mardi 10 février 2009

Des faits divers de sécurité.

Depuis quelques temps, de la pression est mise sur l’administration de l’État de l’Ohio par la « Ohio Trucking Association », afin d’établir la vitesse maximale permise pour les camions lourds à 65mph sur les routes à accès limités. Déjà l’Ohio Turnpike, dans le but de ramener les routiers sur cette route à péage, l’a fait et les accidents impliquant un véhicule lourd n’a pas connu de différence significative. L’OTA, pas celle de l’Ontario mais de l’Ohio, pousse cette demande dans le sens de la sécurité et que se faisant ainsi, le risque d'un impact par l’arrière d’un camion lourd par un véhicule automobile serait diminué. C’est un argument que j’ai entendu par le passé, mais celui-ci ne venait pas d’une association de camionnage mais de deux associations de camionneurs.

Sur le sujet de limite de vitesse, ceci m’amène sur le terrain du limiteur de vitesse. Bien que selon nos politiciens du nord de la frontière c’est une mesure de sécurité et d’environnement. Lors d’une présentation au sous-comité du congrès Américain sur les routes et le transport, Peter DeFazio, un démocrate de l’Oregon, c’est dit en total désaccord avec les propos de l’ATA par la voix de son « Vice-Chairman » Tommy Hodges. Ce dernier, propose que le gouvernement central réimpose une limite de vitesse aux états de 65mph et que les véhicules lourds soient, par le biais du limiteur de vitesse, limités à cette même allure. DeFazio lui signifie que l’idée même de revenir en arrière par le fédéral est tout à fait farfelue et que selon le rapport de l’ATA, ces mesures ne sont qu’une partie non significative de réduction des GES aux USA.

Je commence à apprécier les démocrates de plus en plus…

Revenons un peu par chez nous. Depuis quelques temps, je voyage de plus en plus dans notre « Belle Province » et j’ai remarqué l’état des lignes de démarcation de nos routes fait de plus en plus pitié. Je me souviens que par le passé, un gouvernement de l’URSQ* avait fait loi de réduire la largeur des lignes et la longueur des pointillés afin d’économiser des millions de nos dollars en frais. Dans le même élan, une réduction des particules de réflexion avait été établie. Ce qui me porte au constat suivant, et j’ose espérer que quelqu’un de la table de la sécurité routière viendra lire ceci et pourrait au moins m’en donner le crédit…

Si les accidents et les pertes de contrôle arrivent le plus souvent le soir, la nuit ou sous la pluie, le manque de visibilité des lignes sur les routes est-il un facteur dans ces accidents?

Je peux comprendre qu’une couche de calcium sec sur la route va diminuer la réflexion des phares sur la peinture, car c’est aussi vrai sur les bandes réfléchissantes qui sont sur les camions et les remorques commerciales, mais sous la pluie, qu’il soit presque impossible de distingué les lignes de dépassement, de bordure ou encore de sortie n’a pas vraiment de sens. J’ai remarqué cela un soir à un retour des USA par la route 91 dans le Vermont. Le même véhicule, la même température, les même conditions de route, et hop, lorsque j’ai dit au douanier que je n’avais rien à déclarer, j’avais peine à voir mon chemin. Les cycles de repeinte ou encore le type de peinture devraient être revus dans des délais les plus brefs et nous pourrions voir clairement si nos routes deviendraient encore plus sécuritaires.

* Union de la République Socialiste du Québec

Aucun commentaire: