En novembre 2005 un triste accident de la route a coûté la vie d’un adolescent. Le coroner Jacques Ramsey a publié en cette semaine de la sécurité routière son rapport sur l’accident.
En voici un extrait.
« Le 12 novembre 2005, vers 21 h 30, le jeune garçon prend place sur le siège avant du véhicule conduit par son père, sur un petit coussin de 3 ou 4 pouces servant de siège d’appoint. Ils quittent Montréal-Nord, où ils avaient passé la soirée, pour se rendre à Saint-Charles-Borromée. Alors qu’ils circulent sur la voie de droite de l’autoroute 25 en direction Nord, le véhicule bifurque vers la droite, quitte l’accotement et traverse une zone gazonnée avant de finir sa course dans un fossé. Lors de l’impact, les deux occupants portent leur ceinture de sécurité et les coussins gonflables se déploient. Dans son rapport, le coroner conclut que la perte de maîtrise du véhicule a vraisemblablement été causée par un moment de somnolence du conducteur, dû à un manque de sommeil. »
Et un extrait de sa conclusion.
« Selon le rapport du coroner, comme la tête de l’enfant ne se situait pas dans la zone de déploiement du coussin gonflable au moment de l’impact, ce dernier n’est donc pas responsable des blessures subies par le garçon. En effet, lors de l’accident, l’enfant était penché vers l’avant, vers la partie centrale du tableau de bord, probablement pour y déposer le téléphone cellulaire qu’il venait d’utiliser, pour réveiller son père ou pour tenter de reprendre le volant. Cette position n’a pas permis à la ceinture de jouer son rôle pour amortir le choc. »
Dans sa conclusion, le coroner recommande aussi « d'évaluer la pertinence de modifier le Code de la sécurité routière pour que soit ajoutée une disposition à l'article 397 qui stipule que tout enfant de moins de 12, 13 ou même 14 ans doit être assis à l'arrière de tout véhicule routier ».
Faudrait-il aussi faire des recommandations du même genre pour les personnes qui ont les pieds sur le tableau de bord? Les personnes qui passent la ceinture de sécurité sous le bras?
Pour ma part, ma conclusion, suite à la lecture d’articles de journaux et de ce rapport, si le père du jeune garçon aurait pris le temps de « DORMIR », ce funeste accident ne serait même jamais arrivé. En effet, il semble que le conducteur avait travaillé son quart de nuit, puis rendu passé une partie de la journée et la soirée avec d’autres membres de sa famille.
Et pour nous les professionnels de la route!
Les lois nous obligent de prendre une période de repos. Cette période est essentielle pour notre bon contrôle de nos véhicules et pour assurer la sécurité des routes. Devrait-on en faire autant pour les autres usagers?
dimanche 10 décembre 2006
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