mardi 30 janvier 2007

L’OOIDA accuse le fédéral de jouer avec l’idée des limiteurs de vitesse pour accommoder les grandes entreprises.


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Owner-Operator Independent Drivers Association

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Le 29 janvier 2007, Grain Valley Mo- Le simple fait que deux agences fédérales considèrent des pétitions demandant la mise en fonction obligatoire des limiteurs de vitesse sur les camions lourds, est une indication claire que ces agences sont trop complaisantes pour accommoder les grosses entreprises. Tel est l’opinion de la plus grande association de petits entrepreneurs en transport.

L’Owner Operator Independent Drivers Association (OOIDA) dit que l’annonce le 28 janvier que le Département des Transports va considérer imposer l’usage du limiteur de vitesse sur les camions lourds est « juste un autre exemple que les grandes entreprises contrôlent l’agenda national au détriment de plusieurs autres ».

Des pétitions demandant que le gouvernement oblige la mise en fonction du limiteur de vitesse à 68mph et l’interdiction de le modifier sont considérées par le National Highway Traffic Safety Administration et le Federal Motor Carrier Safety Administration.

NHTSA et FMCSA demandent des commentaires sur les pétitions de règlement de l’American Trucking Association (ATA) et de Road Safe America un groupe de neuf transporteurs. Ces pétitions demande des équipements qui limiterait la vitesse de certains camions et interdirait les opérateurs de les ajuster comme mesure de sécurité.

« Peu d’accidents de la route impliquent des camions qui roulent au dessus de 68mph, vous n’avez pas besoin d’être un expert en sécurité des routes pour conclure que de mettre la mire uniquement sur les camions ne se traduirait pas en un impact majeur sur la sécurité » déclarait Todd Spencer, Vice-Président exécutif de l’OOIDA. « Mais ça ne fonctionne pas comme cela à Washington DC ou la perception de la réalité est dérapée. »

L’OOIDA démontre que seulement quelques transporteurs et leur association supportent cette mesure et qu’en guise de sécurité ce n’est qu’un écran de fumée pour les relations publiques.

« Les grandes compagnies veulent que le gouvernement approuve des l’usage de véhicules plus longs et plus lourds partout au pays. Ce n’est que du maquillage sur cette idée » dit Spencer.

L’OOIDA pointe aussi le fait que rien n’empêche une compagnie de limiter la vitesse de ses camions à la vitesse qu’elle désire. « Même que, » nous ajoute Spencer, « plusieurs d’entre elles qui limitent la vitesse de leurs camions mais ne crient pas leur dossiers de sécurité car il n’y a rien à se vanter. »

« Elles demandent un mandat du gouvernement pour le faire, cependant, parce qu’elles savent que leurs chauffeurs, payer uniquement au millage, changeraient d’employeur pour un qui a une politique moins restrictive sur la vitesse », ajoute encore Spencer. « Et elles veulent dénier aux expéditeurs le choix d’un compétiteur qui place la priorité sur le service Juste en temps ».

Les considérations sont encore plus détournées et outrageuses quand vous regardez les données de sécurité, soutient l’OOIDA.

« Il n’y a rien de désirable que de transformer des camions en obstacles mobiles pour les autres usagers de la route, » dit Spencer. « Plus lent n’est pas plus sécuritaire. Chaque année les données des accidents du NHTSA démontrent que les automobilistes sont plus enclins d’emboutir un camion que la situation inverse. Les vrais experts en sécurité routière ont toujours su que les routes sont les plus sûres quand les véhicules circulent tous à la même vitesse. »

Traduction de Jean Catudal

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