samedi 29 décembre 2007

Bonne Année 2008

Avec mes vœux de la Noël je vous donnais une petite revue de l’an 2007. Plusieurs prennent ce temps de l’année pour regarder les 365 derniers jours et les 366 à venir, 2008 étant une année bissextile.

A ce point il serait fous de croire que les coûts du carburant, qui ont dépassés les marques des $3.25us et du dollar pour un litre de cette précieuse huile, vont redescendre prochainement mais je crois que nous verrons une certaine stabilité dans les prochains mois qui permettront de souffler un peu. N’ayant pas de boule de cristal à ma portée, je me fie à mes impressions. L’an 2008 nous réservera des surprises. Nous verrons possiblement des alliances des plus bizarre parmi des transporteurs ou des fermetures encore plus surprenantes. La bataille pour l’implantation obligatoire des limiteurs de vitesse pour tout les camions sera au premier plan et nous tous avons de besoin, plus que jamais, d’une voix forte pour nous représenter aux divers paliers de gouvernements. Ces gouvernements doivent savoir que nous sommes plus de voituriers propriétaires qu’il y a de transporteurs au pays.

Plusieurs lois dans plusieurs juridictions nous empêches de faire des moyens de pressions mais, j’ai une suggestion à vous faire. Pourquoi ne pas prendre l’habitude de rouler légalement? C’est la seule façon de démontrer à tous que les lois et règlements que nous devons faire face à chaque jour mettent un fardeau de plus en plus grandissant sur nos opérations. Si nous continuons de cacher les faits, comment pouvons-nous les démontrer?

Je vous partage un secret bien gardé. Restez informés. Tout document public est disponible en ligne. Rester en avant de la balle est la seule façon de réussir dans notre industrie que nous chérissons tant.

Sur ce, je vous souhaite une bonne route et une année en toute sécurité

samedi 22 décembre 2007

Joyeux Noël à tous


Nous arrivons au temps de l’année que plusieurs dans notre industrie profitent pour faire une pause bien méritée. Cependant, certains seront encore sur la route pour la période des fêtes au complet. Plusieurs de nous aussi en profitons pour prendre le temps de faire le point dans notre entreprise, dans notre carrière et préparer des résolutions pour la nouvelle année qui est au prochain carrefour.

2007 en a surpris plusieurs. Le gallon US de diesel qui est au dessus des $3.25, le litre pour le même carburant au Canada au dessus du dollar, l’état des infrastructures routières en général, le ralentissement manufacturier, et des gouvernements qui nous disent que tout va bien! Je ne plongerais pas dans un débat politique mais je crois de plus en plus que les élus ne vivent pas sur la même planète que nous, particulièrement au Québec.

Assez de pessimisme, passons plutôt au positif de la dernière année. Un vent de solidarité commence à souffler parmi les petits exploitants et les chauffeurs professionnels. Les associations qui les regroupent comptent de plus en plus de membres. Nous avons vu au Québec le début d’une belle activité pour tous et nos familles avec le Convoi. Les vrais professionnels de la route que nous sommes se démarquent de plus en plus par la courtoisie, le respect, la communication. Cette communication n’est pas qu’entre nous mais aussi avec le grand public. Plusieurs médias ne le voit pas de le sorte quand des sondages bidons et manipulés pour faire vendre des journaux nous montrent comme des nuisances sur la route. Par notre dévouement, nous pouvons transmettre notre passion pour notre profession et ainsi nous faire respecter par la population. De plus en plus de gens comprennent que sans camions, l’économie s’arrête et que si les restrictions sont de plus en plus grandes, ce sont les coûts de biens de consommation qui vont en souffrir.

Profitons de ce temps d’arrêt pour continuer le travail de rapprochement avec les autres usagers et parmi nous. Les prochaines années seront sûrement des plus agréables pour tous.

lundi 10 décembre 2007

Nos voix francophones pour les routiers sur XM s’éteignent

Suite aux événements de vendredi le 7 décembre dernier, je suis certain que vos décision sont prises et que plusieurs vont canceller leurs abonnements avec XM. Personnellement, je suis un délinquant des premières années qui est encore avec un abonnement Américain. Je pensais sérieusement de faire passer mon adhésion de notre côté de la frontière et de sacrifier quelques stations de Talk Radio que j’affectionne et qui ne sont pas sur le réseau canadien. J’ai changé d’idée.

En français, nous sommes limités à une seule station de radio parlée en français sur le réseau de XM et nous venons de perdre nos voix sur cette radio. Sans savoir si les professionnels de la route au Canada francophone sont la majorité des auditeurs, car selon XM USA les routiers sont la majorité de la clientèle pour eux et certains faits par le passé me laisse un doute sérieux sur la pression que l’équipe de Québec a réellement mise sur Toronto.

Quand certains lobbys du transport au Canada peuvent réussir à pousser des gouvernements d’adopter la limitation de la vitesse aux petits entrepreneurs par des obligations et des lois, ces même lobbys peuvent-ils faire sortir des ondes des animateurs qui, par leurs propos, ont réussit d’unifier la pensée de plusieurs professionnels de la route et de petits entrepreneurs?

Je pose la question car des animateurs du 172, les seuls qui ont réellement pris une position ferme sur l’obligation de limiter nos camions seront les agneaux du sacrifice. Vous avez aussi votre mot à dire et je vous invite fortement à le faire. Pas via le service à la clientèle mais directement au bureau chef de Toronto. Voici les numéros de téléphone et de fax. Tout comme à la Ministre Boulet, faites valoir vos droits de recevoir dans votre langue des segments de radio parlée qui vous informent avec une vision pour et par les camionneurs.

XM Satellite Radio Canada
Tél : 416-921-1808
Fax : 416-921-0405

En attendant pour ceux qui comprennent la langue de Shakespeare, en soirée de 19:00 à 20:00 l’OOIDA vous offre sur le canal 171 des nouvelles de l’industrie sans le biais politique et des gros joueurs de l’industrie. Les lundis de 9:00 à 9:30, toujours sur le même canal, Dave Nemo reçoit Joanne Ritchie de l’APRAC pour les informations canadiennes.

(Entre le temps que j’ai écris ces lignes et le temps de la publication sur ce blog, plusieurs choses sont arrivées.)

mardi 4 décembre 2007

Présentation en Commission Parlementaire

Vendredi le 30 novembre dernier, l’APRAC était à la Commission Parlementaire du Transport et de l’Environnement pour vous représenter. Votre humble serviteur ayant été choisi pour faire la présentation, j’ai su être le plus communicatif que possible de vos craintes envers les instances du gouvernement. L’APRAC c’est fait des alliés lors de cette intervention à l’Assemblée Nationale. Je vous invite à suivre les liens ci-dessous pour vous en faire une idée. Je vous ferais mes commentaires dans les prochains jours. Des liens pour voir les présentations de la Fraternité des Contrôleurs Routiers et de l’ACQ sont aussi disponibles.

Pour visionner la présentation de l’APRAC
http://diffusion.assnat.qc.ca/video/cte/cte200711301221.wmv

Pour visionner la présentation des Contrôleurs Routiers
http://diffusion.assnat.qc.ca/video/cte/cte200711291709.wmv

Pour visionner la présentation de l’ACQ
http://diffusion.assnat.qc.ca/video/cte/cte200711291556.wmv

Nous en reparlerons bientôt!

samedi 1 décembre 2007

Calcul des Gaz à Effet de Serre (GES)

Si vous faites un retour en arrière sur mon blog au mois de mai, je vous partageais de certaines appréhensions sur le calcul de nos fonctionnaires du Québec qui ont fait l’étude de la réduction possible des GES. Voir : http://blogcoffee.blogspot.com/2007/05/lobligation-dactiver-le-limiteur-de.html

Je suis tombé aujourd’hui sur un rapport de Statistiques Canada sur le parc automobile canadien. Les chiffres me laisse encore plus en questionnement sur leur calcul et ils devraient en faire autant pour vous.

Le Plan Vert 2006-2012 du Québec prévoit pour les véhicules lourds une réduction de 330kt en réduisant à 105Km/h les camions lourds. Je me demandais comment quand nos voisins de l’Ontario arrivent avec 140kt.

Si le parc des véhicules de l’Ontario compte 7,130,694 véhicules incluant 211,779 véhicules de plus de 4,5tonnes, comment avec notre parc de véhicules de 4,471,723 véhicules incluant 98,320 des ces même véhicules de plus de 4,5tonnes au double de la réduction de GES?

Je vous suggère de poser la question aux Ministres concernés…

Source :
http://www.statcan.ca/francais/freepub/53-223-XIF/53-223-XIF2006000.pdf

Grève! Faire ou ne pas faire?

Drôle de question en titre. Personnellement, je n’ai jamais été en faveur de ce moyen de pression et principalement quand le transport interprovincial et international est régit par les lois canadiennes du travail. Les seuls perdants, se sont les routiers et les petits entrepreneurs. Si je reprends le sujet que mon ami Jacques Plante a lancé cette semaine durant son émission, c’est simplement parce que le temps m’a empêché d’émettre mon opinion sur le sujet.

Dans le cadre de son émission, Jacques a aussi fait connaître les points de la loi 130 qui limitent les moyens de pression que les routiers pourraient utilisés suite à des blocus qui ont été faits dans le passé. Nos gouvernements étant des administrations réactives, ils ont répondus par des lois aux demandes des camionneurs qui avaient un raz le bol envers les donneurs d’ouvrage vers la fin des années 90.

Que nous reste-il?

Plusieurs seraient tentés de répondre : « Rien! »

Non, il nous reste une arme redoutable, et nous l’utilisons contre nos demandes à chaque jour. Si nous appliquons le proverbe « La plume est plus puissante que l’épée », nous avons tous une plume, une règle et un registre des heures. La meilleure façon de battre le système, que nous trichons avec la piètre excuse que nous ne faisons pas de revenus, est de suivre le système à la lettre. Comment pouvons-nous prouver notre point en continuant d’être créatifs dans nos rapports et suer à un point de contrôle routier qui tarde à donner le feu vert.

À mon opinion, la meilleure façon de faire valoir nos revendications, c’est de les démontrés. Aucune administration, publique ou privée, ne peut pas croire ce qu’elle ne voit pas.

Un autre proverbe pour vous « Les écrits restent, les paroles s’envolent ». Nous pouvons nous plaindre de notre sort à Pierre, Jean, Jacques, mais si nous n’avons rien pour appuyer nos dires, ce ne sont que des paroles en l’air. En passant à l’action et avec un peu de zèle, nous avons la possibilité de ralentir l’économie, sans la mettre par terre et ceci, sans enfreindre aucune loi, sans risquer aucune amende. Cependant, il y a un autre coté de la médaille. Nous devons livrer la marchandise. Si la tromperie de registre est faite pour couvrir un arrêt prolongé devant un café avec des amis plutôt que de couvrir des incidents de parcours qui sont hors de notre contrôle, assumez la conséquence de vos actions. C’est la base même du professionnalisme dans tous les corps de métier. Si les demandes du client sont impossible, c’est à vous de le dire au départ.

J’ai déjà dis à un répartiteur que mon travail est de rendre les expéditions du point A au point B, de façon légale et sécuritaire. Nous ne sommes pas les réparateurs d’erreurs. Nous avons assez de pallier aux imprévus de la route. Le premier qui sera blâmé sera le routier.

Et si nous prenions tous la résolution pour l’année 2008 de faire changer les choses en les faisant comme elles doivent être faites?

vendredi 23 novembre 2007

Membres de la Commission Parlementaire des Transports et Environnement

Maintenant que nous en savons un peu plus sur le déroulement des projets de loi, il nous reste des devoirs à faire pour aider notre cause. Vous trouverez ci-dessous la liste des membres de la Commission Parlementaire des Transports et Environnement. Ces personnes sont celles qui vont décider des amendements au Projet de loi 42 que la Ministre Boulet a déposé le 14 novembre dernier.

Ce que je vous suggère c’est de leur écrire dans vos mots, tout en restant polis et courtois, et leur faire savoir l’impact que de limiter la vitesse de votre camion à 105Km/h dans des zones où les limites sont de beaucoup supérieures à la limite prescrite.

Il est aussi de votre droit, surtout si vous demeurez ou si vous avez votre place d’affaire dans la circonscription électorale de l’un d’eux. Votre voix aura encore plus de poids. Ce sont des politiciens et des votes sont importants pour eux.

Voici quelques exemples de sujets.

Votre qualité de vie

Que ce soit les pertes possibles de revenus pour votre entreprise
Les pertes de temps de repos au retour afin de rester alerte et conduire d’une façon sécuritaire
Le temps supplémentaire que vous devrez rester sur la route afin de compenser pour les pertes de revenus

Pour les transporteurs de petites ou de moyenne taille

L’impact sur le tonnage des biens que vous pourrez transporter si vos camions sont plus lents dans les zones rapides, les 2 voyages par années par camions qui seront requis en plus pourraient se traduire par une augmentation de votre flotte, de votre personnel pour arriver aux mêmes revenus
L’industrie étant en pénurie de main-d’œuvre qualifiée, l’impact sur le recrutement pour vous.

L’impact majeur que je perçois se fera sentir pour les entrepreneurs qui transportent énormément des produits alimentaires en provenance de la côte ouest américaine.

Voici la liste des Membres de la Commission

Président

Lawrence S. Bergman PLQ
Député de D’Arcy-McGee
Téléphone : 514 488-7028
Télécopieur : 514 488-1713
lbergman-dmg@assnat.qc.ca

Vice-Président

Jean Domingue ADQ
Tél. sans frais : 1 866 875-0303
Télécopieur : 418 895-6351
Député de Bellechasse
jdomingue-bell@assnat.qc.ca

Membres représentants le PLQ

Johanne Gonthier
Députée de Mégantic-Compton
Tél. sans frais : 1 800 567-3523
Télécopieur : 819 583-0926
jgonthier-meco@assnat.qc.ca

François Ouimet
Député de Marquette et adjoint parlementaire du Ministre des Transports
Téléphone : 514 634-9720
Télécopieur : 514 634-1653
fouimet-marq@assnat.qc.ca

Pierre Reid
Député d’Orford
Téléphone : 819 847-3911
Télécopieur : 819 847-4099
preid-orfo@assnat.qc.ca

Gerry Skalavounos
Député de Laurier-Dorion
Téléphone : 514 273-1412
Télécopieur : 514 273-3150
gsklavounos-lado@assnat.qc.ca

Membres représentants l’ADQ

Jean Damphousse
Député de Maskinongé
Téléphone : 819 228-9722
Télécopieur : 819 228-0040
jdamphousse-mask@assnat.qc.ca

Simon-Pierre Diamond
Député de Marguerite-D’Youville
Téléphone : 450 641-2748
Télécopieur : 450 641-0689
spdiamond-mayo@assnat.qc.ca

Pierre Gingras
Député de Blainville et Critique officiel en Transport
Téléphone : 450 430-8086
Télécopieur : 450 430-9795
pgingras-blai@assnat.qc.ca

Membres représentants le PQ

Camil Bouchard
Député de Vachon
Téléphone : 450 676-5086
Télécopieur : 450 676-0709
camilbouchard-vach@assnat.qc.ca

Serge Deslières
Député de Beauharnois et Critique officiel en Transport
Téléphone : 450 429-3102
Télécopieur : 450 225-1505
sdeslieres-beau@assnat.qc.ca

Luc Ferland
Député de d’Ungava
Tél. sans frais : 1 800 463-7122
Télécopieur : 418 748-3255
lferland-unga@assnat.qc.ca

dimanche 18 novembre 2007

Limiteur de vitesse pour le chauffeur de la Ministre?


Dans tout le débat sur la question, tant en Ontario qu’au Québec, l’Association Canadienne du Transport d’Entreprise émettait l’idée d’imposer la mise en fonction du limiteur de vitesse pour les entreprises de transport qui ont des dossiers de délinquance répétée en excès de vitesse.

À la lueur de la filature de l’équipe du Journal de Montréal, la population du Québec devrait demander que la limousine de la Ministre soit équipée d’un tel dispositif. J’ai discuté à plusieurs reprises avec des gens en sécurité et des propriétaires d’entreprise de transport, tous sont presque unanimes de dire qu’un chauffeur qui a des habitudes de conduite ne les change pas nécessairement selon la circonstance. Même les statistiques de la SAAQ, donnés par les critiques en transport des partis d’opposition, le démontrent que les chauffeurs les plus récidivistes sont ceux qui ont les dossiers de conduite les plus chargés d’infractions au code de la route.

Lors des représentations faites au Cabinet de la Ministre, ce point avait été démontré que les automobilistes impatients ont peu de réserve pour dépasser les poids lourds par la droite avant que ceux-ci ne reprennent leur voie de circulation après une manœuvre de dépassement. S’il vous plait Madame la Ministre, réveillez-vous! Vous auriez eu un siège en première loge sur la véracité de nos propos. Encore plus, vous avez été chanceuse que le routier n’a fait pas sa manœuvre de retour dans la voie de droite alors que votre voiture était dans son angle mort…

À la suite des infractions notées par le journaliste du JdeM, Monsieur le Chauffeur de la Ministre, aurait vu son permis de conduire sur le bord de la suspension avec des amendes de 715$ et 10 points à son dossier. Et dire que si un routier a plus de 2 contraventions dans une année, il risque d’avoir de la difficulté à se trouver un emploi.

Madame la Ministre a déclaré qu’elle sommeillait lors de cet événement.

Voir article sur Canoë
http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/archives/2007/11/20071117-063902.html?14290a715a5b4bdbbf90eb7d1982ac04

jeudi 15 novembre 2007

Que nous réserve la suite?

Je vous invite à visionner les conférences de presse sur le dépôt du Projet de Loi 42 et par la suite de vous en faire une idée. Nous pourrons repartir le débat par la suite sur l’ensemble de ce projet de loi.

Conférence de presse de la Ministre Boulet
http://diffusion.assnat.qc.ca/video/CONF/CONF20071114JB.wmv

Conférence de presse du critique en transport de l’opposition officielle Pierre Gingras, et de la critique sur la sécurité publique Sylvie Roy
http://diffusion.assnat.qc.ca/video/CONF/CONF20071114PG.wmv

Conférence de presse du critique en transport du Parti Québécois Serge Deslières
http://diffusion.assnat.qc.ca/video/CONF/CONF20071114SD.wmv

Avant toute chose, les commentaires que j’énonce ici représentent ma vision du projet de loi 42 et non pas celle d’aucun groupe.

Tout comme le critique de l’ADQ, M. Pierre Gingras, le disait lui-même : « Le gouvernement a de la difficulté à appliquer les lois actuelles. C'est facile peut-être d'adopter des nouvelles lois, mais de les faire respecter, c'est drôlement plus difficile. »

À une question posée par un journaliste sur une hausse de la limite de vitesse sur les autoroutes, autant Mme Roy que M. Gingras nous permettent une lueur d’espoir

« Mme Roy: Vous savez, c'est tellement bien ancré dans la population, là, cette idée qu'on peut aller au-delà de 100, là, qu'au moment où j'étais avocate, là, il y avait des personnes qui étaient condamnées pour avoir conduit à 120 Km/h, admettons, puis ils arrivaient devant le juge puis ils disaient... pour leur défense, ils disaient: Non, non, M. le juge, je n'allais pas à 120, j'allais à 105. Ça fait que finalement ils faisaient un aveu qu'ils pensaient les disculperait, mais... Le monde ne comprennent pas que c'est 100, puis ça, c'est une campagne de prévention, puis ce sont des policiers qui doivent émettre des billets de contravention. Il faut se loger, dans un État de droit, à une enseigne: ou on permet 120 puis on met des pancartes en conséquence ou c'est 100 puis on fait appliquer la loi. »

« M. Gingras: Il faut que la limite de vitesse... Si vous le permettez, il faut que la limite de vitesse représente aussi la capacité de la route de rouler à cette vitesse-là. Donc, je regarde, j'arrive de France, et où en France, avant, il n'y avait pas de limites de vitesse, et maintenant les limites de vitesse sur les autoroutes représentent la capacité de la route et la capacité de rouler sur cette route-là. J'ai roulé sur des routes à 150 avec une limite de vitesse à 150, d'autres à 130 et d'autres à 110. »

« M. Gingras: La limite de vitesse sur la 40 devrait être élevée, d'après moi, plus élevée, et avec une tolérance zéro, comme vous dites. Vous parlez de tolérance. Il faut que la limite de vitesse qui est affichée représente la limite de vitesse que vous pouvez conduire en toute sécurité sur cette route-là. »

Du coté du Parti Québécois, un son de cloche similaire sur certains points mais, plusieurs autres points du rapport de la table de la sécurité routière ont étés négligés tel que l’obligation des pneus d’hiver, les cours de conduite pour tout nouveau conducteur sans égard à son age de même que pour les points d’inaptitude.

« Et sur plusieurs aspects de ces six-là, ça nous laisse songeurs, nous avons beaucoup de questions à poser. Et je dois vous dire que sur certains éléments nous pensons clairement et nettement que la ministre ne va pas assez loin. Je donne un exemple - je donne un exemple: toute la question des récidivistes, là. À notre avis, à notre humble avis, la ministre ne va pas assez loin, les cibles ne sont pas précises et il y en a pour tout le monde. Mais qu'est-ce qu'on vise? Qu'est-ce qu'on vise? C'est la protection du citoyen, c'est la protection, la sécurité des citoyens et à mon avis elle a raté sa cible. »

L’étude en commission parlementaire risque d’être longue et ceci pourrait permettre une ouverture à de nouvelles discussions. Oui le premier round à été gagné par la Ministre mais, comme le disait Yogi Berra : « It ain’t over till it’s over » (Ce n’est pas fini tant que ce n’est pas fini).

dimanche 11 novembre 2007

11 Novembre 2007, Jour du Souvenir

J'avais en tête de vous faire un bel article sur le Jour du Souvenir avec une photo d'un vétéran de la 2e guerre mondiale et une belle photo du camion de Larry Jesse qui rend un hommage, sur les routes du Canada, aux hommes et au femmes qui ont servit sous les drapeaux.
À la place vous aurez une photo de Madame la Ministre Boulet et un copier coller du communiqué de presse du MTQ que j'ai reçus aujourd'hui...
Tout compte fait, je vais laisser tomber la photo de la Ministre...


La ministre des Transports Julie Boulet annonce le dépôt du Projet de loi modifiant le Code de la sécurité routière et le Règlement sur les points d'inaptitude


MONTRÉAL, le 11 nov. /CNW Telbec/ - La ministre des Transports et ministre responsable de la région de la Mauricie, Mme Julie Boulet, a annoncé aujourd'hui le dépôt du Projet de loi modifiant le Code de la sécurité routière et le Règlement sur les points d'inaptitude.
Les modifications proposées dans ce projet de loi concernent, la vitesse, l'alcool, les radars photos et les caméras aux feux rouges, l'accès graduel à la conduite, le cellulaire au volant et les limiteurs de vitesse pour les véhicules lourds.

Vitesse

En matière de vitesse au volant, des changements législatifs et règlementaires sont proposés afin d'introduire des sanctions plus sévères pour les grands excès de vitesse, notamment en doublant les amendes et le nombre de points d'inaptitude pour les grands excès de vitesse.

Alcool au volant

Malgré les progrès réalisés, près de 30 % des conducteurs décédés à la suite d'un accident de la route, en 2005, avaient une alcoolémie supérieure à la limite légale. Dans ce contexte, des changements législatifs auront comme résultats d'augmenter la sévérité des sanctions existantes et qui en ajoutent de nouvelles. Il est recommandé la mise en place de sanctions plus sévères pour les récidivistes de l'alcool au volant et également, l'introduction de sanctions au Code de la sécurité routière pour les personnes conduisant avec un taux d'alcoolémie se situant entre 0,05 et 0,08.

Radars photos et caméras aux feux rouges

La mise en place de radars photos et de caméras aux feux rouges a été approuvée par le Conseil des ministres en juin 2007. Il est proposé la mise en place d'un projet pilote de radars photographiques et de caméras aux feux rouges. Ce projet pilote sera déployé dans 15 sites d'implantation. Les endroits où seront initiés les projets pilotes seront annoncés au courant des prochaines semaines.
Ces sites d'implantation sont des endroits où les accidents sont attribuables à la vitesse ou au non-respect des feux rouges et que les usagers de la route seront prévenus de l'emplacement des caméras et des radars photographiques. L'objectif n'est pas de piéger les automobilistes, mais de sauver des vies. De plus, tel qu'annoncé cet été, les sommes provenant des contraventions seront réinvesties dans des mesures de sécurité routière et en soutien aux organismes qui aident les victimes de la route.
Les préoccupations des partenaires ont été prises en considération, comme il avait été prévu de le faire. Ces projets pilotes auront une durée de 18 mois et seront révisés par l'Assemblée nationale après 12 mois.

L'accès graduel à la conduite

L'introduction de nouvelles mesures d'accès graduel à la conduite automobile est proposée, notamment par l'instauration de cours de conduite obligatoires pour les nouveaux conducteurs, par l'imposition du permis de conduire probatoire pour les 25 ans et plus, et par un accès graduel aux points d'inaptitude pour les moins de 25 ans.

Le cellulaire au volant

La recherche démontre que l'utilisation du cellulaire au volant est une source importante de distraction qui augmente le risque d'être impliqué dans un accident. Il est donc recommandé d'interdire au conducteur l'usage du téléphone cellulaire combiné pendant qu'il conduit et d'imposer des amendes et des points d'inaptitude dans ces circonstances.

Les limiteurs de vitesse pour les véhicules lourds

Dans le domaine du transport routier des marchandises, le respect des limites de vitesse est plus que crucial. Pour amener les conducteurs de véhicules lourds à réduire leur vitesse, il est proposé de modifier le Code de la sécurité routière pour rendre obligatoire l'activation des limiteurs de vitesse sur tous les véhicules lourds ainsi que le réglage de la vitesse maximale de ces véhicules à 105 km/h.
"Voilà, sommairement, ce que je proposerai mardi à l'Assemblée nationale du Québec lors du dépôt d'un projet de loi. Il appartient maintenant aux élus de faire de ces propositions des actions constructives pour changer le comportement des plusieurs usagers de la route et, ultimement, éviter des drames humains qui sont encore trop nombreux sur les routes du Québec", a conclu la ministre.



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dimanche 28 octobre 2007

Une solution pour les infrastructures routières

Je ne suis que bloggueur mais plusieurs idées sont partis de ce nouveau média et ont faites leur chemin. Je suis aussi un citoyen qui souffre d’une écoeuratite aiguë de payer des taxes et de ne pas recevoir en retour une juste valeur.

Si je prends le principe budgétaire de base que, pour dépenser plus, j’ai besoin de plus de revenu, ou si vous préférez, je ne peux dépenser plus que je ne gagne et que j’applique ce principe au gouvernement, c’est assez souvent avec une nouvelle taxe que celui-ci nous frappe ou encore un droit d’utilisateur payeur. Personnellement, c’est cette deuxième option que je préconise. Même pour notre réseau routier, cette option est applicable, tant pour les transporteurs, qui paient une redevance au kilométrage parcouru mais aussi par les autres usagers qui paient des taxes sur les carburants.

Mes propos ne ferons pas l’unanimité mais pourraient mettre un baume sur les plaies des infrastructures et possiblement faire en sorte que le réseau routier de la province de Québec retrouve un peu de vitalité et d’accroissement, si les fonds supplémentaires ainsi perçus vont en totalité pour le réseau routier.

La première idée n’est pas nouvelle. Mon ami Jacques Plante de Livraison Spéciale en parle souvent. Il s’agit de plaques personnalisées. Si je regarde le nombre de celles-ci en Ontario et la facture qui suit cette plaque, $237,30, c’est une nouvelle taxe volontaire qui pourrait être vu comme un solution pour aider le réseau. Avec ma dépendance à la caféine, je pourrais choisir la plaque KFE LRG, si le nombre de caractères est limité à six.

Une autre idée est de mettre un frais unique pour l’obtention de chaque plaque d’immatriculation en plus des frais d’annuel d’enregistrement du véhicule. Plusieurs autres gouvernements le font déjà. En plus de ralentir le changement de plaque pour toutes raisons, valable ou non, ceci aiderait le gouvernement à amortir le coût de fabrication des plaques.

Une autre anomalie à notre système d’immatriculation que je remarque, les plaques des remorques. C’est dans cette catégorie que le principe d’utilisateur payeur entre en ligne.

Je vous pose la question suivante : Est-il normal que pour immatriculer une remorque utilitaire de 3X7 il en coûte le même prix que pour une remorque 53’ avec 4 essieux, soit $67,00, et que cette immatriculation est permanente?

Ma réponse est non. Pourquoi? Je ne crois pas que personne ne pourrait mettre la même charge utile dans une remorque utilitaire tirée par un véhicule de promenade. Cette remorque ne parcourra jamais, dans sa vie utile, la distance qu’une remorque de transport général fera dans une année. Le principe est le même pour une petite remorque qui est utilisée pour des fins commerciales. Si nos Ministres, tant au Trésor et Finances qu’au Transport prennent le bien de notre réseau, une modulation des prix pourrait entraîner une hausse des revenus appréciable. Une option à ne pas négliger est de retirer la permanence des plaques des remorques pour des fins commerciales. Cette modulation inclus toutes sortes de remorques. Partant du principe que pour immatriculer un véhicule de luxe ou de grosse cylindré coûte plus cher, une remorque récréative aussi devrait avoir un supplément chargé selon sa longueur. Voici ma grille suggérée.

Remorque utilitaire privée 45.00 permanent
Tente roulotte 60.00 permanent
Remorque Récréative de moins de 27’ 75.00 permanent
Remorque Récréative de plus de 27’ 100.00 permanent
Remorque Utilitaire commerciale 25.00 annuel
Remorque de transport 2 essieux 45.00 annuel
Essieu supplémentaire 15.00 annuel

Considérant que certaines fuites vers des immatriculation hors territoire sont possible, il devrait être obligatoire pour une entreprise qui a sont siège social principal au Québec que ces remorques soient immatriculés dans la province. Il pourrait en être de même pour les tracteurs.

Pour un transporteur qui a sa principale place d’affaire au Québec, il est normal que les plaques de sa flotte soient dans cette province. Des exceptions pourraient s’appliquer pour les véhicules basés en dehors de la province et qui sont utilisés à des fins de travail local ou pour des chauffeurs assignés d’un terminal satellite hors Québec. Le même principe peut s’appliquer à des transporteurs qui ont leur place d’affaire en dehors du Québec pour les véhicules qui sont utilisés pour des employés dans la province ou pour du travail localement et qui sont attachés à un terminal satellite au Québec.

J’entend déjà les membres de la FQCC, dont j’ai fais parti, les associations de transport, les gens des pépinières et j’en passe. Mais ne sommes nous pas aussi ceux qui les utilisent les routes? N’oubliez pas que j’ai aussi placé une condition à cette modulation des tarifs.

Ces fonds supplémentaires doivent être appliqués dans les budgets du Ministère des Transports pour les routes et infrastructures uniquement.

Jean Catudal

samedi 20 octobre 2007

Mettons un frein au limiteur de vitesse!

Tel est le titre de la campagne de l’APRAC et de l’OOIDA au Québec pour faire le contre poids des autres associations dans le transport qui poussent pour la mise en fonction obligatoire du limiteur de vitesse de tout camion au Québec et qui y viendra. Ceci est dans le même sens maintenant que chez nos voisins de l’Ontario. Dans un premier temps, Madame la Ministre Boulet émettait que ceci s’appliquerait aux camions immatriculés dans la province mais, la formulation va possiblement changer pour rejoindre celle de sa consoeur de l’Ontario qui va inclure tout ce qui va avoir à rouler au Québec.

Les membres actuels de l’OOIDA ont déjà reçu par la poste une lettre avec une carte retour pour la Ministre. D’autres seront disponibles dans plusieurs relais routiers un peu partout au Québec dans la semaine qui vient. Des représentants de l’APRAC aussi seront sur la route pour les distribuer. Il ne vous reste qu’à la remplir et la poster ou la laisser à la personne qui vous la présentera pour qu’elle soit expédiée à la Ministre Boulet.

Il y a les lettres et la pétition. À ce jour, elle a reçue l’appui de plus de 705 autres routiers du Québec, de l’Ontario, du reste du Canada et des USA. N’oublions pas que nos voisins du sud, qui font du commerce avec nous, seront frappés par cette mesure aussi. Leur support est aussi important et n’est pas négligeable.

Même si le site Web de l’APRAC, www.obac.ca, ne reflète pas encore la nouvelle grille des abonnements, celle-ci va être mise a jour sous peu et il n’en coûte que $45.00cdn pour être membre. Si vous êtes membre de l’OOIDA c’est un déboursé de $25.00cdn. Pour vous inscrire au nouveau prix, vous pouvez contacter l’APRAC au 1-866-747-OBAC (6222) ou le 1-888-794-9990.

Le pouvoir est dans les nombres, plus nous serons, plus notre représentation aura du poids.

Sondage fait auprès des routiers par l’OOIDA Foundation

Dans tout le débat de l’imposition du limiteur de vitesse par la Ministre Boulet, depuis plusieurs mois nous entendons toutes sortes d’arguments contre, pour et entre les deux. Un sondage rendu publique par l’ATRI, un sondage interne parmi les membres de l’ACQ, un sondage commandé par l’OTA et j’en passe. Mais un sondage qui n’a pas été encore rendu publique et dont j’ai reçu une copie des chiffres a été fait par la OOIDA Foundation plutôt cette année.

L’OOIDA a ciblé, parmi ses membres, 15,382 chauffeurs de compagnie et un sondage leurs a été envoyé. Un délai de réponse était demandé afin de compiler les données ainsi reçues. 55 envois sont revenus avec une mauvaise adresse et 3,422 ont pris le temps de répondre ou si vous préférez 22.3%. Ceci donne quand même un bon aperçu. Les questions du sondage portaient sur la satisfaction et les habitudes de conduites avec un limiteur, la vitesse à laquelle l’employeur du chauffeur, en bref c’est 9 questions sur le sujet.

Voici un résumé des 9 questions et des pourcentages compilés

1-Pour quelle compagnie conduisez-vous?
2,080 compagnies différentes ont été comptées

2-Le camion vous conduisez est-il limité en vitesse? Si oui répondre à toutes les questions si non, passez à 6
Oui = 64,6% Non = 35,4%

3-Quelle est la vitesse maximale que votre camion peut atteindre?
La moyenne est de 69mph

4-Si votre véhicule est limité à une vitesse inférieure à la vitesse permise sur plusieurs autoroutes, dépassez-vous la limite permise sur les routes ou les zones où la vitesse est inférieure à celle du limiteur de votre camion pour rattraper le temps perdu?
A- Jamais 26,2%
B- Quelques fois 51,8%
C- Habituellement 16,7%
D- Toujours 5,3%

5-La compagnie limite-t-elle aussi ses voituriers?
Oui : 9,8% Non : 41% Ne sais pas : 23,3% N/A : 25,9%

6-Veillez évaluer les contraintes suivantes de 1 à 6, 1 étant la plus sérieuse pour vous et 6 la moins, de la mise en fonction du limiteur de vitesse dans votre conduite. Si vous n’avez aucune contrainte indiquez par un 0.
(Je vous les place en ordre du plus au moins)
1- Manque de vitesse de dépassement
2- Congestion accrue
3- Être emboutie par l’arrière
4- Besoin de conduire plus longtemps
5- Plus de dépassement par les automobiles
6- Autres
7- Aucunes contraintes

7- Quand vous regardez pour une compagnie, est-ce que le fait que cette compagnie limite la vitesse de ses camions est un facteur important dans votre choix?
Oui : 2,042 Non : 621 N’est pas un facteur : 739

8- Si toutes les conditions sont égales, préfériez-vous travailler pour une compagnie qui a un limiteur de vitesse en place que pour une compagnie qui n’en utilise pas?
Utilise : 120 N’utilise pas : 2,780 Pas un facteur : 500

9- Selon vous, évaluez de 1 à 6 (comme pour la question 6) les meilleurs moyens d’appliquer les dispositions des codes de la route pour les camions lourds
(Selon l’ordre des réponses)
1- Uniformité des limites permises
2- Plus de contrôle policier sur les routes
3- Standard plus rigoureux pour les permis de conduire commerciaux
4- Limiteur de vitesse
5- Limites de vitesse plus basses
6- Autres

Ce que j’en pense? Je me permets des commentaires sur les questions 4-6-8-9.

Question 4
Plusieurs d’entre vous, sur des lignes ouvertes de camionnage et dans des discussions, avez émis les commentaires que souvent des chauffeurs de compagnie, qui utilisent le limiteur de vitesse, ralentissent moins dans des zones où la vitesse est réduite. Ils le confirment car seulement 26,2% admettent respecter les limites de vitesse inférieures à celle du limiteur de leurs camions.

Question 6
Est-il étonnant que le principal facteur de mécontentement de la conduite avec un limiteur de vitesse soit le manque de possibilité de dépassement? Je ne suis pas surpris. De causer plus de congestion est un facteur de stress car, quand plusieurs automobilistes sont retardés par un camion, assez souvent, lorsque la possibilité est permise, ces automobilistes n’attendront pas que le camion reprenne la voie de droite pour le dépasser. C’est un facteur d’accident supplémentaire.

Question 8
À cette question, les résultats parlent par eux-mêmes. Souvent quand sa situation financière le permet, un chauffeur va acheter un camion et rester pour la même entreprise de transport comme voiturier. Certains transporteurs vont cependant donner une rémunération plus grande pour la vitesse réduite ou établir un programme de récompenses pour les performances en économie de carburant.

Question 9
Il est intéressant de remarquer que les deux facteurs en importance sont d’uniformiser les limites de vitesse et d’avoir un plus grand contrôle policier. Le limiteur de vitesse passe au 4e rang chez les chauffeurs qui ont répondus au sondage.

Pour le reste je vous laisse vous faire votre propre idée. J’aimerais bien cependant avoir vos commentaires à l’adresse suivante

jeancatudal@sympatico.ca

mardi 16 octobre 2007

Lorsqu’un manque de nouvelles arrive, certains la créent!

Que dire de plus quand à la lecture de la nouvelle du Journal de Montréal sur un sondage fait auprès de 400 personnes, dont plus de 52% ne travaillent pas, au sujet de la circulation aux heures de pointe. C’est une chance que j’ai lue la version imprimée plusieurs jours plus tard. Je ne connais pas plusieurs routiers qui aiment rouler à ces heures dans n’importe quelle ville d’Amérique du Nord. Si je reprends l’exemple de la ville de Boston, sans que ce soit une loi municipale ici à Montréal ou à Québec, Chicago, Los Angeles ou même ailleurs, un routier qui a un tant soit peu de gros bon sens ne roule pas dans une ville si il n’a pas affaire à y être. Cependant, aucune loi n’interdit la circulation sur une autoroute ou un Interstate.

Malheureusement, si je prend la région de Montréal et la compare avec la très grande majorité des régions urbaine en Amérique du Nord, aucun gouvernements, présent ou passés, n’a eu le courage de mettre les ressources là où le besoin routier est le plus grand. Depuis plus de trente ans que nous attendons une route de contournement de la région de Montréal. Chaque fois qu’un groupe se dresse sur le passage, le gouvernement recule, attend, fais une étude, et ajoute des coûts supplémentaires pour payer ces rencontres, tables de concertation, études de toutes sortes et l’inflation fait aussi sont œuvre.

J’ai un raz le bol de payer des milliers de mes dollars, que je gagne honnêtement et durement, en taxes chaque année et à chaque kilomètre que je fais avec mon camion, pour me faire traiter de la sorte. Je pourrais même avancer que c’est le cas de tout propriétaire d’entreprise de transport, grande ou petite, face au manque de vision à long terme de nos gouvernements.

Est-ce que les journalistes ont aussi comparés les modes de rémunérations entre les pays Européen, qui sont pris en exemple, avec ce que nous avons ici en Amérique? Je n’ai rien vu de tel dans les articles que j’ai lu.

Quelle comparaison est possible entre un pays, la Suisse, qui est 40 fois plus petit en superficie que la seule province de Québec (41,290 Km2 vs 1,667,926 Km2) mais qui a presque la même population. La circulation y est sûrement plus dense malgré que chez nos cousins européens, l’usage des transports en commun fait partie intégrante de leur mode de déplacement. L’automobile n’est que princesse et le train est roi. Si comme en France, un projet pilote forcerait les professionnels de la route de rester dans la voie de droite, comment se comporterait un automobiliste qui entre ou sort d’une autoroute? Nulle part il est écrit que les limites permises en France sont plus élevées qu’au Québec et que déjà, sur nos autoroutes, ça roule 15-20-25Km/h au dessus de la limite sur la 20! Ce qui est encore sous la limite permise en France.

La meilleure solution n’est pas d’interdire les véhicules de livraison, ceci causerait un autre problème majeur. Il y a un manque important de place de stationnement autour de la région de Montréal. Nous essayons de gagner notre vie honnêtement. De favoriser le transport en commun, avec des mesures incitatives, serait une solution pour diminuer la congestion des routes. Un autre chiffre qui manque, c’est celui de l’augmentation de plus de 60% des automobiles dans la province.

lundi 8 octobre 2007

Comment poser une question

Je sais le titre semble un peu hors contexte pour un blog sur le camionnage, mais c’est la meilleure relation que j’ai trouvé entre « sondage » et « camionnage ». À quelle question pensez-vous? Celle qui a été demandé sur les limiteurs de vitesse pour les camions lourds. Oui j’en fais une obsession car je n’ai aucunement l’intention de lâcher prise sur ce sujet. D’autant plus que, au moment d’écrire ces lignes, il y a 642 autres personnes, signataire de la pétition en ligne, qui ont la même optique que votre humble serviteur sur cette question.

Si je demandais à des dirigeants d’entreprise de transport la question suivante :
Êtes-vous d’accord que la mise en fonction du limiteur de vitesse est un bon moyen de contrôler la vitesse des véhicules lourds immatriculés au Québec?
Personnellement, je serais dans la catégorie de ceux qui répondraient dans l’affirmative. Principalement si j’avais à contrôler la vitesse d’une flotte afin de m’assurer, comme dirigeant, que mes employés qui opèrent mes camions, les font dans le respect des politiques de ma compagnie.

Remarquez que dans ma question, il y a des données manquantes. Le mot obligatoire n’est pas dans la question, 105Km/h non plus et il manque aussi tout les. Je connais quelques dirigeants d’entreprises de transport, et il est dans leurs politiques d’entreprise de limiter la vitesse de leurs camions afin d’uniformiser la planification, la consommation de carburant et même que pour certains, c’est une façon de réduire les coûts reliés à l’assurance de la flotte. Ce sont des décisions d’affaire que ces entrepreneurs ont fait.

Selon une étude* de l’ATRI (American Trucking Research Institute) publiée en Mars 2007, parmi les 148 dirigeants d’entreprise qui ont répondus à l’étude, 69% utilisent la mise en fonction du limiteur de vitesse sur les camions de leurs flottes. La vitesse moyenne étant de 113Km/h (70mph), les raisons pour ce choix sont les suivantes :

5% pour les assurances
8% pour la sécurité
18% pour l’économie de carburant
69% pour les limites de vitesse sur les routes

La vitesse choisie est souvent en relation directe avec la taille de la flotte. Plus la flotte est grande, plus la vitesse sera basse.

Ce qui me fait dire que l’activation du limiteur de vitesse est et doit rester une décision d’affaire du ou des dirigeants d’une entreprise.

Cependant, si je pose la question suivante :
Êtes-vous d’accord que la mise en fonction obligatoire du limiteur de vitesse à 105Km/h est un bon moyen des contrôler la vitesse de tout les véhicules lourds immatriculés au Québec?
Ma réponse serait dans la négative avec le commentaire suivant, « Il est du ressort du Ministère de la Sécurité Publique de placer plus de radars sur les routes et au Ministère des Transports de faire respecter les lois en place avant d’en faire des nouvelles».

Parlant de radars et de questions, ceci m’en amène une. Pourquoi certains regroupements dans notre industrie, qui poussent la mise en fonction obligatoire du limiteur de vitesse à 105Km/h, sont contre les photos radars?

Ai-je besoin de vous rappeler de signer la pétition contre l’obligation d’activer le limiteur de vitesse à 105Km/h? Le lien est dans le haut de la page de ce blog à droite. Faites entendre votre voix.

Bonne route à tous, dans le respect des lois en place

Jean Catudal

*Le rapport de cette étude est disponible au www.atri-online.org/research/results/speedGovernorSurvey.pdf

mardi 2 octobre 2007

Votre appui est important plus que jamais!

Jeudi le 27, j’ai eu l’honneur de porter le message au cabinet de la Ministre des transports pour les personnes qui sont en désaccord avec la proposition d’imposer la mise en fonction obligatoire du limiteur de vitesse pour les véhicules lourds immatriculés au Québec. Il ne reste que votre partie du message. Vous devez faire parvenir une lettre pour la Ministre Boulet soit en téléchargeant celle qui vous est proposée ou dans vos propres mots. Vous trouverez le lien dans le coin droit avec celui de la pétition. Vous n’avez qu’à mettre la date en haut et votre nom, téléphone, au bas de la lettre, votre signature et le tour est jouer.

Le fax du bureau de la Ministre est le (514) 873-7886

Une première partie de la pétition a aussi été déposé lors de la rencontre. Jacques Plante de Livraison Spéciale et Me Patrick Doyon, qui représente l’APRAC, m’accompagnait à cette rencontre. Les hauts fonctionnaires du cabinet et du bureau du Premier Ministre la surveillent et enregistrent sûrement la progression. Vous pouvez encore la signer et en parler avec d’autres.

L’APRAC vous demande votre appui et je vous suggère de faire parvenir aussi cette lettre aux personnes suivantes :

Mario Dumont, Chef de l’opposition officielle Fax : (418) 528-9479
Pauline Marois, Chef du Parti Québécois Fax : (418) 643-2957
Pierre Gingras, Critique en transport de l’ADQ Fax : (418) 646-7809
Votre député provincial

Les adresses sont disponible sur le site Web de l’Assemblée Nationale au
www.assnat.qc.ca/fra/Membres/deputes.shtml

Si vous ne connaissez pas votre comté ou votre député, pour le trouver
www.electionsquebec.qc.ca/fr/trouvez_circonscription.asp

Vous avez le choix de rechercher par votre code postal ou par la carte de la province.
Toutes les coordonnées sont sur ce site, courriel, adresse postale, fax et téléphone.

Si vous pouvez vivre avec cette obligation mais que vous êtes contre le principe, faites suivre votre appui. Si votre rêve est d’avoir votre propre camion un jour, ne restez pas muet non plus.

Merci!

lundi 24 septembre 2007

La pause est terminée


Maintenant que le Convoi est terminé (voir www.convoiquebec.blogspot.com), je dois me remettre dans mes communiqués de presse et reprendre les dossiers là où je les ai laissés.

Celui du limiteur de vitesse prend de l'envol et votre participation est demandée de plusieurs façons. Vous pouvez signer la pétition en ligne en utilisant le lien qui est dans le coin supérieur de ce blog, en écrivant à votre député pour lui faire connaître ce que de forcer par une loi que tout camion soit limité dans ses déplacements peut devenir un enjeu plus grand que simplement celui des GES ou de la sécurité ou de limiter la compétitivité dans votre travail.

Il y a aussi les rencontres publiques de la Table de Concertation sur la Sécurité Routière. Votre voix est importante ainsi que celle de vos proches, parents et amis. Parlez avec vos clients pour qui souvent le "Just in time" est important. Eux aussi ont leur mot à dire dans ce dossier. Pour vous aider, dans la colonne de droite de ce blog, vous trouverez les liens pour la page d'accueil de l'Assemblée Nationale du Québec. Quelques clics de souris et vous trouverez le courriel, le téléphone et le télécopieur de votre député. Partagez cette information avec d'autres pour que tous soient sensibilisés.

Pas de temps à perdre. Selon certaines de mes sources, ce projet de loi qui pourrait amender le Code de la route au Québec aussi rapidement qu'au mois de décembre prochain.

vendredi 31 août 2007

Semaine d’appréciation des routiers en Amérique du Nord

Cette semaine du 24 au 31 août est la semaine d’Appréciation des routiers en Amérique du Nord et particulièrement aux USA. Pour nous remercier de nos efforts, le FMCSA pousse à fond et va permettre dès le 6 septembre, week-end de la fête des travailleurs, l’entrée sud aux transporteurs en provenance du Mexique pendant qu’au sud de la frontière ont se prépare pour le 1er. Comme sarcasme, il ne se fait pas mieux.

Comment va réagir notre gouvernement? En leur souhaitant la bienvenue. Ceci au nom du respect de l’ALENA. À qui va profiter ce transport à rabais? Qui va acheter les produits ainsi transportés si personne ne peut se les permettre chez-nous?

Une entreprise n’a pas de cœur, une entreprise doit rendre des comptes à ces actionnaires et un bilan positif. C’est d’avoir une vision à très court terme que de penser que cette situation est positive. À long terme, si plus personne ne peut acheter les produits qui seront transportés à rabais, qu’arrivera-t-il?

Je vous laisse sur cette réflexion

À quel niveau de vie doit-on s’abaisser pour que les Mexicains aient un niveau de vie équivalent au notre?

Jean Catudal

dimanche 26 août 2007

Un petit ralentissement


Au cours des prochaines semaines je publirai un peu moins de textes sur ce blog. Étant impliqué dans le comité organisateur du premier Plus grand convoi de camions au monde au bénéfice d’Olympiques spéciaux à Trois Riviêres le 22 septembre prochain, nous sommes dans le dernier droit avant la ligne d’arrivée.

Je vous donne rendez-vous pour ce qui deviendra l’événement social pour les membres de notre industrie. Un événement où aucun propriétaire de compagnie ne peut craindre que ses équipements seront abusés, maltraités et que tous nous garderons un souvenir de cette journée toute l’année.

Comme dans la chanson de W.C McCall : « Come on joint our convoy, oh what a beautiful sight! »

Société distincte ou Ministères sans colonne?

Je relisais récemment la parution de Juillet-Août de « Transport Routier » dans laquelle il y a un article qui traite de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi des heures de service pour les routiers intra-provinciaux. La mise en place a connu des retard en début d’année 2007 suite aux élections provinciales. Le Québec étant parmi les derniers à adopter la nouvelle réglementation. L’entrée en vigueur devait être initialement le 31 mars 2007 et a été reporté, à cause du vote du parlement, au 15 juin 2007. Cependant, la pression de groupes à fait que la S.A.A.Q. a du donner une période de grâce, jusqu’au 31 octobre 2007, avant de donner des pénalités.

Sur quoi je me suis posé la question en titre. Selon la Gazette du Canada du 16 Novembre 2005, les disposition pour la mise en place de la nouvelle loi des heures de service ont étés publié. Toujours selon la Gazette, les modifications apportés à la loi depuis 2001 devront entrer en vigueur le 1er janvier 2006. C’est presque un délais de 22 mois avant que les contrôleurs routiers puissent émettre des contraventions aux délinquants qui ne seraient pas encore au courant que la loi est changée.

La majorité des autres provinces ont donné un délais de 90 jours quand l’application de la loi à été faite. L’Ontario a mené le bal en appliquant dès le 1er janvier 2007 cette réglementation, nous sommes les derniers et nous avons eu plus de 135 jours de grâce sans compter presque 6 mois durant lesquels cette même réglementation était en force ailleurs au pays.

Faites votre propre idée, la mienne est faite et nous ne sommes pas si distinct que ça.

Source

http://canadagazette.gc.ca/partII/2005/20051116/html/sor313-f.html

dimanche 5 août 2007

Tragédie sur la I-35W

Je ne reviendrai pas sur les détails, depuis quelques jours les autres médias en parlent sans arrêt. J’ai été moi aussi estomaqué d’entendre la nouvelle sur Fox News via mon récepteur XM, quand j’ai entendu la voix de Shepard Smith au lieu de Bill O’Reilly. J’ai tout de suite partagé la nouvelle avec mon ami Toto qui me suivait sur la 94 en direction de Detroit.




Je ne détiens aucune nouvelle information, aucun scoop mais, ce que j’entends des experts qui passent en boucle sur les radios me laisse perplexe. Si nous prenons la peine d’écouter ou de lire sur la Commission Johnson sur l’effondrement du viaduc de la Concorde en septembre dernier, ce que les chaînes d’information américaines nous diffusent est presque des traductions de ce que nous entendons de chez nous.



Sans pouvoir confirmer présentement la date précise, ni ce qui en est arrivé, un bill dans l’État du Minnesota demandait au gouvernement de remettre un pourcentage minimum des taxes perçues pour les routes dans le Highway Trust Fund de l’état pour l’entretien et la modernisation du réseau routier. Comme quoi ce n’est pas que chez nous que les taxes qui sont perçus pour une raison, finissent par servir à d’autres fins.

Comme par hasard, c’est dans cet état qu’un pont s’effondre en pleine heure de pointe. Plusieurs médias ont fait des rapprochements avec d’autres ponts, et non pas des viaducs, qui se sont aussi écroulés. Un seul, selon moi, est similaire qui est tombé par suite d’une faiblesse dans la construction et non pas suite à un coup reçu par un bateau ou une barge.


En Juin 1983, un pont qui passe au dessus de la rivière Mianus dans le Connecticut tombe par la suite d’une défaillance d’un ancrage. Trois personnes y perdent la vie.







En Mai 1980 c’est le Sunshine Skyway en Floride, qui relie les 2 rives de la Baie de Tampa, qui a été le site d’une autre tragédie. Une section du tablier tombe dans la baie après qu’un bateau eu heurté un des supports. Un autobus transportant 26 personnes et 7 autres automobiles plongent dans le vide. Une personne a survécu à la chute.





Un autre pont en Oklahoma a connu le même sort en Mai 2002. Une barge hors de contrôle heurte un des piliers. Cette fois c’est 3 personnes qui y laissent leur vie.








Oui certains infrastructures routières ont par le passé tombées par elles mêmes mais, les risques que ce soit par accident sont plus grands que par négligence à date. Espérons que les statistiques ne changeront pas bientôt et que ces catastrophes réveillent les autorités.
Jean Catudal

vendredi 27 juillet 2007

C.R.A.S.H., P.A.T.T. et les autres groupes de citoyens…

Cette semaine dans le District of Columbia (D.C.) un tribunal d’appel a jugé bon de pencher vers les groupes de pression qui trouvent que nous travaillons trop. Ces groupes n’ont pas encore vu la lumière au bout du tunnel. Nous pouvions faire 10 heures de conduite au USA mais sans limite de temps pour le faire avant la nouvelle loi qui nous permet 11 heures aujourd’hui mais dans une fenêtre de 14 heures.

Ce groupe de 3 juges, qui n’écoute qu’un coté de la médaille et qui n’aiment sûrement pas les routiers, vient de nous prouver comment déconnecté certains hauts magistrats peuvent être.

Loin de vouloir être immonde et sans cœur, je suis le premier peiné quand un accident impliquant un camion lourd cause des fatalités. L’argent de poursuite au civil ne peut pas remplacer un être cher, mais ces même personnes seront les premières à se plaindre si le pain et le lait n’est pas sur les tablettes du magasin à temps. Ces mêmes groupes, qui jugent d’une industrie de plus en plus sécuritaire et prudente, oublient que la grande majorité des accidents impliquant un camion lourd ne sont pas causés par une erreur du professionnel qui est au volant.

Devrait-on demander aux usines de travailler aussi sur un cycle de 70 heures sur 8 jours? Ne pas recommencer une nouvelle semaine le lundi ou suite à quelques jours de congé? Une étude récente en Ontario démontrait que plusieurs automobilistes admettent avoir été atteints de somnolence au volant plusieurs fois par année.

Tout comme nous ne pouvons pas généraliser le comportement des magistrats, car ils ne conduisent pas tous leurs automobiles avec plus de .20 d’alcool, ces groupes ne peuvent pas généraliser sur les routiers qui sont les usagers de la route les plus prudents.

Il est peut-être temps que nous aussi formions des groupes de pression comme le T.A.T.R.U. (Truckers Against Tired Road Users), le S.H.U.T at Docks (Shippers Holding Up Truckers at Docks) ou le S.H.I.T. (Safer Highways Invloving Truckers).

Nous avions enfin des heures de services similaires dans les 2 pays. L’ATA et l’ACC ont tout à gagner en s’alliant à l’OOIDA et l’APRAC pour rétablir un peu d’ordre dans une industrie qui subit de plus en plus la pression du « Just In Time ».

mardi 24 juillet 2007

L’Association Professionnelle des Routiers Autonomes du Canada

Je sais d'avance ce que vous allez dire sur le sujet
-C'est juste pour les brokers...
-Qu'est-ce que ça va nous donner de plus...
-Si j'ai un problème avec mon employeur comment je vais être aidé...

Depuis longtemps j'entend les routiers, qu'ils soient voituriers ou chauffeurs, se plaindre que rien n'est fait, que nous n'avons pas de représentation, que c'est juste les grosses compagnies qui mène au Canada, et je dis Canada car le transport est de compétence fédérale. Les provinces ne font qu'appliquer les lois qui viennent d'en haut.

Nous avons besoin d'une représentation nationale dans tout le pays et toutes les provinces. Si je regarde au sud de la frontière, il y a plus de 150,000 membres actifs à l'OOIDA et les USA sont plus de 330,000,000 d'habitants. Souvent les proportions sont les mêmes dans la majorité des domaines. Au Canada nous sommes 33,000,000 ce qui fait que l'APRAC devrait compter plus de 15,000 membres et ce n'est pas le cas.

Rome ne s'est pas construite en une journée et depuis 2002 que cette association se bat pour les droits des routiers. Car une chose est certaine, même si je suis voiturier, je suis aussi un chauffeur. 10% des membres de l'OOIDA sont des chauffeurs de compagnie qui ont compris que le pouvoir est dans les nombres. Plus nous serons regroupés dans une association professionnelle, plus cette association aura un poids dans la discussion avec les divers paliers de gouvernement. Présentement, suite à l'échec de 3 référendums(je compte celui de Meech), nous sommes toujours des Québécois qui habitent le Canada. Un siège attend l'Association au Forum des intervenants du Transport mais si la chaise ne représente que quelques personnes, notre voix reste muette.

L'APRAC, tout comme l'OOIDA, est une association qui représente l'ensemble des chauffeurs et des voituriers au même titre que l'Alliance Canadienne du Camionnage représente les compagnies. C'est un groupe de lobby qui prend à coeur l'intérêt des routiers. Ce n'est pas une filiale déguisée d'un syndicat. Car les syndicats ont leur siège au Forum, et si vous n'êtes pas un syndiqué, personne ne parle pour vous non plus.

Le coût du membership est inférieur à la majorité des cotisations syndicales qui sont payés dans l'industrie et vous aurez une voix au chapitre. Au lieu de voir a partir une autre association dans notre société distincte qui va mourir, comme plusieurs dans le passé, par manque de vision, pourquoi pas faire prendre de la force à un groupe qui est en place depuis plusieurs années et qui va continuer le travail commencé.

Oui je me fais un supporteur, car je suis membre des 2 associations et j'y crois!

Le pouvoir est dans les nombres. Nous tous professionnels de la route avons le besoin de nous regrouper pour se faire respecter par les divers gouvernements.

Jean Catudal

dimanche 22 juillet 2007

Quelle est la limite de la tolérance?

Extrait du communiqué de presse concernant les camions lourds en provenance du MTQ

« Rappelons que seuls les véhicules lourds dont la charge par essieu et
la masse totale en charge respectent les limites autorisées en vertu du
Règlement sur les normes de charges et de dimensions applicables aux
véhicules routiers et aux ensembles de véhicules routiers peuvent
circuler sur les ponts interdits aux surcharges. »
 
Les personnes qui ont suivis l’actualité l’an dernier se souviendront du petit
scandale de la tolérance sur les postes de pesée au Québec. Certains croyaient
avoir une tolérance sur la tolérance Nous voyons aujourd’hui le résultat des
tolérances sur les poids au fil des années sur notre réseau routier.
 
Pourquoi ceux qui roulent dans l’état de la Virginie sont craintifs de dépasser
les charges par essieu ou la masse totale permise? Simplement que les agents du
transport de cet état ont été strictes au cour des années.
 
Je sais que les pesées publiques sont rares au Québec et que nous devons souvent
nous fier à des cadrans pas vraiment précis, des documents d’expédition quelque
fois nébuleux avant de décider si la charge est correcte. Le Québec est une des
provinces où les charges permises sont les plus élevées dans le continent, et en
plus les contrôleurs routiers sont demandés de donner une tolérance Est-ce une des
raisons de l’état de nos routes?

Pourquoi en Californie et en Ohio, pour ne nommer que ces états, sommes nous plus
vigilants sur notre vitesse? Parce que les Troopers et les CHP sont aux aguets pour
ceux qui roulent au dessus de la limite permise. Pourquoi pas en faire autant ici.

Simulation pour limiteur de vitesse


J’ai récemment su d’une source sure que le Conseil Canadien des Administrateurs en Transport Motorisé à demandé à Transport Canada de préparé une étude de simulation de circulation avec les camions lourds limités à 105Km/h. Le CCATM regroupe plusieurs hauts fonctionnaires du transport de partout au Canada. Leur étude du dossier devrait se faire au printemps de 2008. Pourquoi les Ministres du Québec et de l’Ontario regardent pour pousser des projets de loi avant que des études canadiennes soient effectuées?

De ceci une idée m’est venue, une suggestion pour que cette simulation en soit une vraie.

Servons nous de notre bon jugement et surtout n’enfreignons aucune loi ne place pour le faire. Respectons les autres usagers de la route, comme nous le faisons déjà mais, limitons pour une journée la vitesse maximale de nos manœuvres de dépassement.

Quand? Pourquoi pas le 5 octobre prochain! Une date qui exprime bien 105 car si nous prenons la date dans la langue anglaise, le mois se place devant la journée. Octobre est le 10e mois ce qui donne 10-5. C’est aussi un vendredi et je sais que tous avons qu’une idée, revenir à la maison. Cependant, si rien n’est fait, revenir à la maison va prendre le temps qu’il faut car les camions pourraient être limité dans le futur. C’est aussi le vendredi qui précède le long week-end de l’action de grâce. Si tous ensemble nous respectons à la lettre le code de la route, et que pour les dépassements personne ne dépasse 105, sur toutes les routes du Québec et de l’Ontario, les autres usagers de la route aussi apprendrons ce qui les attends réellement si les véhicules lourds ne peuvent plus circuler au besoin avec le flot de la circulation.

Ce n’est qu’une suggestion que je vous partage.

Jean Catudal

dimanche 15 juillet 2007

Merci pour votre support!

La pétition pour laissez savoir aux gouvernements de l’Ontario et du Québec notre désaccord sur l’activation obligatoire du limiteur de vitesse va bon train. J’aimerais en profiter pour remercier les gens de Land Line Magazine et de Land Line Now, sur XM171, pour leur aide et leur support. Ceci a permis de vous faire vous faire connaître la pétition.

Je vous demande maintenant à vous aussi de la faire connaître.

Dites le à un confrère de travail, un ami, à toute personne qui peut être concerné par cette mesure que se soit un routier ou non. Si vous connaissez quelqu’un qui n’a pas de branchement à l’internet, offrez à cette personne d’utiliser votre connexion.

Tout comme pour les associations qui représentent les routiers d’Amérique du Nord, soit l’OOIDA et l’APRAC, le pouvoir est dans les nombres. Cette pétition sera en ligne jusqu’aux rentrées parlementaires des gouvernements.

Ceci est peut-être la meilleure façon que nous avons pour savoir notre point de vue aux Ministres.

Encore une fois, merci pour votre support.

Bonne route à tous, dans le respect des lois en place!

Jean Catudal

dimanche 8 juillet 2007

Les 6 actions prioritaires de la Ministre des Transport, 5 fois bravo!


Comme vous le savez sûrement tous, cette semaine plusieurs nouvelles concernant les usagers de la route sont sortis du placard. Non seulement notre Ministre des transports veut renforcir les pénalités et les amendes pour les contrevenants de la vitesse, de l’alcool et pour les cellulaire sans dispositif main libre, mais elle a du même coup suivi les traces de sa consoeur de l’Ontario en annonçant l’imposition des limiteurs de vitesse pour les camions lourds.

Certaines déclarations dans les médias m’ont fait redresser le peu de cheveux qu’il me reste sur la tête. Ma mémoire étant quelque fois défaillante, je ne les répèterais pas ici. Je suis sur que vous aussi les avez entendus ou lus dans les quotidiens.

Je dis bravo pour les récidivistes de l’alcool au volant. Si un individu n’a pas assez de jugement pour prendre le volant avec un taux qui dépasse la limite des lois, et que ce n’est pas sa première offense, dans mon livre à moi, c’est une suspension automatique à vie de son privilège de conduite sans aucun permission de conduite restreinte. La stupidité humaine à un prix et je ne souhaite pas le payer de ma vie ou de celle d’un de mes proches.

Je dis bravo pour l’initiative de réduire les distractions au volant avec l’obligation d’utiliser un dispositif main libre pour les appels téléphoniques. Plusieurs ne seront pas d’accord, mais personnellement, j’en ai un depuis longtemps et je me sens mieux quand je n’ai pas à tenir un appareil à mon oreille en conduisant, même mon automobile.

Je dis bravo pour les peines plus sévères pour les contrevenants de vitesse extrême. Oui moi aussi, j’ai fais mes frasque dans le passé. Ceci pourrait relancer le débat de la limite de vitesse sur les autoroutes de la province et la réduction de la tolérance des forces de l’ordre.

Je dis bravo pour la remise en place des cours de conduite obligatoire et les nouvelles échelles des points de démérite. Les plus jeunes ne seront pas d’accord mais ils n’ont qu’à contredire les statistiques qui les concerne.

Jean Catudal

lundi 2 juillet 2007

24 Juin, 1er Juillet, les vacances arrivent!

Nous avons au Québec l'avantage sur nos voisins de l'Ontario de pouvoir faire une répétition générale pour la circulation du 1er juillet. Vendredi le 29, alors que je circulais en direction de Toronto pour faire une livraison et repartir avec un voyage pour les USA, j'ai constater quelques anomalies de circulation. J'ai même pris des photos.

Je peux vous dire qu'il y a des gens qui son pressés de partir en congé, ou d'arriver à destination pour les vacances. Voici deux exemples

Si vous cliquez sur la photo pour l'agrandir, vous verrez une mini van devant la voiture dans la voie de gauche. Il y a une tente roulotte attachée en arrière. Le temps que je sorte ma caméra et que je prenne la photo, déjà elle était éloignée. La roulotte pique du nez, la van a le derrière écrasé, les enfants à bord, la femme et je pense aussi le chien. Voilà un exemple de quelqu'un de pressé pour arrivé à destination pour ses vacances. Au moment de la photo, je roulais sur le "Cruise" à environ 108Kmh


Vous excuserez la qualité de la photo, c'est un nouvel appareil et la mise au point n'est pas au point...









Voici un exemple de quelqu'un qui est pressé de partir en congé. Tellement qu'une possible amende de trois cents quelques dollars ne lui fait pas peur. Encore, je roulais sensiblement à la même vitesse que la photo de mon joyeux campeur. Heureusement, il y a plus de routier professionnel que de chauffard de truck sur nos routes. Imaginez ce qu'un député de l'Ontario pense lorsqu'il voit un énergumène de la sorte.
"Je vais voter pour l'imposition du limiteur de vitesse, même si c'est un manque de patrouille sur les routes"


Sur ces images, agissons en professionnel à l'approche de la période estivale. Nous avons tous vu par le passé des trains routiers terroristes (oups je voulais dire touristes...), vous savez ceux qui ont une voiture derrière le motorisé qui traîne elle aussi une remorque avec un bateau!
Si non il y a le modèle 5th wheel avec aussi une autre remorque attaché en arrière!

Plusieurs de ces gens ne font même pas le millage dans une année avec une remorque que nous effectuons dans une semaine de travail, une de cinq jours. Gardons un oeil ouvert pour eux et laissons les profiter de leur congé.

Jean Catudal