Je n’ai pris le temps d’écrire depuis plusieurs semaines. Pour ceux qui étaient habitués de venir faire un tour sur cette page, je suis heureux de voir que malgré ce fait, il y a encore beaucoup de visite sur ce blog et je vous dois des excuses. Je ne peux pas tellement dépendre de couverture des médias qui vous tiennent compagnie sur la route mais, simplement le bouche à oreille et les différents moteurs de recherche du web.
Depuis ce matin, ici au Québec et en Ontario, des lois qui imposent que les véhicules lourds, construits depuis janvier 1995, aient la puce électronique qui contrôle la vitesse du véhicule active avec une limite de 105Km/h. Une période de mise en place ou de tolérance de 6 mois est accordée pour que l’ensemble des véhicules routiers se placent en conformité.
Depuis juillet 2005 que j’en parle sur plusieurs tribunes. J’en ai parlé je ne sais plus combien de fois sur les ondes de la radio satellite XM alors que je co-animais l’émission « Entre les 2 lignes » avec Jacques Plante, dans les premières émissions de TSQ sur le web, sur ce blog depuis plus de 2 ans, j’ai mis en ligne une pétition, je vous ai sollicité votre appuis, votre support, votre conscience de vous joindre à une des associations qui représente les intérêts des routiers professionnels, et pas seulement les voituriers propriétaires. Qu’avez-vous fait?
Lorsque l’APRAC vous a demandé de venir en discuter dans le but de recueillir vos idées, ce n’est que quelques personnes qui sont venus. Durant les onze mois que j’ai eu en ligne une pétition sur le sujet, je n’ai même pas dépassé les 1000 signatures et parmi celles-ci, plusieurs étaient de personnes qui ne sont même pas dans l’industrie mais des personnes qui la connaisse et qui voyagent avec nous sur les routes d’Amérique.
Lors de la révision du code de la route en Ontario, une proposition qui majorait l’âge des nouveaux conducteurs a été défaite par une vague de plus de 150,000 répondants en moins de 3 semaines sur internet. Vous me direz que nous ne sommes pas autant au Canada dans notre industrie mais ce sont ces même personnes qui profitent du fruit de notre travail.
Je tiens aussi à souligner le point suivant qui est très important dans ce débat. Jamais je n’ai encouragé la vitesse excessive des véhicules lourds ni les associations que j’ai représenté. Au contraire, je fais parti de ceux qui préconisent le respect des lois en place, que se soit les vitesses permises, les heures de service, les vérifications mécaniques.
Ces lois, qui imposent le limiteur de vitesse, ont passées par toutes sortes de plateformes et de raisons pour être vendus aux gouvernements et au grand publique. La sécurité et l’environnement sont les 2 principales. La vrai raison que les Associations de transporteurs avait, et c’est dans le texte du premier communique de presse de l’OTA, était de niveler la compétition. http://ontruck.org/news/releases/2005/prel_2005_07_07_143206_r.php3
Bon, c’est fait, je me suis vider un peu le cœur ce matin. Est-il encore possible de faire quelque chose? Je crois que oui, mais c’est tous ensemble en parlant d’une voix aussi forte que les grands transporteurs que nous y arriveront. Faites vous donc un cadeau en ce début d’année. Un cadeau qui ne vous coutera qu’environ $60 si vous le faites de cette façon.
Joignez les 160,000 et plus membres de l’OOIDA pour vous représenter du coté des USA. Il vous en coutera que $25.00USD si vous dites que je vous ai référé. Mon numéro de membre est le 557033, suivre le lien suivant https://www.ooida.com/Secure/membership_form.htm. Ensuite, vous pouvez joindre l’APRAC pour vous représenter au nord de la frontière http://www.obac.ca/Web/JoinOBAC/fullMembershipPg1.asp en soulignant que vous êtes membre de l’OOIDA et vous ne paierez que $25.00CDN. Le pouvoir est dans les nombres, si l’Alliance Canadienne du Camionnage peut se venter de représenter l’ensemble de l’industrie du transport routier, elle ne représente que les intérêts des entreprises qui ont 6 camions et plus. Nous sommes plus grand en nombre et nous opérons probablement plus de véhicules, Notre représentation n’est pas à la hauteur de ce que nous sommes vraiment. Faites votre part pour que votre voix soit entendue.
Malgré les temps difficiles que nous connaissons présentement, je vous souhaite que l’année 2009 en soient une de prospérité, même si cela inclus des restructurations d’entreprise, des coupures de dépense. Le souhait le plus important est la santé. Prenez en soin car personne ne peut le faire pour vous.
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