vendredi 15 mai 2009

Classe 1, Classe 6, des classes de citoyens différents au Québec

Ici dans notre « Société Distincte » du Québec, c’est la façon que la SAAQ administre nos permis de conduire. Une classe 1 équivaut à une classe A-Z en Ontario ou un « CDL » au pays d’Uncle Sam. Revenons un peu en arrière pour mettre du sens au titre. À la fin des années 90, plusieurs voiturier propriétaires ont commencé un mouvement de protestation dans diverses régions du Québec. Les hauts prix du carburant, les taux trop bas, le manque de standards dans les contrats étaient les principaux griefs. Blocus de routes, du port, des raffineries ou simplement stationner son camion ont eu pour effet de vider les tablettes des magasins, des réservoirs d’essence et des plaintes des citoyens. La réponse est vite venue de l’Assemblée Nationale.


Cette réponse venant du gouvernement du Parti Québécois fut une loi spéciale qui modifiait le Code de la Sécurité Routière avec le projet de loi 130. Ceci mettait un frein à toute forme de protestation de la part des routiers. Après tout, personne ne se soucis du sort des routiers, tant que les marchandises sont livrées.


Voilà plus de vingt ans que la SAAQ à aussi modifier le système de classes pour les permis. Une Classe 1, tel que dit plus haut, est pour le routier commercial, Classe 2 pour les autobus, Classe 3 pour les camions porteurs, Classe 4 pour les véhicules outils, Classe 5 pour les véhicules de promenade et les habitations motorisée, Classe 6 les motos et d’autres classes et sous classes pour les scooter, motoneiges et tracteurs de ferme. En voulant balancer son budget et les risques, la SAAQ annonçait, voilà environ 3 ans, qu’une majoration du coût, déjà exorbitant, des assurances obligatoires avec l’immatriculation des motos et pour les détenteurs de permis avec Classe 6. Pour une moto à risque de plus de 401cc, c’est cette année $1030.00 de frais d’immatriculation.


Tout motocycliste, m’incluant, sont révoltés des hausses de plus de 300% pour prendre la route. Quelques un se sont regroupés pour manifester leur désaccord. En groupe organisés, ils roulent sur les autoroutes de la province à la vitesse minimale permise. J’appuis les motocyclistes dans leur protestation, en étant un moi-même. Mais je suis aussi un routier et je me demande quand le gouvernement va frapper avec une loi spéciale comme les routiers nous avons eu à la fin des années 90.


Ne me jugez pas mal, je n’envoi aucune récriminations aux motocyclistes, je vise le gouvernement qui par ses actions est à créé deux classes de citoyens.

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