
La première chose que tout bon professionnel de la route peut faire, c’est de tenir son registre des heures de travail selon les lois. Je vous entends assis devant vos claviers d’ordinateurs….et c’est pas joli à entendre. Surveillez un peu votre vocabulaire…
Je suis un de ceux qui gagne sa croûte au volant d’un camion moi aussi et je sais que si les roues ne tournent pas, je n’ai pas de revenu pour vivre. Présentement, je suis en changement de contrat et il y a une foule d’embûches qui me tiennent en arrêt à la maison. Il n’est pas facile non plus de ne pas être tenté de forcer un peu la créativité dans nos registres mais, je l’ai fais, rouler légalement, et vous savez quoi? Je ne suis pas mort, j’ai mangé mes repas convenablement et j’ai rencontré mes obligations financière quand même. Je dois admettre que j’ai du couper dans certaines petites douceurs, j’ai encore un bon vieux « laptop » qui a plus de 3 ans et je ne suis pas à la fine pointe des technologies de transmission de données tel que les « Blackberry, internet par satellite ou la télé.
Rouler dans la légalité, c’est aussi le respect des limites de vitesse prescrites. Encore, me direz-vous, il y a des états, des provinces qui sont tolérants. Oui je le sais et j’en profite moi aussi mais, 100Km/h ce n’est pas 120. Sans être un grand scientifique mais, depuis longtemps je regarde les différents quotidiens et les nouvelles en général et selon mon simple constat, la majorité des accidents avec mortalités sont dans les villes, les villages et les routes secondaires. Cependant lorsqu’un accident arrive sur une autoroute avec accès limité, se sont des carambolages. Ces derniers sont souvent causés par de mauvaises conditions de route et la vitesse excessive pour ces conditions est généralement la cause quand ce n’est pas le simple fait de suivre de trop près.
Pour conclure, rouler légalement c’est payant, moins stressant et surtout, plus sécuritaire!
Bonne semaine et bonne année de la sécurité routière
Jean Catudal