vendredi 29 mai 2009

Limiteur de vitesse obligatoire, abolition possible

Les Progressistes Conservateurs de l’Ontario seront lors du mois de juin en course à la chefferie. Deux des quatre candidats se sont prononcés en faveur de l’abolition de la loi mettant obligatoire la mise en fonction du limiteur de vitesse des camions lourds. Parmi eux, Frank Klees qui a toujours été du coté des petits entrepreneurs en transport, avant même que le gouvernement Libéral de l’Ontario passe la loi actuelle.


« Je n’aurais aucune hésitation d’abolir la législation si elle est démontrée contre-productive » a déclaré Klees au journaliste de Land Line David Tanner. Klees continu en disant « Non seulement nous regarderons les impacts économiques mais aussi l’impact sur la santé et la sécurité des routiers et du publique sur les routes ». Klees juge que le limiteur de vitesse crée un train sans rail.


De son coté Randy Hillier, qui se présente aussi à la chefferie, fait sa campagne pour protéger les petits entrepreneurs contre un gouvernement trop envahissant. Une de ses propositions est de hausser la limite de vitesse sur le réseau d’autoroute 400 de la province et d’abolir l’obligation d’activer le limiteur de vitesse. Hiller à déclaré à Land Line qu’il les trouve dangereux.


Un premier vote se tiendra en Ontario les 21 et 25 juin prochain. Je vous invite à consulter l’article original de David Tanner sur le site de Land Line

http://www.landlinemag.com/Special_Reports/2009/May09/052809_ll_exclusive.htm

jeudi 21 mai 2009

Mai, le mois de la courtoisie au volant

Pour une cinquième année, les divers intervenants du milieu se sont réunis pour nous sensibiliser à la courtoisie sur la route. C’est sous le thème « Prudence et Courtoisie, partageons la route » que cette campagne fut lancée.


Je sais que j’adresse le sujet avec un peu de retard mais, connaissant le professionnalisme des routiers, nous sommes généralement des utilisateurs de la route courtois. Sachant que je risque de m’attirer les foudres d’automobilistes, je dirai même que nous sommes souvent des victimes du manque de courtoisie. Je remarque encore celui qui talonne un véhicule automobile et je prends encore le micro de CB pour lui faire savoir que notre image de professionnel est entachée par sa conduite. Car tout comme nous gardons en mémoire l’automobiliste qui nous coupe le chemin pour prendre une rampe de sortie, l’automobiliste qui ne nous laisse qu’un minimum d’espace pour manœuvrer dans une entrée d’un client, l’automobiliste qui vient de se faire suivre se souviendra du ce routier et oubliera bien vite la centaine d’autre qui n’ont eu aucune interaction sur son chemin.


Une des causes principale du manque de courtoisie, c’est un manquement à la base du code de la sécurité routière. Un départ tardif qui a comme effet que le conducteur cherche à récupérer du temps sur la route et quand un obstacle survient, c’est la panique. Ceci peut même aller à créer de l’agressivité, car cette entrave aggrave son retard.


Qui de nous ne l’a jamais fait? Ceci n’a pour effet de multiplier le taux de stress. Comme la publicité de la SAAQ le fait noter, la vitesse ne fait qu’augmenter le facteur de risque. Partageons notre courtoisie, qui sait, un jour elle nous reviendra et nous en serons que plus heureux.


Je vous laisse sur ces images, faites les circuler



vendredi 15 mai 2009

Classe 1, Classe 6, des classes de citoyens différents au Québec

Ici dans notre « Société Distincte » du Québec, c’est la façon que la SAAQ administre nos permis de conduire. Une classe 1 équivaut à une classe A-Z en Ontario ou un « CDL » au pays d’Uncle Sam. Revenons un peu en arrière pour mettre du sens au titre. À la fin des années 90, plusieurs voiturier propriétaires ont commencé un mouvement de protestation dans diverses régions du Québec. Les hauts prix du carburant, les taux trop bas, le manque de standards dans les contrats étaient les principaux griefs. Blocus de routes, du port, des raffineries ou simplement stationner son camion ont eu pour effet de vider les tablettes des magasins, des réservoirs d’essence et des plaintes des citoyens. La réponse est vite venue de l’Assemblée Nationale.


Cette réponse venant du gouvernement du Parti Québécois fut une loi spéciale qui modifiait le Code de la Sécurité Routière avec le projet de loi 130. Ceci mettait un frein à toute forme de protestation de la part des routiers. Après tout, personne ne se soucis du sort des routiers, tant que les marchandises sont livrées.


Voilà plus de vingt ans que la SAAQ à aussi modifier le système de classes pour les permis. Une Classe 1, tel que dit plus haut, est pour le routier commercial, Classe 2 pour les autobus, Classe 3 pour les camions porteurs, Classe 4 pour les véhicules outils, Classe 5 pour les véhicules de promenade et les habitations motorisée, Classe 6 les motos et d’autres classes et sous classes pour les scooter, motoneiges et tracteurs de ferme. En voulant balancer son budget et les risques, la SAAQ annonçait, voilà environ 3 ans, qu’une majoration du coût, déjà exorbitant, des assurances obligatoires avec l’immatriculation des motos et pour les détenteurs de permis avec Classe 6. Pour une moto à risque de plus de 401cc, c’est cette année $1030.00 de frais d’immatriculation.


Tout motocycliste, m’incluant, sont révoltés des hausses de plus de 300% pour prendre la route. Quelques un se sont regroupés pour manifester leur désaccord. En groupe organisés, ils roulent sur les autoroutes de la province à la vitesse minimale permise. J’appuis les motocyclistes dans leur protestation, en étant un moi-même. Mais je suis aussi un routier et je me demande quand le gouvernement va frapper avec une loi spéciale comme les routiers nous avons eu à la fin des années 90.


Ne me jugez pas mal, je n’envoi aucune récriminations aux motocyclistes, je vise le gouvernement qui par ses actions est à créé deux classes de citoyens.

mardi 5 mai 2009

LCV, ça vous dit quelque chose?



« LCV » ce sont les initiales de « Long Combination Vehicle » ce que nous connaissons au Québec comme un train routier. Le 25 juin 2007, si vous allez voir dans les archives de ce blog, j’en traitais et vous invitais à y penser. La semaine dernière, le gouvernement de l’Ontario, par le biais de son Ministre du transport, annonçait la mise en place d’un projet pilote. Une centaine de permis spéciaux seront émis pour à des transporteurs qui en feront la demande. L’OTA et le PMTC devront voir à la distribution des permis dans le cadre du programme d’essai.


Pour avoir ces permis, les transporteurs devront :

-Avoir une cote de sécurité exemplaire

-Être membre d’une des deux associations


Les permis seront émis par tirage si plus de 50 transporteurs en font la demande. Une limite de 2 permis par transporteurs. Toutefois, si moins de transporteurs en font la demande, rien n’est indiqué pour le nombre de permis qui sera octroyés à ces transporteurs.


Le site du MTO parle de « SPIF » qui veut dire « Safe and Productive Infrastructure Friendly » en français un « SPNPI » un véhicule « Sûr, Productif N’endommageant Pas les Infrastucture ».


Ce que je pense de cela?


Certains de mes commentaires sont gardés pour moi. Les raisons émises par les parties impliquées sont, une hausse de productivité, une baisse de consommation de carburant et, encore une fois, une baisse des GES, moins de camions sur la route, réduction des coûts de transport.


Le simple usager de la route qui lit dans son journal préféré que ce projet pourrait réduire de 2800 le nombre de camions sur la route sera heureux mais, personne ne lui dit que les camions qui seront ainsi retirés de la route se traduiront par des véhicules de plus de 125 pieds de longueur ou 38 mètres de long. Moi comme routier, je comprends que se pourrait être 2800 emplois de perdus. Les transporteurs pourraient tirer avantage de grouper des chargements plus légers dans ces trains routiers et augmenter leur marge de bénéfices. Ils le feront surement encore sur le dos de ceux qui sont au volant.


Non pas que je suis contre l’idée des trains routiers, je suis contre l’idée d’avoir la responsabilité en double, d’avoir une plus grande dépense de carburant, si je suis propriétaire opérant pour un transporteur, sans pour autant avoir une compensation juste et équitable. Faites un simple calcul, principalement si le camion est a vous. Selon les données que l’OTA donne dans ces communiqués de presse et qui sont sur le site de l’association (http://ontruck.org/news/releases/2009/prel_2009_04_17_073049_r.php3) si un train routier consomme 30% de moins de carburant que 2 camions, ne serait-il pas juste et équitable que le voiturier reçoive une prime de 70% de son taux régulier, avant surcharge de carburant, pour le remorquer? Et le chauffeur de la compagnie? Je ne peux que dire, Négocier en fonction des responsabilités supplémentaires.


Je vous laisse sur ces pensées