Dans tout le débat de l’imposition du limiteur de vitesse par la Ministre Boulet, depuis plusieurs mois nous entendons toutes sortes d’arguments contre, pour et entre les deux. Un sondage rendu publique par l’ATRI, un sondage interne parmi les membres de l’ACQ, un sondage commandé par l’OTA et j’en passe. Mais un sondage qui n’a pas été encore rendu publique et dont j’ai reçu une copie des chiffres a été fait par la OOIDA Foundation plutôt cette année.
2,080 compagnies différentes ont été comptées
Oui = 64,6% Non = 35,4%
La moyenne est de 69mph
A- Jamais 26,2%
B- Quelques fois 51,8%
C- Habituellement 16,7%
D- Toujours 5,3%
Oui : 9,8% Non : 41% Ne sais pas : 23,3% N/A : 25,9%
(Je vous les place en ordre du plus au moins)
1- Manque de vitesse de dépassement
2- Congestion accrue
3- Être emboutie par l’arrière
4- Besoin de conduire plus longtemps
5- Plus de dépassement par les automobiles
6- Autres
7- Aucunes contraintes
Oui : 2,042 Non : 621 N’est pas un facteur : 739
Utilise : 120 N’utilise pas : 2,780 Pas un facteur : 500
(Selon l’ordre des réponses)
1- Uniformité des limites permises
2- Plus de contrôle policier sur les routes
3- Standard plus rigoureux pour les permis de conduire commerciaux
4- Limiteur de vitesse
5- Limites de vitesse plus basses
6- Autres
Ce que j’en pense? Je me permets des commentaires sur les questions 4-6-8-9.
Plusieurs d’entre vous, sur des lignes ouvertes de camionnage et dans des discussions, avez émis les commentaires que souvent des chauffeurs de compagnie, qui utilisent le limiteur de vitesse, ralentissent moins dans des zones où la vitesse est réduite. Ils le confirment car seulement 26,2% admettent respecter les limites de vitesse inférieures à celle du limiteur de leurs camions.
Question 6
Est-il étonnant que le principal facteur de mécontentement de la conduite avec un limiteur de vitesse soit le manque de possibilité de dépassement? Je ne suis pas surpris. De causer plus de congestion est un facteur de stress car, quand plusieurs automobilistes sont retardés par un camion, assez souvent, lorsque la possibilité est permise, ces automobilistes n’attendront pas que le camion reprenne la voie de droite pour le dépasser. C’est un facteur d’accident supplémentaire.
À cette question, les résultats parlent par eux-mêmes. Souvent quand sa situation financière le permet, un chauffeur va acheter un camion et rester pour la même entreprise de transport comme voiturier. Certains transporteurs vont cependant donner une rémunération plus grande pour la vitesse réduite ou établir un programme de récompenses pour les performances en économie de carburant.
Il est intéressant de remarquer que les deux facteurs en importance sont d’uniformiser les limites de vitesse et d’avoir un plus grand contrôle policier. Le limiteur de vitesse passe au 4e rang chez les chauffeurs qui ont répondus au sondage.
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