dimanche 31 décembre 2006
Ma revue de 2006
Pour un voiturier à contrat avec un transporteur, une bonne année en est une que les prix de carburant sont bas, pas trop de bris mécanique sur le camion, une bonne répartition et du temps pour faire des travaux à la maison. Ceci étant dit, 2006 n’a pas été une année exceptionnelle.
Dans les derniers jours de décembre 2005, après un éblouissement du soleil sur le pavé mouillé, lorsque mon pare-brise fut éclaircit, j’étais trop près d’un automobile immobilisée, et les freins ABS on empêchés les roues de se bloquer. J’ai roulé dans le coffre du 4 roues. Il ne me restait que 45,000 miles pour atteindre la marque du 1,000,000 sans accidents. Mais certains faits doivent être mis en perspective et non pas pour excuser ma conduite. Cette voiture était immobilisée dans la voie de droite d’un boulevard par un ?&%%$(&*%, 3 voitures en avant, qui voulait tourner à gauche de la voie de droite… Oui je l’admets, une mauvaise anticipation de ma part.
Par la suite en mars, le turbo m’a laissé. Une autre semaine et quelques milles dollars plus tard, je reprenais la route. À ce temps, ma douce moitié attendait impatiemment un appel de notre centre hospitalier de la région pour une chirurgie de la hanche. Je désirais être auprès d’elle pour les premiers jours mais, l’hôpital nous a contacté pour nous dire peut-être cette semaine, peut-être la semaine prochaine. Le seul hic, Pâques était entre les deux. Ai-je besoin de vous dire que je suis resté à la maison toute la semaine!
Suite à plusieurs mois de prix élevés pour le carburant, nous avons finalement eu une accalmie mais, jamais comme les prix que nous avions connus dans les premières années de la décennie. Heureusement pour nous canadiens, le taux de change n’était pas ce qu’il avait été dans l’année 2004. Je ne peux que m’imaginer le gallon de diesel à $3.10 avec un échange de 56%. Ceci aurait fait paraître comme une aubaine le prix à Terre-Neuve!
Autrement que quelques pneus, des freins neufs, tout l’entretien que requiert un camion, le reste de l’année a été sans trop de troubles.
Pour ce qui est du temps à la maison, comme vous pouvez le constater, j’ai passé pas mal de mon temps au domicile. Ayant été proposé de co-animer une émission de radio satellite, la préparation et la recherche, afin de donner de l’information juste et des commentaires soutenus par des faits, demandaient assez de mon temps et de mes périodes de pause sur la route. Autre que de la façon que cela c’est terminé, je retire de cette expérience la satisfaction d’avoir informé les routiers d’Amérique du Nord sur les nouvelles lois, les règlements sans cesse changeants et ce que nous devons savoir pour prendre une position dans notre industrie.
D’avoir a faire avec mes demandes de temps, de passage par, de radio, je n’ai qu’un seul mot pour la répartition, Superbe! Même si j’ai du rouler des voyages dans les provinces maritimes où les coûts sont plus élevés, j’étais là quand je le demandais.
Mes prévisions pour 2007
Je souhaite que les coûts d’opération pour un voiturier demeurent dans le raisonnable. Que nos revenus soient ajustés en fonction des demandes grandissantes des clients. N’oublions pas, les prix en hausse pour le remplacement de nos équipements avec les nouveaux standards de l’EPA, merci à quelque pousse crayon et les écolos. Seulement le transport routier doit faire avec des normes plus sévères, pas les trains, avions, bateaux du moins pas pour le moment. Ceci est un autre débat que nous pourrons avoir plus tard.
Pour vous mes lecteurs, je vous souhaite de la santé, joie et paix. Sans ces trois éléments, la prospérité ne vaut pas la peine d’être vécue.
BONNE ANNÉE 2007
Jean Catudal
jeudi 28 décembre 2006
L’ALENA, est-ce une si bonne affaire?
Pour nous qui sommes dans le domaine du transport, ce n’est sûrement pas une mauvaise affaire car nous avons de plus en plus de biens qui transitent partout en Amérique du Nord, principalement entre le Canada et le Mexique. Mais voilà que de plus en plus c’est aussi nos emplois qui déménagent dans le sud et ceci nous affectera dans un avenir qui est plus proche que plusieurs le pense.
De plus en plus de multinationales, et certaines qui ont été des fleurons de l’économie du Québec, sont en pleine expansion au Mexique. Les lois du travail, les lois environnementales et les syndicats sont moins exigeants pour les détenteurs d’actions qui ne demandent que de la rentabilité sur leurs placements. Encore plusieurs composantes sont fabriquées au Canada et aux USA mais les assemblages coûteux sont fait au pays des sombreros.
Le 20 décembre dernier, la compagnie Freightliner annonçait la construction en 2007 et l’ouverture d’une nouvelle usine au Mexique. Les économistes de la compagnie prévoient une reprise des ventes en 2009 et la compagnie se prépare pour faire face à cette demande. Dès 2009 30,000 camions sous les marques Freightliner et Sterling y seront assemblés. Sterling a récemment annoncé des mises à pieds dans son usine de St-Thomas.
En 2002 la même compagnie avait fermé les usines de Kelowna, et transféré la production de Western Star en Oregon, et l’usine d’autobus de Woodstock Ontario pour redistribuer les assemblages dans d’autres usines. Navistar, qui lors d’une grève dans son usine de Chatham avait aussi poussé la production dans son usine de Escobedo au Mexique et réalisé que le coût de fabrication en était bien diminué.
Certains avancent même que les classes 8 Canadiens seront bientôt Mexicain!
mardi 19 décembre 2006
Le « Politiquement Correct » dans ce temps de l’année
Bonne Année 2007
Mes vœux pour vous tous seront cependant un peu plus universels. Que 2007 vous apporte santé, paix et amour. Sans ces trois éléments, même la prospérité ne vaut pas la peine d’être vécue.
Jean Catudal
dimanche 10 décembre 2006
Rapport du Coroner Ramsey
En voici un extrait.
« Le 12 novembre 2005, vers 21 h 30, le jeune garçon prend place sur le siège avant du véhicule conduit par son père, sur un petit coussin de 3 ou 4 pouces servant de siège d’appoint. Ils quittent Montréal-Nord, où ils avaient passé la soirée, pour se rendre à Saint-Charles-Borromée. Alors qu’ils circulent sur la voie de droite de l’autoroute 25 en direction Nord, le véhicule bifurque vers la droite, quitte l’accotement et traverse une zone gazonnée avant de finir sa course dans un fossé. Lors de l’impact, les deux occupants portent leur ceinture de sécurité et les coussins gonflables se déploient. Dans son rapport, le coroner conclut que la perte de maîtrise du véhicule a vraisemblablement été causée par un moment de somnolence du conducteur, dû à un manque de sommeil. »
Et un extrait de sa conclusion.
« Selon le rapport du coroner, comme la tête de l’enfant ne se situait pas dans la zone de déploiement du coussin gonflable au moment de l’impact, ce dernier n’est donc pas responsable des blessures subies par le garçon. En effet, lors de l’accident, l’enfant était penché vers l’avant, vers la partie centrale du tableau de bord, probablement pour y déposer le téléphone cellulaire qu’il venait d’utiliser, pour réveiller son père ou pour tenter de reprendre le volant. Cette position n’a pas permis à la ceinture de jouer son rôle pour amortir le choc. »
Dans sa conclusion, le coroner recommande aussi « d'évaluer la pertinence de modifier le Code de la sécurité routière pour que soit ajoutée une disposition à l'article 397 qui stipule que tout enfant de moins de 12, 13 ou même 14 ans doit être assis à l'arrière de tout véhicule routier ».
Faudrait-il aussi faire des recommandations du même genre pour les personnes qui ont les pieds sur le tableau de bord? Les personnes qui passent la ceinture de sécurité sous le bras?
Pour ma part, ma conclusion, suite à la lecture d’articles de journaux et de ce rapport, si le père du jeune garçon aurait pris le temps de « DORMIR », ce funeste accident ne serait même jamais arrivé. En effet, il semble que le conducteur avait travaillé son quart de nuit, puis rendu passé une partie de la journée et la soirée avec d’autres membres de sa famille.
Et pour nous les professionnels de la route!
Les lois nous obligent de prendre une période de repos. Cette période est essentielle pour notre bon contrôle de nos véhicules et pour assurer la sécurité des routes. Devrait-on en faire autant pour les autres usagers?
vendredi 8 décembre 2006
Un pionnier de l'industrie nous à quitté!
mardi 5 décembre 2006
Les heures de service Américaine en Cour d'Appel
La Cour d'appel des États-Unis, District de Columbia(Washington DC) à reçu hier les arguments oraux de deux groupes qui opposent certaines de dispositions de la loi éditée en 2005.
L'OOIDA et The Public Citizen sont les groupes qui ont eu hier 10 minutes de présentation de leurs demandes respectives et le FMCSA a eu 20 de contre-arguments. L'OOIDA demande une révision des normes pour pouvoir diviser les heures de couchette principalement pour les "team drivers" et The Public Citizen argumente les provisions de santé du chauffeur, la limite de 11 heures de conduite et la remise a zéro des heures après 34 heures d'arrêt.
L'OOIDA est une association professionnelle qui représente les routiers depuis 1973.
The Public Citizen est un groupe de pression et de consommateurs fondé en 1971 par Ralf Nader qui est présidé par Joan Claybrook depuis 1981 et qui fut aussi en tête du National Highway Traffic Safety Administration(NHTSA) sous la présidence de Jimmy Carter.
Les décisions de la Cour d'appel de DC sont rendu dans un délais de trois à six mois. Aussitôt que de nouveaux détails seront disponibles, je vous en informerai.
Jean Catudal
dimanche 3 décembre 2006
C'est au tour du Penn Pike!
Cette semaine j'ai reçu une dépèche de l'OOIDA qui parle d'un autre cas. Àprês l'Indiana Toll Road et le Skyway de Chicago, c'est au tour de la Pennsylvanie de suivre en considérant la location long terme du Turnpike, cette route qui traverse l'état d'un bout à l'autre. Selon le Président de l'association Jim Johnston, "de considérer de vendre les infrastructure nationales à des intérêts étrangers est anti-américain".
En Indiana, le groupe Cintra-Macquerie, va faire passer le taux pour traverser l'État, pour un camion 5 essieux, de $15.25 actuellemet à plus de $32.00 au 1er Janvier 2009. Par la suite, leur contrat de location comprend une hausse de 5% par an ou la hausse du coût de la vie selon la plus haute possibilité. Je sais que nous à partir du Québec n'avons pas a utiliser cette route souvent dans sa totalité mais avons plus de chance de prendre le PA Pike. Aussi c'est ce même groupe qui est en liste pour le pont de la 25. Voilà ce qui peut nous attendre... et pour la 30? La même chose?
Si l'avenir de nos routes et votre porte-feuille vous tient a coeur, contactez vos élus sans égard au parti politique pour les sensibiliser.
Jean Catudal
Reveil brutal!
Le montant des dommages et le trouble est plus déconstipant que tout sans compter la perte de revenu pour un propriétaire opérateur. Reste maintenant tout le processus d'assurance, juridique et de réparation.
Beau cadeau de Noël!
mardi 28 novembre 2006
Communiqué de presse de l'OOIDA
Owner Operator Independent Drivers Association
1 NW OOIDA Dr, Grain Valley Mo
Phone: (816) 229-5791 Fax: (816)427-4468
Email :ooida@ooida.com Web site:www.ooida.com
L’OOIDA enregistre son opposition aux pétitions de l’ATA avec le NHTSA et le FMCSA au sujet des limiteurs de vitesse.
Grain Valley Mo, le 27 novembre 2006 – Dans une lettre adressée à deux agences fédérales, l’Owner Operator Independent Drivers Association (OOIDA) a enregistré sa forte opposition aux pétitions de l’American Trucking Association (ATA) qui demande l'usage obligatoire du limiteur de vitesse sur les véhicules commerciaux.
Dans sa lettre adressée aux administrateurs du National Highway Traffic Safety Adminstration et au Federal Motor Carrier Safety Administration, le Président et chef de la direction de l’OOIDA, Jim Johnston, souligne les arguments de l’association que de restreindre un camion commercial à moins de 68mph ne procure pas aucun avantage sécuritaire et pourrait même avoir un effet négatif sur la sécurité des autoroutes. L’OOIDA, comme organisation nationale de routiers professionnels, est championne pour le respect des règles et des lois incluant les limites de vitesse, Jim Johnston pointe aussi que sur plusieurs routes, « l’opération d’un camion à ou au dessus de 68mph peut-être approprié, sécuritaire et légal ».
Présentement, trente États ont une vitesse maximale permise de 70mph ou plus sur les parties rurales des autoroutes.
L’ATA a enregistré deux pétitions vendredi le 20 octobre 2006. Une est allée au NHTSA et demande que les fabricants activent obligatoirement le limiteur, ou gouverneur, de vitesse de tout camion neuf à un maximum de 68mph. La seconde, envoyée au FMCSA, demande que le gouvernement rende illégal de modifier les paramètres.
Aucune évidence scientifique ne supporte la pétition de l’ATA
Parlant au nom des routiers professionnels de la nation, l’OOIDA met l’emphase dans sa lettre aux deux agences que la proposition de l’ATA n’est pas supportée par aucune étude scientifique, données ou analyses que le limiteur de vitesse aurait un effet bénéfique sur la sécurité des routes. Au contraire, l’OOIDA explique que le limiteur de vitesse ne ferait qu’accroître les variations de vitesse entre les camions et les autres véhicules, un sujet qui est bien documenté et qui contribue aux accidents et la congestion des routes.
Johnston fait aussi référence à des recherches gouvernementales et scientifiques de même que des commentaires de l’ancien administrateur du FMCSA, Mme Julie Cirillo, qui conclue que le nombre d’accidents augmente quand les véhicules se déplacent à des vitesse différentes sur une même route.
Toute vitesse peut être dangereuse
Attaqué ce que l’ATA identifie comme de la vitesse excessive comme facteur d’accident des camion dans une étude gouvernementale, Johnston rappelle aux deux administrateurs que l’étude du FMCSA qui est citée identifie largement comme « vitesse trop grande pour les condition » comme le véritable facteur de ces accidents.
« Le design des routes, la congestion et le climat peuvent rendre toute vitesse excessive et non-sécuritaire. Aucune des études citées par l’ATA ne démontre que 68mph est le point de chute entre la vitesse sécuritaire et non-sécuritaire » écrit Johnston.
Le manque de formation et la pauvre compensation sont les racines du problème
Plutôt que de regarder vers les limiteurs de vitesse des camions, l’OOIDA presse le Department of Transportation de regarder pour une meilleure formation des chauffeurs afin qu’ils opèrent ces véhicules sécuritairement. L’Association réitère sa position de longue date que les nouveaux chauffeurs manquent de formation pour opérer adéquatement des camions dans les différents types de route et dans les différentes conditions de circulation et de climat.
L’OOIDA encourage aussi le DOT d’examiner l’effet de la compensation du chauffeur sur ses performances. Une pression économique sur les chauffeurs qui les forcent de conduire plus de miles ou de transporter plus de chargements dans un laps de temps plus court, entremêlé de périodes de temps non rémunérés pour l’attente aux quais de chargement sont des incitatifs pour la conduite à une vitesse plus grande et non-sécuritaire pour joindre les deux bouts.
Questionner l’autorité du FMCSA et du NHSTA
L’OOIDA questionne si le FMCSAl et le NHSTA ont l’autorité de créer un règlement qui a pour effet de fixer les vitesses des autoroutes. Il est a noté que le Congrès a spécifiquement retourné aux États de régler la vitesse des routes en 1995. Obliger la mise en fonction du limiteur de vitesse des camions aurait pour effet d’imposer une double limite de vitesse sur les autoroutes, chose que plusieurs états ont refusé et dans certains cas abolit.
Les vraies raisons sont économiques et compétitive
Dans son point final, Johnston exprime que L’association croit que la motivation première de l’ATA de présenter une telle pétition est pour réduire la compétition entre les transporteurs.
« En annonçant cette pétition » Johnston écrit, « les dirigeants de l’ATA admettent que le but recherché de celle-ci est de réduire l’avantage économique des transporteurs qui choisissent de ne pas adopter de limiter la vitesse de leur flotte en rapport à ces membres qui le font. »
Les transporteurs, qui ont adoptés une telle mesure, craignent de perdre leurs chauffeurs à des transporteurs qui n’ont pas cette mesure et qu’il est plus difficile de recruter et garder de nouveau chauffeur. D’obliger cette technologie, éliminerait ce désavantage.
L’OOIDA presse les deux agences d’utiliser leur précieux temps et ressources a poursuivre des solutions plus concrètes en sécurité plutôt que des servir les grands transporteurs et leurs profits du désavantage économique qu’ils se sont imposé.
Traduction libre de Jean Catudal autorisée par Rick Craig de l’OOIDA
lundi 27 novembre 2006
Bulletin Spécial de l'OOIDA
La dépèche sera sur le site www.ooida.com dans les Press Release plus tard aujourd'hui.
Je vous invite à la lecture.
Je publirai une version française sous peu
Jean Catudal
vendredi 24 novembre 2006
Les limiteurs de vitesse, de date en date
Je vous avais promis, avant de me faire gentiment remercier des ondes du dimanche soir, une table de référence du cheminement des limiteurs de vitesse. Je vais vous la transmettre sur mon blog pour votre bon plaisir de lecture. J’y placerai des liens pour que vous puissiez lire des documents des divers intervenants dans le dossier et un peu plus tard, je vous placerai des copies des courriels que j’ai envoyé dans divers ministères au Québec et en Ontario.
De plus dans les prochaines semaines, vous pourrez suivre le cheminement des divers projets de lois et appel de pétition au Canada et aux USA.
Bonne lecture!
Début de Juillet 2005
Un communiqué de presse est disponible en anglais sur le site de l’OTA ontruck.org ensuite suivez l’onglet « Newsroom » ensuite, News Release, allez en 2005 et allez au 7 Juillet.
29 Novembre 2005
Forte de l’appuis de plusieurs groupes de pression, l’OTA propose au Ministère des transports de l’Ontario son plan de mise en place pour l’obligation d’activer le limiteur de vitesse des camions qui roulent en Ontario. Pas juste ceux qui sont basés ou plaqués en Ontario, TOUS LES CAMIONS D’AMÉRIQUE qui ont a rouler dans cette province. Vous trouverez les textes de la proposition sur ontruck.org/speelimiters ainsi que les groupes qui appuient la proposition
Décembre 2005
L’OOIDA et l’APRAC/OBAC font des pressions sur le MTO pour qu’une période de commentaire soit ouverte afin que les divers groupes de camionneurs et les particuliers puissent se prononcer sur la proposition de l’OTA. Le MTO accorde une période de 15 jours, une première au Canada. L’APRAC/OBAC lance un appel à ces membres et l’OOIDA en fait autant. Suite à une averse de courriels et de télécopies, le MTO recule et passe en mode étude prolongée. Les 2 grandes associations de routiers soumettent des commentaires de plusieurs pages. Ils sont disponibles sur obac.ca.
14 février 2006
L’American Trucking Association passe une résolution pour que tout camion neuf soit limité, sur une base volontaire, à une vitesse n’excédant pas 68MPH. Le propriétaire du camion à la liberté de le désactiver.
1er Juin 2006
La députée de Haliburton-Victoria-Brock, Mme Laurie Scott, qui est aussi la responsable des questions environnementales pour l’opposition, soumet un projet de loi privé, Bill 115, qui transfert la proposition de l’OTA en une proposition de réduction des gaz a effet de serre. Eh oui! Nous sommes des gros pollueurs avec nos gros camions. Le comité permanent des finances et des affaires économiques le reçoit suite aux 2 lectures réglementaires avant de l’étudier.
Autre pluie de courriels et de télécopies au responsable du comité Pat Hoy député de Chatham Kent-Essex.
16 juin 2006
Le gouvernement du Québec dévoile sont plan en 24 actions pour atteindre les objectifs de Kyoto, le mot japonais le plus populaire dans le monde, et parmi les actions, limiter la vitesse des poids lourds a 105Km/h.
Septembre 2006
Le groupe « Road Safe America », organisme fondé par Monsieur et Madame Steve Owings, reçoit l’appui de 9 gros transporteurs et envoi une demande de pétition au FMSCA pour l’activation obligatoire de la puce électronique pour limiter la vitesse de tout camion de plus de 24,000lbs à moins de 68mph. Monsieur et Madame ont perdu leur fils aîné dans un accident impliquant un poids lourd en Virginie en Novembre 2001. Le chauffeur du camion, qui voulait éviter d’emboutir la circulation arrêtée sur la route 81, a frappé la voiture du fils qui lui aussi était déjà dans l’accotement de gauche pour les mêmes raisons. Les transporteurs sont :
Schneider National, JB Hunt, US Xpress, ATS Intermodal, Jet Express, HO Wholding, Dart Transportation,
L’American Trucking Association envoi une lettre se support.
Octobre 2006
Coup de théâtre de la part de l’ATA qui modifie sa proposition de Février pour rendre obligatoire, au lieu de volontaire, la mise en fonction du limiteur de vitesse. Dans le même élan, l’association place une demande de pétition au FMCSA elle aussi.
Présentement
Même si le gouvernement de l’Ontario est encore en étude avant la 3e lecture du Bill 115, et que 2 pétitions sont en place avec le FMCSA pour un amendement des lois pour les transporteurs, rien n’est encore en place. Le processus des pétitions est très long pour nos voisins américains.
Aucun gouvernement ne veut réellement se mouiller dans le dossier. Plusieurs ont compris que il n’est pas du domaine gouvernemental de faire des lois pour régulariser les troubles de recrutement et de rétention des entreprises de transport en Amérique du Nord. Car ce que les transporteurs et les association recherchent ce n’est pas réellement de réduire les gaz à effet de serre, car si ils le désirent vraiment, ils n’ont qu’à remplacer plus de camions plus vieux par des nouveaux avec les nouvelles normes de l’EPA. Ceci est un autre dossier pour lequel encore les associations demandent des exemptions de taxes afin d’atténuer la hausse des coûts pour les nouveaux véhicules.
L’OTA en est déjà à sa troisième version de raisons pour demander la mise en fonction du limiteur de vitesse. Ils ont commencé par des raisons économiques afin de niveler la compétition, sinon d’écraser les petits entrepreneurs, car jamais les propriétaires opérants et les voituriers indépendants ne pourront avoir les rabais des flottes pour les pièces et les camions. Ensuite, c’est la sécurité qui a été pris comme motif. Encore une fois, plusieurs groupes et études ont démontrer le non sens de la chose. Pire encore, aucune étude ne peut certifier le bien fondé de ralentir une partie de la circulation. Il reste donc Kyoto. C’est au tour de l’environnement de prendre la relève.
Si les gouvernements sont en faveur de fortement réduire les taux de G.E.S., principalement au Québec et en Ontario, ces mêmes gouvernements ont déjà une arme pour le faire et c’est le code de la route. Il ne suffirait que de limiter la tolérance des corps policiers pour les radars à une vitesse de 105Km/h. Le Tennessee donne, pour ceux qui roulent trop vite, 2 contraventions. La première est pour l’excès de vitesse et la deuxième pour l’environnement. Plusieurs ont déjà vécu l’expérience et sont restés surpris. L’amende pour l’environnement est plus élevée que celle de la vitesse.
Ceci aurait deux effets bénéfiques pour les trésors. Premier effet, hausse des revenus et baisse des prestations versées par la SAAQ et plus de place dans les urgences des hôpitaux, car il y aurait moins d’accidents. Ces économies et les revenus supplémentaires pourraient payer pour une augmentation des forces policière et un meilleur entretien des routes.
Et même pour les provinces et les états où les assurances sont totalement au frais des automobilistes, une baisse possible des taux. Plus d’argent dans nos poches, plus de petites frivolités qui sont taxables et qui génèrent des revenus pour l'état.
Je sais que je vais un peu loin dans mes propos mais j’essaie de voir plus loin que de juste voir à me faire limiter dans mes revenus de travail. Dans ce cas il faudrait regarder de copier totalement le modèle européen dans le quel tout camion est limité à 90Km/h et les chauffeurs sont rémunérés sur un taux horaire plutôt qu’un taux au mile. Ceci sera un autre sujet que je soumettrai plus tard pour votre réflexion.
dimanche 19 novembre 2006
Un changement de la garde!
La nouvelle équipe est sous la responsabilité des 2 centres de formation en transport routier du gouvernement du Québec. Étant un homme de mes convictions, j’ai souvent pris des positions contre le MTQ et certains des gros employeurs qui aimeraient que trop tous nous savoir rouler comme des bons petits soldats.
Alors quand leur nouvel animateur n’a pas été dans la possibilité de se présenter, mon ancien producteur a été demandé. Il faut croire que ma présence n’était pas requise car je n’ai eu aucun appel de me présenter, du moins le temps que mon Mike tombe hors réseau vers les maritimes. L’ancien producteur de l’émission m’avait notifié la semaine dernière que c’était la fin et qu’à compter de cette semaine, une nouvelle équipe prenait la place et qu’à moins d’un changement majeur nous avions terminé.
Je me tourne vers d’autres façons de vous rejoindre, ce blog en est une, et je reprends en main ma TPE (très petite entreprise) de transport. Il me fera plaisir de discuter avec vous sur la route ou par ici. C’est vous qui m’avez supportés au fil des mois.
Je n’ai pas à vous dire quoi faire sinon que d’émettre vos commentaires à qui de droit sur ce que vous entendrez les dimanches en soirée.
Bonne Route à tous!
Jean Catudal
lundi 13 novembre 2006
ACE sera obligatoire dans certains ports d’entrée en Janvier
Suite à une inscription au Federal Register en date du 27 octobre, une période de 90 jours commençait pour l’application du début du programme.
Rappelons que ce programme sera obligatoire dans tous les ports d’entrées et que même une remorque vide devra être déclarée.
Il ne coûte rien pour monter un compte ACE avec le service des douanes Américaine si vous le faites directement. Des compagnies vous offrent de le faire pour vous moyennant des frais. Si vous désirez plus de renseignements sur le programme et la mise en place le site http://www.cbp.gov
Ou par téléphone au 202-344-1770
samedi 11 novembre 2006
Jour du souvenir, n'oublions jamais!
Ce sont des segments de route dédiée aux vétérans. Ces hommes et ces femmes qui ont servis dans les forces armées pour défendre nos libertés que nous chérissons tant. Le 11 novembre, qui est maintenant traitée comme une journée ordinaire, mais qui ne l’est pas pour ceux qui sont allés et qui ont eu la chance de revenir des grands conflits de ce monde, ou ceux qui ont des êtres chers qui ne sont pas revenu.
Que ce soit une des 2 grandes guerres, 14-18 ou 39-45, la guerre de Corée, et plus près de nous, celle du Golfe ou encore en Afghanistan, prenons le temps de les remercier. C’est une quarantaine de nos compatriotes, dans ce dernier conflit, qui y ont laissés leur vie. Des milliers d’autres avant en avaient fait autant sur les plages de Normandie et en Bretagne. Sans les forces alliées, la France parlerait possiblement allemand aujourd’hui.
Même si nous ne sommes pas en accord avec les dirigeants, Présidents, Premier Ministre et autres organismes, cette journée est celle des volontaires qui composent nos armés et qui sont sur les divers fronts pour que ces conflits restent là ou ils sont et ne traversent pas les océans.
Merci d’avoir défendus nos libertés et de les défendrent encore aujourd’hui.
Pour ceux qui ne sont pas revenus, n’oublions jamais
Je voudrais aussi saluer les militaires qui nous écoutent à Gagetown NB, Valcartier Qc, Bagotville Qc ou sur toute base des forces canadienne ici ou à l’étranger et vous dire : « Merci! ».
lundi 6 novembre 2006
Ancien routier toujours manquant après un an
Richard Lee Clark de Pleasanton Ks est porté disparu depuis le 16 octobre 2005 et n’a pas encore été retrouvé à ce jour. Clark, qui au moment de sa disparition, souffrait d’un début d’Alzheimer et de diabète. Ancien routier et membre de l’OOIDA, il était resté de cœur attaché au transport.
Il a été vu par sa fille Kim Eastwood dans son parterre, il y a plus d’un an. Les recherches effectuées dans les jours qui ont suivi sa disparition, n’ont pas porté fruit. Selon ses proches, Richard Lee aurait possiblement fait du "pouce" sur une route proche de son domicile et dans la confusion de son état, se serait perdu. Plusieurs mois après sa disparition, des maître-chiens pouvait encore prendre sa trace.
L'article complet en langue anglaise est disponible sur le site de Land Line Now
http://www.landlinemag.com
samedi 4 novembre 2006
Vous êtes pas tannés de mourir, bande de caves? C’est assez!
Je vais sûrement faire scandale à mon tour, mais je suis plus que blasé que ce qui se passe dans le monde du transport, et principalement ce que quelques gros joueurs veulent que tous nous fassions dans un avenir qui est plus proche que plusieurs ne pourrait le croire. Les transporteurs ont leurs associations qui les représentent, qui parlent pour eux et dire que selon les chiffres du US DOT, ils ne sont que 16% du total des flottes qui ont plus que 6 camions.
Vous me direz que je prends mes chiffres aux États-Unis. Je vous répond donc de regarder sur le coté de votre camion. Que voyez-vous? US DOT suivi de 7 numéros. C’est ce qui a remplacé les anciens ICC numbers. Toute flotte qui circule aux USA, qu’elle soit composée d’un seul camion ou de 12,984 comme Schneider, est inscrite dans ce registre. Que la compagnie soit canadienne ou américaine, peut importe le type de transport, tant qu’il est routier.
Notamment :
Transporteur privé
Coca Cola
Pepsi Cola
la flotte de distribution de Wal-Mart
la flotte de distribution de Budweiser
pour ne nommer qu’eux
Transporteur pour des tiers
Pour ne nommer que quelque gros joueurs
JB Hunt
Schneider
SGT 2000
Challenger
bref tout ce qui est dans le transport de biens pour autrui.
Ils ne représentent, malgré leurs tailles, qu’une minorité des compagnies de transport en Amérique du Nord qui fait dans l’international.
Toujours selon le site SAFESTAT qui donne les statistiques de sécurité de tous les transporteurs en autant qu’ils aient un USDOT numbers, il y a 703,823 compagnies inscrites, 87% donne 612,326 compagnies qui ont 6 camions et moins et ceci aux USA, au Canada et au Mexique.
Et sans réagir, nous nous laissons manger la laine sur le dos par 9 compagnies qui ont endossé Road Safe America et qui ne possèdent que 40447 camions. Si nous comptons 2 camions par titulaire de USDOT des 87%, pour faire une moyenne, nous les petits représentons plus 1,2 millions de camions en Amérique du Nord.
Ce qui me fais poser une autre question. Comment se fait-il que les 2 associations professionnelles qui nous représentés, et qui défendent nos droits, ne comptent pas plus de 150,000 membres?
Et dans mon savant calcul, je ne compte pas les propriétaires exploitants qui sont à contrat comme moi pour un transporteur et qui roulent sur leur permis et autorités.
De la ma réflexion en titre, « Vous êtes pas tannés de mourir, bande de caves? C’est assez! »
C’est assez de chialer et de ne rien faire, c’est assez de rester sur les lignes de coté et regarder la parade
Bon Dieu! Réveillez-vous avant qu’il ne soit trop tard et que les Alliance Canadienne du Camionnage et les American Trucking Association de se monde nous disent quoi faire et comment le faire.
C’est assez que les gros recherchent à niveler par le bas les petits dans un marché de libre concurrence. Pour reprendre l’expression anglaise, « If you can stand the heat, stay out of the kitchen »
Afin de nous représenter adéquatement, les 2 associations nationales canadienne et américaine ont besoin de notre solidarité, de nos adhésions de notre force. Par moment notre individualisme est bon, et que nous puissions travailler comme nous le voulons est encore mieux. Mais présentement, nous devons nous unir pour faire un contre poids fort et sérieux afin que l’assimilation cesse un fois pour toute.
Jean Catudal
Sources: safer.fmcsa.dot.gov
samedi 28 octobre 2006
Quel avantage est recherché?
Depuis le 17 octobre, j'ai relevé les noms que j'ai vu passé tant du coté Américain que Canadien et je vous en nomme quelques unes et leur status
-Trans Force Hausse
-US Xpress Hausse
-Arkansas Best Hausse
-Celadon Hausse
Werner Hausse
-Switf Hausse
Pour ne nommer que celles-ci. Quel avantage est recherché de forcer tout le monde à rouler à une vitesse n'exédant pas 68mp/h?
Si nous regardons les profits en hausse et les revenus, le nivelage désiré n'est pas économique. Ce nivelage cache, la rétention des chauffeurs, et l'American Trucking Association a sur son agenda d'augmenter les longueurs des remorques et les masses totales permises. Les trains routiers sont aussi considéré depuis longtemps hors des turnpikes.
Si de nivelé la compétitivité est le vrai débat, les gouvernements Américain et Canadien ont déjà vu à la dérèglementation des taux suite aux pression de ces même groupes qui aujourd'hui pleurnichent pour une réglementation de la façon d'opérer. Si le désir de niveler est si grand et urgent, le mien mon désir de niveler et de compétitionner avec eux est le même. Je n'ai aucun des avantages économique des gros transporteurs tel que des escomptes sur mes achats de pneus, pièces, carburant et même de camion.
Je suis prêt pour un nivèlement mais il doit se faire dans les 2 sens. Pas juste pour les gros, mais pour les petits aussi. Si non, laissez moi mon avantage de rouler comme je veux, quand je le veux.
jeudi 26 octobre 2006
BIenvenu!
J'attend vos commentaires sur le transport en Amérique du Nord.
Je modèrerai les messages. Les indésirables ne seront pas affichés, c'est ma prérogative. Je respecte la liberté de parole mais comme dans le titre, gardez ça propre et intelligent!
Merci tout le monde!
Bon Blog!
Jean Catudal