dimanche 28 octobre 2007

Une solution pour les infrastructures routières

Je ne suis que bloggueur mais plusieurs idées sont partis de ce nouveau média et ont faites leur chemin. Je suis aussi un citoyen qui souffre d’une écoeuratite aiguë de payer des taxes et de ne pas recevoir en retour une juste valeur.

Si je prends le principe budgétaire de base que, pour dépenser plus, j’ai besoin de plus de revenu, ou si vous préférez, je ne peux dépenser plus que je ne gagne et que j’applique ce principe au gouvernement, c’est assez souvent avec une nouvelle taxe que celui-ci nous frappe ou encore un droit d’utilisateur payeur. Personnellement, c’est cette deuxième option que je préconise. Même pour notre réseau routier, cette option est applicable, tant pour les transporteurs, qui paient une redevance au kilométrage parcouru mais aussi par les autres usagers qui paient des taxes sur les carburants.

Mes propos ne ferons pas l’unanimité mais pourraient mettre un baume sur les plaies des infrastructures et possiblement faire en sorte que le réseau routier de la province de Québec retrouve un peu de vitalité et d’accroissement, si les fonds supplémentaires ainsi perçus vont en totalité pour le réseau routier.

La première idée n’est pas nouvelle. Mon ami Jacques Plante de Livraison Spéciale en parle souvent. Il s’agit de plaques personnalisées. Si je regarde le nombre de celles-ci en Ontario et la facture qui suit cette plaque, $237,30, c’est une nouvelle taxe volontaire qui pourrait être vu comme un solution pour aider le réseau. Avec ma dépendance à la caféine, je pourrais choisir la plaque KFE LRG, si le nombre de caractères est limité à six.

Une autre idée est de mettre un frais unique pour l’obtention de chaque plaque d’immatriculation en plus des frais d’annuel d’enregistrement du véhicule. Plusieurs autres gouvernements le font déjà. En plus de ralentir le changement de plaque pour toutes raisons, valable ou non, ceci aiderait le gouvernement à amortir le coût de fabrication des plaques.

Une autre anomalie à notre système d’immatriculation que je remarque, les plaques des remorques. C’est dans cette catégorie que le principe d’utilisateur payeur entre en ligne.

Je vous pose la question suivante : Est-il normal que pour immatriculer une remorque utilitaire de 3X7 il en coûte le même prix que pour une remorque 53’ avec 4 essieux, soit $67,00, et que cette immatriculation est permanente?

Ma réponse est non. Pourquoi? Je ne crois pas que personne ne pourrait mettre la même charge utile dans une remorque utilitaire tirée par un véhicule de promenade. Cette remorque ne parcourra jamais, dans sa vie utile, la distance qu’une remorque de transport général fera dans une année. Le principe est le même pour une petite remorque qui est utilisée pour des fins commerciales. Si nos Ministres, tant au Trésor et Finances qu’au Transport prennent le bien de notre réseau, une modulation des prix pourrait entraîner une hausse des revenus appréciable. Une option à ne pas négliger est de retirer la permanence des plaques des remorques pour des fins commerciales. Cette modulation inclus toutes sortes de remorques. Partant du principe que pour immatriculer un véhicule de luxe ou de grosse cylindré coûte plus cher, une remorque récréative aussi devrait avoir un supplément chargé selon sa longueur. Voici ma grille suggérée.

Remorque utilitaire privée 45.00 permanent
Tente roulotte 60.00 permanent
Remorque Récréative de moins de 27’ 75.00 permanent
Remorque Récréative de plus de 27’ 100.00 permanent
Remorque Utilitaire commerciale 25.00 annuel
Remorque de transport 2 essieux 45.00 annuel
Essieu supplémentaire 15.00 annuel

Considérant que certaines fuites vers des immatriculation hors territoire sont possible, il devrait être obligatoire pour une entreprise qui a sont siège social principal au Québec que ces remorques soient immatriculés dans la province. Il pourrait en être de même pour les tracteurs.

Pour un transporteur qui a sa principale place d’affaire au Québec, il est normal que les plaques de sa flotte soient dans cette province. Des exceptions pourraient s’appliquer pour les véhicules basés en dehors de la province et qui sont utilisés à des fins de travail local ou pour des chauffeurs assignés d’un terminal satellite hors Québec. Le même principe peut s’appliquer à des transporteurs qui ont leur place d’affaire en dehors du Québec pour les véhicules qui sont utilisés pour des employés dans la province ou pour du travail localement et qui sont attachés à un terminal satellite au Québec.

J’entend déjà les membres de la FQCC, dont j’ai fais parti, les associations de transport, les gens des pépinières et j’en passe. Mais ne sommes nous pas aussi ceux qui les utilisent les routes? N’oubliez pas que j’ai aussi placé une condition à cette modulation des tarifs.

Ces fonds supplémentaires doivent être appliqués dans les budgets du Ministère des Transports pour les routes et infrastructures uniquement.

Jean Catudal

Aucun commentaire: