mardi 16 octobre 2007

Lorsqu’un manque de nouvelles arrive, certains la créent!

Que dire de plus quand à la lecture de la nouvelle du Journal de Montréal sur un sondage fait auprès de 400 personnes, dont plus de 52% ne travaillent pas, au sujet de la circulation aux heures de pointe. C’est une chance que j’ai lue la version imprimée plusieurs jours plus tard. Je ne connais pas plusieurs routiers qui aiment rouler à ces heures dans n’importe quelle ville d’Amérique du Nord. Si je reprends l’exemple de la ville de Boston, sans que ce soit une loi municipale ici à Montréal ou à Québec, Chicago, Los Angeles ou même ailleurs, un routier qui a un tant soit peu de gros bon sens ne roule pas dans une ville si il n’a pas affaire à y être. Cependant, aucune loi n’interdit la circulation sur une autoroute ou un Interstate.

Malheureusement, si je prend la région de Montréal et la compare avec la très grande majorité des régions urbaine en Amérique du Nord, aucun gouvernements, présent ou passés, n’a eu le courage de mettre les ressources là où le besoin routier est le plus grand. Depuis plus de trente ans que nous attendons une route de contournement de la région de Montréal. Chaque fois qu’un groupe se dresse sur le passage, le gouvernement recule, attend, fais une étude, et ajoute des coûts supplémentaires pour payer ces rencontres, tables de concertation, études de toutes sortes et l’inflation fait aussi sont œuvre.

J’ai un raz le bol de payer des milliers de mes dollars, que je gagne honnêtement et durement, en taxes chaque année et à chaque kilomètre que je fais avec mon camion, pour me faire traiter de la sorte. Je pourrais même avancer que c’est le cas de tout propriétaire d’entreprise de transport, grande ou petite, face au manque de vision à long terme de nos gouvernements.

Est-ce que les journalistes ont aussi comparés les modes de rémunérations entre les pays Européen, qui sont pris en exemple, avec ce que nous avons ici en Amérique? Je n’ai rien vu de tel dans les articles que j’ai lu.

Quelle comparaison est possible entre un pays, la Suisse, qui est 40 fois plus petit en superficie que la seule province de Québec (41,290 Km2 vs 1,667,926 Km2) mais qui a presque la même population. La circulation y est sûrement plus dense malgré que chez nos cousins européens, l’usage des transports en commun fait partie intégrante de leur mode de déplacement. L’automobile n’est que princesse et le train est roi. Si comme en France, un projet pilote forcerait les professionnels de la route de rester dans la voie de droite, comment se comporterait un automobiliste qui entre ou sort d’une autoroute? Nulle part il est écrit que les limites permises en France sont plus élevées qu’au Québec et que déjà, sur nos autoroutes, ça roule 15-20-25Km/h au dessus de la limite sur la 20! Ce qui est encore sous la limite permise en France.

La meilleure solution n’est pas d’interdire les véhicules de livraison, ceci causerait un autre problème majeur. Il y a un manque important de place de stationnement autour de la région de Montréal. Nous essayons de gagner notre vie honnêtement. De favoriser le transport en commun, avec des mesures incitatives, serait une solution pour diminuer la congestion des routes. Un autre chiffre qui manque, c’est celui de l’augmentation de plus de 60% des automobiles dans la province.

1 commentaire:

AeternA a dit...

Bonjour!! J'ai attéri sur ton blogue par l'entremise de Trucker Stef, que je remercie. C'est de loin un des plus intéressants blogues que j'ai survolé sur le transport. Je t'ai mis en lien sur mon propre blogue, j'espère que ça ne cause aucun problème!!!! Je suis étudiante au CFTR et je désire plus que tout devenir routière professionnelle. J'aime lire et m'informer sur le transport et ton blogue a beaucoup à apporter. Un gros merci!!

Sophie
http://sophie-aeterna.blogspot.com