mardi 1 mai 2007

Camions et chauffeurs Mexicains, 2e partie


Pendant que nos voisins du sud se demandent comment arrêter un flot de camions incertains provenant du sud de leur frontière, nous nous demandons ce qui pourrait arriver si nous perdions cette zone tampon qu’est les Etats-Unis. Comme je l’écrivais précédemment, ma vision est orientée vers l’impact économique que le débordement des camions et des routiers dont les talents et les registres sont non vérifiable.

Dans toute cette question de permettre aux camions en provenance du Mexique de circuler librement hors de la zone tampon de la frontière sud des EU, une crainte émane des transporteurs Mexicain. En 2001, le gouvernement du Mexique a été pétitionné par le groupe CANACAR. Ce groupe semble être l’équivalent de notre Alliance Canadienne du Camionnage ou de l’American Trucking Association. CANACAR, en 2001, avait demandé au Sénat du Mexique de canceller les provisions dans l’ALENA concernant le transport routier, tel que rapporté dans la revue « Land Line ». Aujourd’hui encore, CANACAR ne trouve aucun avantage à l’ouverture de la frontière.

Lors de sa rencontre avec le Sénat Mexicain, le président du groupe, Tirso Martinez Angheben, exprimait les points suivant pour mettre un terme au projet pilote des Américains.

  • Les prix du transport au Mexique sont inférieurs que ceux aux Etats-Unis
  • Ceci va causer une hausse des prix
  • N’accéléra pas le passage aux douanes
  • Générera une pression à la hausse sur les salaires versés aux chauffeurs Mexicains, ce qui en retour haussera le prix des mouvements domestiques
  • Le gouvernement Mexicain ne possède pas les ressources ni les infrastructures afin de superviser l’entrée des transporteurs Américains et ainsi prévenir des compagnies étrangères d’effectuer des mouvements domestiques réservés aux nationaux Mexicain

N’avons-nous pas les mêmes interrogations mais, en sens inverse?

  • Les prix du transport au Canada sont supérieurs que ceux au Mexique
  • Ceci va causer une baisse des prix
  • N’acèrera pas le passage aux douanes
  • Générera une pression à la baisse sur les salaires versés aux chauffeurs Canadiens
  • Le gouvernement Canadien possède-il les ressources et les infrastructures afin de superviser l’entrée des transporteurs étrangers et ainsi prévenir que ces compagnies étrangères d’effectuent des mouvements domestiques réservés aux citoyens Canadiens?

Ce sont des points de discussion que les associations représentants les transporteurs, les voituriers indépendants, les chauffeurs devraient prendre le temps de discuter à une même table et mesurer l’impact de l’entrée Mexicaine sur notre industrie ici dans notre grand pays.

Jean Catudal

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