mercredi 25 avril 2007
Que puis-je faire pour la semaine internationale de la sécurité routière?
La première chose que tout bon professionnel de la route peut faire, c’est de tenir son registre des heures de travail selon les lois. Je vous entends assis devant vos claviers d’ordinateurs….et c’est pas joli à entendre. Surveillez un peu votre vocabulaire…
Je suis un de ceux qui gagne sa croûte au volant d’un camion moi aussi et je sais que si les roues ne tournent pas, je n’ai pas de revenu pour vivre. Présentement, je suis en changement de contrat et il y a une foule d’embûches qui me tiennent en arrêt à la maison. Il n’est pas facile non plus de ne pas être tenté de forcer un peu la créativité dans nos registres mais, je l’ai fais, rouler légalement, et vous savez quoi? Je ne suis pas mort, j’ai mangé mes repas convenablement et j’ai rencontré mes obligations financière quand même. Je dois admettre que j’ai du couper dans certaines petites douceurs, j’ai encore un bon vieux « laptop » qui a plus de 3 ans et je ne suis pas à la fine pointe des technologies de transmission de données tel que les « Blackberry, internet par satellite ou la télé.
Rouler dans la légalité, c’est aussi le respect des limites de vitesse prescrites. Encore, me direz-vous, il y a des états, des provinces qui sont tolérants. Oui je le sais et j’en profite moi aussi mais, 100Km/h ce n’est pas 120. Sans être un grand scientifique mais, depuis longtemps je regarde les différents quotidiens et les nouvelles en général et selon mon simple constat, la majorité des accidents avec mortalités sont dans les villes, les villages et les routes secondaires. Cependant lorsqu’un accident arrive sur une autoroute avec accès limité, se sont des carambolages. Ces derniers sont souvent causés par de mauvaises conditions de route et la vitesse excessive pour ces conditions est généralement la cause quand ce n’est pas le simple fait de suivre de trop près.
Pour conclure, rouler légalement c’est payant, moins stressant et surtout, plus sécuritaire!
Bonne semaine et bonne année de la sécurité routière
Jean Catudal
dimanche 15 avril 2007
Résultats préliminaires de l’étude des limiteurs de vitesse par l’ATRI
L’ATRI, American Trucking Reseach Institute, a rendu publique le 25 mars dernier les résultats d’une analyse d’uns sondage dans l’industrie du transport aux USA que cette agence a effectuée dans le cadre de son programme d’un an pour mesurer l’impact de la mise en place des limiteurs de vitesse pour les camions.
Les résultats démontrent que pour les transporteurs qui ont répondus, 69%, la vitesse moyenne que ceux-ci utilisent est de 69mph (111Kmh). L’ATRI déclare que ce sont les limites de vitesse prescrites qui est le principal facteur qui détermine la vitesse permise pour les véhicules de leur flotte. Le sondage aussi montre que, des transporteurs règlent la vitesse de leurs camions selon les performances des chauffeurs, tel que les miles sans accidents, l’économie de carburant, etc.
L’ATRI met en garde qu’il est un peu trop tôt dans leur sondage pour établir des données fermes, mais que déjà une relation entre le nombre de camions sur une flotte et la vitesse que la compagnie permet est significative.
La moyenne des flottes qui n’utilisent pas de limiteur de vitesse est de 114 unités. Pour les flottes qui limitent la vitesse de leurs camions, le nombre moyen est de 1142.
Il y a eu 10 compagnies répondantes qui n’utilisent pas de limiteur comparativement à 79 qui ont répondus avec limiteur activé.
96% des compagnies qui limitent la vitesse des camions le font par le module électronique interne du moteur. Un répondant utilise un système qui gère par ordinateur permettant de varier la vitesse du limiteur à distance.