mexicains, 2e partie


Pendant que nos voisins du sud se demandent comment arrêter un flot de camions incertains provenant du sud de leur frontière, nous nous demandons ce qui pourrait arriver si nous perdions cette zone tampon qu’est les Etats-Unis. Comme je l’écrivais précédemment, ma vision est orientée vers l’impact économique que le débordement des camions et des routiers dont les talents et les registres sont non vérifiable.

Dans toute cette question de permettre aux camions en provenance du Mexique de circuler librement hors de la zone tampon de la frontière sud des EU, une crainte émane des transporteurs Mexicain. En 2001, le gouvernement du Mexique a été pétitionné par le groupe CANACAR. Ce groupe semble être l’équivalent de notre Alliance Canadienne du Camionnage ou de l’American Trucking Association. CANACAR, en 2001, avait demandé au Sénat du Mexique de canceller les provisions dans l’ALENA concernant le transport routier, tel que rapporté dans la revue « Land Line ». Aujourd’hui encore, CANACAR ne trouve aucun avantage à l’ouverture de la frontière.

Lors de sa rencontre avec le Sénat Mexicain, le président du groupe, Tirso Martinez Angheben, exprimait les points suivant pour mettre un terme au projet pilote des Américains.

  • Les prix du transport au Mexique sont inférieurs que ceux aux Etats-Unis
  • Ceci va causer une hausse des prix
  • N’accéléra pas le passage aux douanes
  • Générera une pression à la hausse sur les salaires versés aux chauffeurs Mexicains, ce qui en retour haussera le prix des mouvements domestiques
  • Le gouvernement Mexicain ne possède pas les ressources ni les infrastructures afin de superviser l’entrée des transporteurs Américains et ainsi prévenir des compagnies étrangères d’effectuer des mouvements domestiques réservés aux nationaux Mexicain

N’avons-nous pas les mêmes interrogations mais, en sens inverse?

  • Les prix du transport au Canada sont supérieurs que ceux au Mexique
  • Ceci va causer une baisse des prix
  • N’acèrera pas le passage aux douanes
  • Générera une pression à la baisse sur les salaires versés aux chauffeurs Canadiens
  • Le gouvernement Canadien possède-il les ressources et les infrastructures afin de superviser l’entrée des transporteurs étrangers et ainsi prévenir que ces compagnies étrangères d’effectuent des mouvements domestiques réservés aux citoyens Canadiens?

Ce sont des points de discussion que les associations représentants les transporteurs, les voituriers indépendants, les chauffeurs devraient prendre le temps de discuter à une même table et mesurer l’impact de l’entrée Mexicaine sur notre industrie ici dans notre grand pays.

Jean Catudal