samedi 1 décembre 2007

Grève! Faire ou ne pas faire?

Drôle de question en titre. Personnellement, je n’ai jamais été en faveur de ce moyen de pression et principalement quand le transport interprovincial et international est régit par les lois canadiennes du travail. Les seuls perdants, se sont les routiers et les petits entrepreneurs. Si je reprends le sujet que mon ami Jacques Plante a lancé cette semaine durant son émission, c’est simplement parce que le temps m’a empêché d’émettre mon opinion sur le sujet.

Dans le cadre de son émission, Jacques a aussi fait connaître les points de la loi 130 qui limitent les moyens de pression que les routiers pourraient utilisés suite à des blocus qui ont été faits dans le passé. Nos gouvernements étant des administrations réactives, ils ont répondus par des lois aux demandes des camionneurs qui avaient un raz le bol envers les donneurs d’ouvrage vers la fin des années 90.

Que nous reste-il?

Plusieurs seraient tentés de répondre : « Rien! »

Non, il nous reste une arme redoutable, et nous l’utilisons contre nos demandes à chaque jour. Si nous appliquons le proverbe « La plume est plus puissante que l’épée », nous avons tous une plume, une règle et un registre des heures. La meilleure façon de battre le système, que nous trichons avec la piètre excuse que nous ne faisons pas de revenus, est de suivre le système à la lettre. Comment pouvons-nous prouver notre point en continuant d’être créatifs dans nos rapports et suer à un point de contrôle routier qui tarde à donner le feu vert.

À mon opinion, la meilleure façon de faire valoir nos revendications, c’est de les démontrés. Aucune administration, publique ou privée, ne peut pas croire ce qu’elle ne voit pas.

Un autre proverbe pour vous « Les écrits restent, les paroles s’envolent ». Nous pouvons nous plaindre de notre sort à Pierre, Jean, Jacques, mais si nous n’avons rien pour appuyer nos dires, ce ne sont que des paroles en l’air. En passant à l’action et avec un peu de zèle, nous avons la possibilité de ralentir l’économie, sans la mettre par terre et ceci, sans enfreindre aucune loi, sans risquer aucune amende. Cependant, il y a un autre coté de la médaille. Nous devons livrer la marchandise. Si la tromperie de registre est faite pour couvrir un arrêt prolongé devant un café avec des amis plutôt que de couvrir des incidents de parcours qui sont hors de notre contrôle, assumez la conséquence de vos actions. C’est la base même du professionnalisme dans tous les corps de métier. Si les demandes du client sont impossible, c’est à vous de le dire au départ.

J’ai déjà dis à un répartiteur que mon travail est de rendre les expéditions du point A au point B, de façon légale et sécuritaire. Nous ne sommes pas les réparateurs d’erreurs. Nous avons assez de pallier aux imprévus de la route. Le premier qui sera blâmé sera le routier.

Et si nous prenions tous la résolution pour l’année 2008 de faire changer les choses en les faisant comme elles doivent être faites?

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