mardi 16 juin 2009

Échangeur Turcot : Le gouvernement pris en otage


Dans le dossier de l’échangeur Turcot, le gouvernement est pris en otage par les différents groupes de pression. Pourquoi en sommes nous rendus là? L’odieux n’est pas que sur l’actuel gouvernement mais par les précédentes administrations qui ont été payés par nos taxes. Toutes les commissions, les audiences publiques, la lourdeur de la machine en général quand il en vient à définir un projet routier.


Cet échangeur ne serait pas en si mauvais état si la route de contournement de Montréal, la 30, aurait été érigée lors des plans initiaux. Oui elle serait aujourd’hui désuète mais au moins, elle aurait prolongé la vie des infrastructures autoroutière dans l’Île de Montréal. Il a fallu la crise Amérindienne de 1990 pour que le tronçon contournant la réserve de Kanawake soit fait. En plus des coûts de construction, faut ajouter les coûts reliés à la sécurité du publique par les corps policiers sur les abords de la réserve, environ $30M.


L’échangeur Turcot aujourd’hui est le résultat de la complaisance de l’État vers la population. L’État qui préfère plaire au citoyen qui n’utilise pas ces infrastructures au profit, ou plutôt la perte, des citoyens qui font avancer l’économie. Pour l’industrie du transport routier et intermodal, cet échangeur est un des plus importants liens routiers dans la province. Il relie plusieurs dépôts ferroviaires de conteneurs aux installations portuaires de Montréal. Il est un des liens majeurs entre les Provinces de l’Atlantiques et le reste du pays.


Devons nous attendre une autre catastrophe comme celle du viaduc de la Concorde? Si celle-ci arrive dans une heure de pointe, c’est par dizaine que nous compterons les dépouilles. Et comme pour le viaduc de la Concorde, un plan de reconstruction d’urgence serait imposé et lorsque les travaux seront faits, personne ne pourrait se plaindre.


Outre la 30, je pourrais citer des projets autoroutiers qui ont été tellement retenus que leur simple mise en place, selon les devis de l’époque de conception, les rendra désuets lors de leurs inaugurations.


L’autoroute Ville Marie est un exemple marquant et sur lequel je peux commenter avec certitude. Mon père qui exploitait sur la rue Notre Dame coin Valois un commerce de détail d’ameublement de bureau, à été exproprié pour la construction de cette autoroute. C’est en 1972 que c’est arrivé. Aujourd’hui, quelque 37 ans plus tard, la rue Notre Dame est encore la rue Notre Dame. En 1985, j’étais résident de Laval, et nous avions eu une promesse qu’avant l’an 2000 le pont de la 25 serait construit. Les travaux pour les approches ont débutés l’an dernier. Fouillez un peu et vous en trouverez bien d’autres…


Disons tous ensemble une gros merci aux divers nonistes qui s’opposent à tout ce que les gouvernements proposent. Des dossiers qui pourrait faire avancer l’économie, les emplois, et cela au nom de leurs propre nombril ou de leurs syndrome du pas dans ma cour (NIMBY Syndrome (not in my back yard)).


Je vous laisse les liens ici de quelques articles trouvés sur le web.

http://www.cyberpresse.ca/actualites/regional/200906/16/01-875941-echangeur-turcot-un-projet-de-remplacement.php

http://www.google.com/hostednews/canadianpress/article/ALeqM5hxA3Vthorhvw4EWY12RxSVlyIZ7w

http://quebeckyoto.org/spip.php?article457

Photo Archives LaPresse

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